Le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé pour une nouvelle période de six mois, jusqu’au 15 décembre 2011, le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (la « Force »).
Le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de proroger, jusqu’au 12 juin 2012, le mandat du Groupe d’experts chargé d’aider dans l’exécution de son mandat le Comité créé par le Conseil pour surveiller l’application des sanctions imposées à la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, prorogé jusqu’au 9 juin 2012 le mandat du Groupe d’experts chargé d’aider le Comité créé par la résolution 1737 (2006) à exécuter son mandat et à s’acquitter de plusieurs de ses tâches concernant l’application des sanctions contre la République islamique d’Iran.
Dans la cadre de l’examen de la situation concernant la République démocratique du Congo (RDC), le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), M. Roger Meece, a mis l’accent, ce matin, devant le Conseil de sécurité, sur l’« importance critique » des prochaines élections dans le pays.
« Il est de la responsabilité du Conseil de sécurité de tenir compte des informations fournies par la Cour pénale internationale pour mettre un terme aux crimes commis au Darfour », a déclaré M. Moreno-Ocampo, qui présentait au Conseil son rapport biannuel en application de la résolution 1593 (2005).
Onze ans après l’adoption de sa résolution 1308 (2000), où il reconnaissait la menace que pouvait poser le VIH/sida à la stabilité et à la sécurité internationales, le Conseil de sécurité a souligné, ce matin, qu’une action internationale « urgente et coordonnée » reste indispensable à la communauté internationale afin de lui permettre d’enrayer l’impact de la pandémie durant et après les conflits.
Les membres du Conseil de sécurité ont entendu, cet après-midi, les exposés de leurs collègues qui ont effectué, du 19 au 26 mai dernier, une mission au Soudan et au Sud-Soudan, rencontrant les autorités du futur État, en Éthiopie, où elle a rencontré le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, et au Kenya, où il fut essentiellement question de la Somalie voisine.
Le Conseil de sécurité a tenu son débat semestriel sur les Tribunaux pénaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) et pour le Rwanda (TPIR), ce matin, 10 jours après l’arrestation de Ratko Mladić et son transfert à La Haye, et dans le contexte de la mise en œuvre de la Stratégie d’achèvement des travaux des Tribunaux.
« Gravement préoccupé par les actes de violences actuels et la détérioration rapide de la situation », qui a provoqué le déplacement de milliers d’habitants, le Conseil de sécurité a exigé, cet après-midi, que le Gouvernement soudanais se retire « immédiatement » de la région d’Abyei.
Les représentants du Nord et du Sud ont fait entendre les vues de leurs autorités respectives quant à la nécessité que soit déployée, comme le recommande M. Ban Ki-moon, une mission des Nations Unies au Sud-Soudan après le 9 juillet. Pour M. Ezekiel Lol Gatkouth, du Sud-Soudan, l’objectif de l’ONU au Soudan doit être d’empêcher qu’il n’y ait un vide sécuritaire après le 9 juillet prochain.