On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’octobre, M. Jerry Matthews Matjila (Afrique du Sud):
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité a, ce matin, salué les résultats « positifs » enregistrés sur le front politique en République démocratique du Congo (RDC) depuis la transition démocratique opérée au début de l’année, tout en s’alarmant des violences persistantes perpétrées contre les civils dans l’est du pays, face auxquelles il a été demandé à la MONUSCO de renforcer sa coopération avec les Forces armées congolaises.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’octobre, M. Jerry Matthews Matjila (Afrique du Sud):
Il est « extrêmement important » que toutes les parties poursuivent le dialogue « dans le cadre de l’esprit de l’Accord de paix, qui demeure le socle pour un retour à la paix et à la stabilité au Mali », a prévenu ce matin, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), M. Mahamat Saleh Annadif, alors que le Conseil de sécurité examinait le dernier rapport du Secrétaire général sur la situation dans ce pays.
Le Conseil de Sécurité a adopté ce matin une déclaration présidentielle, lue par le Représentant permanent de l’Afrique du Sud, par laquelle il se félicite que le Secrétaire général ait annoncé, le 23 septembre dernier, que le Gouvernement de la République arabe syrienne et la Commission syrienne de négociation avaient conclu un accord au sujet d’une commission constitutionnelle « crédible, équilibrée et inclusive » placée sous les auspices de l’ONU à Genève.
Le Conseil de sécurité a adopté ce matin une déclaration présidentielle par laquelle il se déclare préoccupé par la « situation désastreuse » sur le plan humanitaire et économique et dans le domaine des droits de l’homme et ce, en dépit des premiers progrès accomplis dans l’application de l’Accord revitalisé sur le règlement du conflit en République du Soudan du Sud, qualifié de « grand pas en avant » et de « véritable espoir de paix et de stabilité durable » pour le pays.
Le Conseil de sécurité a été appelé, ce matin, à « sortir des mots et passer aux actes » pour renforcer son appui aux organisations régionales africaines dans la prévention des conflits sur le continent, plutôt que de devoir régler des crises déjà en cours. Les outils sont là, mais ils ne sont pas utilisés, ont déploré plusieurs orateurs.
La Présidente du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1591 (2005), concernant le Soudan, Mme Joanna Wronecka (Pologne), a présenté cet après-midi au Conseil son rapport trimestriel portant sur la période allant du 22 juin au 27 septembre, en soulignant l’absence de flambée de violence à grande échelle au Darfour, même si des incidents et violations persistent.
Plus que jamais, la région des Grands Lacs est « résolument engagée dans sa marche vers la stabilité », a estimé ce matin, devant le Conseil de sécurité, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs, M. Huang Xia, alors qu’il présentait le rapport du Secrétaire général sur la mise en œuvre de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région.
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, prorogé pour une nouvelle période d’un an, les dispositions prises depuis 2015 contre le trafic de migrants et la traite des êtres humains « ayant le territoire libyen et le large des côtes libyennes comme destination, zone de transit ou point de départ ».