Dans une déclaration présidentielle adoptée ce matin à l’unanimité, le Conseil de sécurité a appelé l’attention des acteurs politiques en Guinée-Bissau sur la nécessité de tenir l’élection présidentielle le 24 novembre 2019 « comme convenu ». L’objectif est de conclure le cycle électoral et ainsi permettre une passation pacifique du pouvoir à un président élu.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Le Royaume-Uni, qui assure la présidence du Conseil de sécurité pour le mois de novembre, entend à travers ses travaux mettre l’accent sur l’impact des conflits sur les civils ordinaires, a indiqué ce matin la Représentante britannique, Mme Karen Pierce, présentant son programme lors d’une conférence de presse.
Réunis cet après-midi pour examiner la situation au Kosovo, les membres du Conseil de sécurité ont appelé les parties serbe et kosovare à reprendre leur dialogue, interrompu depuis près d’un an, en profitant de la dynamique créée par les élections du 6 octobre qui ont donné la victoire à l’opposition, sans taire leurs inquiétudes sur le manque de progrès.
À la demande expresse du nouveau Gouvernement soudanais, le Conseil de sécurité a décidé, cet après-midi, de proroger pour une durée d’un an le mandat de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) et de maintenir le niveau actuel de ses effectifs jusqu’au 31 mars 2020, date à laquelle le Conseil entend prendre une décision finale quant au calendrier de retrait de l’Opération.
Le Conseil de sécurité a décidé, cet après-midi, de proroger pour une durée d’un an le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), reprenant ainsi le cycle de renouvellement annuel de la Mission, qui avait été interrompu en avril 2018 au profit de prorogations seulement semestrielles.
Alors que s’approchent les échéances électorales de mai 2020 au Burundi, les membres du Conseil de sécurité ont montré des avis opposés sur le rôle que les Nations Unies sont appelées à jouer, au cours d’une séance d’information cet après-midi, l’occasion pour l’Envoyé spécial du Secrétaire général Michel Kafando d’annoncer qu’il cesse ses fonctions.
Le 22 octobre 2019, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1970 (2011) concernant la Libye a tenu ses sixièmes consultations de l’année.
À l’occasion du débat sur la coopération entre l’ONU et les organisations régionales et sous-régionales aux fins du maintien de la paix et de la sécurité internationales, débat centré aujourd’hui sur l’Union africaine (UA), les trois pays africains membres non permanents du Conseil de sécurité, les A3 -Côte d’Ivoire, Guinée équatoriale et Afrique du Sud– ont jugé « impératif » que le Conseil de sécurité prenne en compte le rôle et la contribution du Conseil de paix et de sécurité de l’UA dans ses efforts pour résoudre le conflit en Libye, y compris sa requête de nommer un envoyé spécial conjoint.
Le 30 octobre 2019, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1518 (2003) a approuvé le retrait des entités ci-après de la Liste des personnes et entités visées par le gel des avoirs prévu aux paragraphes 19 et 23 de la résolution 1483 (2003) du Conseil de sécurité, adoptée en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies.
Du 21 au 25 octobre 2019, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1540 (2004), en coopération avec le Gouvernement chinois, a organisé à Xiamen (Chine) un stage de formation à l’intention des points de contact nationaux pour l’application de la résolution 1540 (2004) dans la région Asie-Pacifique. Le stage a bénéficié de l’appui du Bureau des affaires de désarmement de l’ONU et du soutien financier de l’Union européenne.