Le Forum sur le suivi du financement du développement du Conseil économique et social (ECOSOC) a parlé aujourd’hui des ressources publiques nationales, du secteur privé national et international et de la coopération internationale, trois sources traditionnelles de revenus sur lesquels repose le financement du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil économique et social: Couverture des réunions
Face à l'insuffisance des ressources pour financer la réalisation des objectifs de développement durable, les experts du Forum sur le suivi du financement du développement qui étaient réunis aujourd’hui pour une deuxième journée, ont orienté les États vers de « nouvelles avenues » que sont le commerce, les technologies financières (fintech), le partenariat international ou encore la dette et la fiscalité bien gérées.
« Ce que nous faisons est-il suffisant pour mobiliser des ressources pour les objectifs de développement? » s’est interrogé ce matin la Présidente de l’Assemblée générale à l’ouverture du Forum sur le suivi du financement du développement du Conseil économique et social (ECOSOC).
« Nous sommes confrontés à de multiples défis pour atteindre les objectifs de développement durable et le temps presse. » Fort de ce constat fait à l’ouverture de la session annuelle du Forum des partenariats du Conseil économique et social (ECOSOC), la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Mme Amina J. Mohammed, a lancé un appel aux gouvernements, à l’ONU et aux parties prenantes du secteur privé et de la société civile pour qu’ils s’engagent à travailler ensemble, de manière plus coordonnée et intégrée.
Les jeunes, qui ne sont pas « des spectateurs silencieux », n’ont besoin ni de bonnes intentions ni d’aide, mais des outils et de l’espace auxquels ils ont droit pour pouvoir pleinement s’épanouir, a déclaré la Présidente du Conseil économique et social (ECOSOC), Mme Inga Rhonda King, en clôturant les deux jours du Forum de la jeunesse, en présence du Secrétaire général de l’ONU.
Le huitième Forum de la jeunesse a ouvert ses portes, ce matin, à 800 jeunes et 34 ministres qui se préparent à trois grands rendez-vous importants sur la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Pour la première fois depuis 2016, la Commission de la population et du développement a terminé, ce matin, les travaux de sa cinquante-deuxième session en décidant d’un commun accord que sa cinquante-quatrième session, en 2021, aura pour thème spécial: « Population et développement durable, en particulier croissance économique soutenue et inclusive ». La Commission a également adopté l’ordre du jour provisoire* de sa cinquante-troisième session, en 2020.
Au quatrième jour de son débat général, la Commission de la population et du développement a concentré son attention sur les activités menées en 2018 par la Division de la population du Département des affaires économiques et sociales (DAES) et sur les tendances démographiques qui se dessinent pour les années à venir.
Arrivée à mi-parcours de sa cinquante-deuxième session, la Commission de la population et du développement a souligné aujourd’hui à quel point l’adoption des objectifs de développement durable avait « ravivé » la pertinence du Programme d’action du Caire, en particulier sur les questions liées à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes.
La Commission de la population et du développement a poursuivi aujourd’hui son débat général, entamé hier au niveau ministériel, en insistant sur l’importance de données démographiques ventilées, fiables et actualisées pour combler les lacunes dans la mise en œuvre du Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD).