Après examen de la situation au Sahara occidental, le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au 30 avril 2012.
Le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, à l’unanimité de ses 15 membres, de proroger jusqu’au 9 juillet 2011 le mandat de la Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS).
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’avril, M. Néstor Osorio (Colombie):
Le Président du Conseil de sécurité, M. Néstor Osorio de la Colombie, a lu aujourd’hui, au nom des membres du Conseil, la déclaration suivante sur le Soudan:
Dans un contexte de soulèvements populaires et de changements démocratiques au Moyen-Orient, et à cinq mois d’une échéance visant la création d’un État libre, indépendant, viable et souverain de Palestine, le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, M. B. Lynn Pascoe, s’est dit préoccupé, aujourd’hui devant le Conseil de sécurité, par l’impasse dans laquelle se trouvent toujours les négociations israélo-palestiniennes.
Le Sous-Secrétaire général aux opérations de maintien de la paix, M. Atul Khare, a affirmé cet après-midi devant le Conseil de sécurité que le processus de paix au Darfour était arrivé à une « phase cruciale », marquée par l’engagement du Gouvernement du Soudan, du Mouvement pour la justice et l’égalité (MJE) et du Mouvement pour la libération et la justice (MLJ) dans les négociations de Doha.
Par la résolution 1977 (2011) adoptée cet après-midi à l’unanimité, le Conseil de sécurité a prorogé de 10 ans le mandat du Comité créé en vertu de la résolution1540 (2004), organe subsidiaire chargé de la prévention de la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques.
Le Conseil de sécurité a examiné, ce matin, la situation au Soudan, trois mois après la tenue du référendum au Sud-Soudan et alors que le mandat de la Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS) arrive à expiration le 30 avril 2011.
La Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la lutte contre les violences sexuelles dans les conflits s’est émue, ce matin, du fait que les récentes résolutions adoptées pour instaurer des sanctions contre la Libye ne comportent aucune mention du risque que fait courir la violence sexuelle dans ce genre de situation.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’avril, M. Néstor Osorio (Colombie):