Le Comité chargé des ONG recommande le statut consultatif spécial pour 63 ONG et reporte sa décision sur 57 autres dont le « Secours islamique »
Le Comité chargé des ONG a recommandé aujourd’hui au Conseil économique et social (ECOSOC) d’octroyer le statut consultatif spécial à 63 organisations non gouvernementales mais a reporté sa décision sur 58 autres ONG dont la française « Secours Islamique France ».
Cette ONG doit encore répondre à la question de Cuba sur les « autres sources financières qui correspondent à 62% du budget ». Cuba a aussi voulu des détails sur les projets réalisés à l’étranger en 2018 et 2019 et noté que l’organisation avait récolté en 2018, 25,4 millions d’euros, et en 2019, 27 millions d’euros. Le « Secours Islamique France » dit se consacrer à la réduction de la pauvreté et de la vulnérabilité en France et dans le monde, « sans prosélytisme ni discrimination ». Elle intervient là où les besoins humanitaires et sociaux l’exigent par la mobilisation de secours d’urgence, la mise en place de programmes de développement et d’actions de plaidoyer.
L’américaine « International Medical Crisis Response Alliance- Direct operation » doit aussi répondre à la Fédération de Russie qui a voulu savoir si elle travaille en Syrie. Dans son dossier, l’ONG explique qu’en 2016 et en 2017, elle a lancé un site éducatif médical en arabe et en anglais dans le cadre d’un programme pour les réfugiés, les déplacés et le personnel soignant syrien. Le programme contient des formations sur la gastroentérologie, la médecine respiratoire, la cardiologie, les soins d’urgence et les soins prénataux.
La Chine a fait patienter l’ONG canadienne « Photographers without Borders », priée de donner des précisions sur son partenariat avec ONU-Femmes. L’ONG affirme que depuis sa création en 2009, elle travaille avec 150 organisations communautaires dans 30 pays pour renforcer leur capacité en matière de communication. Elle se définit elle-même comme une « communauté de photographes et de cinéastes » au service des communautés pour inspirer, grâce à ses écoles entre autres, de nouvelles générations de « raconteurs ». Notre mission, dit-elle, est de faciliter l’accès à l’information des communautés qui, dans le monde entier, contribuent à la réalisation des 17 objectifs de développement durable et de la Déclaration sur les droits des peoples autochtones.
Le Comité des ONG a, en revanche, recommandé le statut consultatif spécial pour 63 ONG dont la française « Fédération internationale d’astronautique- IAF ». Fondée en 1951, l’organisation vise à favoriser le dialogue entre les scientifiques du monde entier et soutenir la coopération internationale dans toutes les activités liées à l’espace. Elle compte plus de 366 organisations membres, y compris toutes les principales agences spatiales nationales, des entreprises et des associations et instituts de 68 pays. L’IAF et le Bureau des affaires spatiales des Nations Unies organisent un atelier annuel qui aborde des sujets qui présentent un intérêt particulier pour les pays.
L’ONG afghane « Afghanistan Democracy and Development Organization », a elle aussi reçu sa recommandation pour un statut consultatif spécial. Elle dit travailler à la promotion des valeurs démocratiques et de l’état de droit en Afghanistan, en suivant une approche intégrée pour mener des projets visant directement l’autonomisation des pauvres par la formation. L’ONG s’attache à la mobilisation des ressources locales, tout en attirant l’attention des donateurs sur les souffrances et la misère du peuple afghan.
Le Comité chargé des ONG peut recommander à l’ECOSOC d’accorder aux ONG le statut consultatif général, le statut consultatif spécial pour l’inscription sur la Liste. Le premier statut est réservé aux grandes ONG internationales, dont les domaines d’action et de travail couvrent la majorité des points contenus dans l’ordre du jour de l’ECOSOC et de ses organes subsidiaires.
Le statut consultatif spécial est octroyé aux ONG travaillant dans un domaine spécifique et qui ne sont concernées que par certaines activités de l’ECOSOC. Enfin, la « Liste » va aux ONG qui ne rentrent dans aucune de ces deux catégories et qui ont plutôt tendance à travailler d’une manière plus technique et/ou restreinte.
Le Comité poursuivra ses travaux demain, jeudi 23 janvier, à partir de 10 heures.
NOUVELLES DEMANDES D’ADMISSION AU STATUT CONSULTATIF OU DE RECLASSEMENT
Octroi du statut consultatif spécial
Les organisations suivantes ont été recommandées pour le statut consultatif spécial:
- Federación Mexicana de Universitarias (Mexique)
- Fondation Jérôme Lejeune (France)
- Foundation for International Development/Relief (Japon)
- Fédération internationale d'astronautique IAF (France)
- Global Business Coalition on HIV/AIDS, Tuberculosis and Malaria (États-Unis)
- Green Moon (Géorgie)
- Habitat Derneği (Turquie)
- Human Impacts Institute, Inc. (États-Unis)
- IMUNA, Incorporated (États-Unis)
- Imagine Empowerment through Music (Israël)
- Incorporated Association Happy People (République de Corée)
- Instituto de Estudios y Divulgación sobre Migración, A.C. (Mexique)
- Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (États-Unis)
- JFMO Servicios en Intermediación Pública A en P (Mexique)
- Khair al Kuwait Charity Organization (Koweït)
- Lidè Foundation (États-Unis)
- Life Project 4 Youth (LP4Y) (France)
- MakeSense (France)
- Milagros Day Worldwide, Inc. (États-Unis)
- Missão Saúde para a Humanidade (Portugal)
- NGO Committee on Sustainable Development- NY Inc (États-Unis)
- National Alliance for Rare Diseases Support (Malte)
- Native Children's Survival (États-Unis)
- Nutrition International (Canada)
- Orchid Project Limited (Royaume-Uni)
- Osdife Osservatorio sulla Sicurezza e Difesa CBRNe (Italie)
- Associação Provedores de Respostas Sociais para o Desenvolvimento- P.R.S.D. (Portugal)
- PEAC Institute A NJ Nonprofit Corporation (États-Unis)
- Parvati.org (Canada)
- Soul Sustainable Progress- SSP (États-Unis)
- Stichting Health Action International (Pays-Bas)
- Stiftelsen Flowminder (Suède)
- Svenska Naturskyddsföreningen (Suède)
- Team Rubicon (Royaume-Uni)
- The ANORW Police & Emergency Services of Ottawa Watershed (Canada)
- The Australian Council of Social Service Incorporated (Australie)
- The Born Free Foundation Limited (Royaume-Uni)
- The Center for Oceanic Awareness, Research, and Education, Inc. (États-Unis)
- The Center for Water Security and Cooperation (États-Unis)
- The Fred Hollows Foundation Limited (Australie)
- The Institute of Chartered Accountants in England and Wales (Royaume-Uni)
- The Institute of Electrical and Electronics Engineers, Inc. (États-Unis)
- The Language Conservancy (États-Unis)
- The Millennium Promise Alliance, Inc. (États-Unis)
- The Promise (République de Corée)
- The Royal Society of London for Improving Natural Knowledge- Known as The Royal Society (Royaume-Uni)
- The independent noncommercial organization "Road safety promotion centre "Movement for safe traffic" (Fédération de Russie)
- Verband der deutschen hoehlen- und Karstforscher e.V. (Allemagne)
- Via Vitae- Associação Portuguesa a Favor da População Sénior (Portugal)
- Višva Guru Díp Hindu Mandir- české hinduistické společenství (République tchèque)
- Women Against Mutilations: WAM (Suisse)
- Women Wage Peace (registered association) (Israël)
- Women for Afghan Women, Inc. (États-Unis)
- World Development Foundation, Inc. (États-Unis)
- World Woman's Christian Temperance Union Inc. (Norvège)
- Worldwide Veterinary Service (Royaume-Uni)
- Yahola Tribal Nation-CSO, Inc. (États-Unis)
- Yedidim for youth and society (Israël)
- Yolse, Santé Publique et Innovation (Suisse)
- Youth Leading Change- Aharai! (Israël)
- Afghanistan Democracy and Development Organization (Afghanistan)
- Sustentabilidad, Educación, Solidaridad- Fundación SES (Argentine)
- Erasmus Student Network (Belgique)
Examen des demandes de statut consultatif
À l’examen de la demande de Foreningen Tryggere Ruspolitikk (Norvège), la Fédération de Russie a voulu savoir si l’ONG reçoit une aide de la société civile. Quels sont ses projets? La même délégation a exigé de Global Action for Trans* Equality Inc. (États-Unis) la liste des pays où elle travaille. Qui sont ses partenaires locaux? A-t-elle l’autorisation des « pays hôtes »? La Libye a voulu des détails sur la sélection des membres de Global Aid for Africa- GAA (États-Unis). Qui sont ses partenaires en Libye?
International Association of Prosecutors- IAP (Pays-Bas) a été priée par Cuba de donner des détails sur la conférence qu’elle a organisée en 2019. Qui y a participé? Combien de pays sont venus? INPUD Limited (Royaume-Uni) a été invitée par la Fédération de Russie de dévoiler ses sources de financement. Ilankai Thamil Sangam, Inc. (États-Unis) a été priée par le Soudan de donner des informations financières actualisées. Comment fera-t-elle pour mener à bien ses projets?
La Chine a souhaité qu’Interfaith Center on Corporate Responsibility (États-Unis) et Interfaith Encounter Association (Israël) de cesser de considérer « Taïwan » et les a priées de « rectifier l’erreur ». Cuba a voulu des détails sur le processus lié aux experts d’International Commission on Violence against Women and Girls, Inc. (États-Unis) en 2018. Qui y a participé, quels en sont les résultats? Y aura-t-il un autre processus cette année? L’ONG a en outre été priée d’envoyer les budgets des trois dernières années.
La Fédération de Russie a voulu des détails sur les activités d’International Funders for Indigenous Peoples Inc.(États-Unis) sur son territoire. La Chine a demandé à l’ONG d’utiliser les noms officiels de « Taïwan » et du « Tibet ». La Fédération de Russie a voulu savoir si International Medical Crisis Response Alliance- Direct operation (États-Unis) travaille en Syrie. Si oui, a-t-elle reçu l’autorisation des autorités syriennes? La Chine a demandé à International Society of Criminology (États-Unis) d’utiliser les noms officiels de « Taïwan » et de « Macao ».
Dans quels pays est présent Internet Sans Frontières (France)? a demandé l’Inde. Cuba a voulu des détails sur les projets et activités de l’ONU en Amérique latine et au Brésil. Quels sont les projets de Les Femmes Michif Otipemisiwak (Canada)? a voulu savoir le Pakistan. Le Burundi a demandé à la Lifelong Learning Platform (Belgique) comment elle fera pour régler son déficit budgétaire de 1 034 dollars. Quelle est la relation de l’ONG avec les organisations internationales qui financent 72% de son budget.
Le Pakistan a demandé la liste des bailleurs de fonds d’Israel Trauma Center for Victims of Terror and War- NATAL (Israël). Quelle est la nature des relations de Nobel Women’s Initiative (Canada) avec ses partenaires. Quelle est la nature des projets? Quel est le niveau de financement des projets? a demandé l’Inde. Comment l’Organisation Européenne des Centres Islamiques- OECI (Suisse) envisage-t-elle sa coopération avec le Bureau de la Haut-Commissaire aux droits de l’homme? a voulu savoir la Libye.
La Turquie a demandé à Panhellenic Union of Cappadocian Associations (Grèce) la liste de ses 52 membres. Cuba a voulu savoir comment PeaceCorea (République de Corée) met en œuvre ses projets sans budget. Qui sont les partenaires de People for Equality and Relief in Lanka Inc (États-Unis)? Dans quels domaines travaillent-ils? a questionné la Chine.
La Chine a aussi prié Photographers without Borders (Canada) de donner des précisions sur son partenariat avec ONU-Femmes. La même délégation a demandé Ray of Hope People (Royaume-Uni) la nature de ses relations avec le Gouvernement du Sri Lanka. La Fédération de Russie a voulu des précisions sur la participation des volontaires au processus de décision de Razom Inc. (États-Unis).
Huit membres de Rotarian Action Group Addiction Prevention (Belgique) ne sont pas connus, a observé le Burundi. Comment fait cette ONG pour travailler avec des « inconnus »? La même délégation a exigé du Réseau européen pour l’Afrique centrale- European Network for Central Africa (Belgique) les détails de ses projets au Burundi et en République démocratique du Congo. Secours Islamique (France) a été prié par Cuba d’apporter des précisions sur les « autres sources qui correspondent à 62% du budget ». Peut-on avoir des détails sur les projets réalisés à l’étranger en 2018 et 2019? Dans quels pays et avec quels partenaires? Cette ONG a collecté en 2018, 25 millions d’euros et 27 millions d’euros en 2019, a noté Cuba.
La Fédération de Russie a demandé à Shurat HaDin- R.A. (Israël) la liste complète des pays où elle travaille. L’ONG s’est-elle enregistrée auprès des autorités locales? Le Nicaragua a voulu des détails sur le financement de Sosyal Akıl Derneği (Turquie). L’Inde a cherché à en savoir plus sur l’étendue de l’aide juridique que South Asian Legal Clinic- Ontario (Canada) apporte aux migrants du Sud.
La Chine a prié Stonewall Equality Limited (Royaume-Uni) d’utiliser le nom officiel de « Taïwan ».
La Chine a demandé à la SuperHealth Inc (États-Unis) d’utiliser le nom officiel de « Taïwan ». L’Inde a voulu connaître la nature des relations entre Tai Studies Center (États-Unis) et Asian Home Care dans l’Iowa. Comment cette ONG préserve-t-elle son indépendance alors que son budget est largement assuré par le Gouvernement? s’est demandé Cuba. Peut-on avoir une liste exhaustive des partenaires de The American India Foundation (États-Unis)? Comment cette ONG compte combler son déficit de 1,7 million de dollars? a interrogé l’Inde.
La Fédération de Russie a exigé de The ONE Campaign (États-Unis) la liste détaillée de ses sources de financement. Quel est le projet sur la défense de la religion de The Oxford Centre for Hindu Studies (Royaume-Uni)? a questionné le Pakistan. Dans quels pays d’Amérique latine Together for Girls, Inc. (États-Unis) est présente? a demandé Cuba.
Uluslararası Doktorlar Derneği (Turquie) a été priée par l’Inde de donner la liste de ses projets en Inde avec des détails sur les financements, les bénéficiaires et les partenaires indiens. Quelles sont les activités de Verein Euro Mea (Suisse) en Russie? a demandé la Fédération de Russie. Quels sont les nouveaux projets et les nouvelles activités de We Effect (Suède)? Peut-on en savoir plus sur la portée de ces projets et leur financement? a demandé l’Inde.
Bahreïn a demandé à Wikimedia Foundation Inc (États-Unis) comment elle recoupe les informations reçues de ses bénévoles. L’Inde a noté que Women’s Earth and Climate Caucus (États-Unis) est entièrement financée par le secteur privé. Peut-on avoir le détail de tous ces financements? Cuba a posé la même question à propos de WomenStrong International (États-Unis).
Il a aussi voulu que l’Aula Abierta (Venezuela) explique le budget qui n’est pas consacré aux projets. Le site Internet de Global Village Forum Chakwal c/o Shaheen Degree College Chappar Bazar Chakwal (Pakistan) ne marche pas, a fait remarquer Israël qui a en outre demandé à l’ONG d’expliquer la différence entre ses recettes et ses dépenses. Comment Grupo de Análisis para el Desarrollo (Pérou) fait-elle pour préserver son indépendance alors que 75% de son budget est assuré par le Gouvernement? a interrogé Cuba.
Comment Mulabi Association Latin American Work Group For Sexual Rights Civil Association (Costa Rica) a pu participer aux manifestions des Nations Unies sans statut consultatif? a demandé la Fédération de Russie. Israël a voulu que The Assembly of Unified Ummah Youth Non-governmental Organization (Iran) exprime sa position sur Israël. Quels sont les projets d’Arms Control Association (États-Unis) en Amérique latine? a voulu savoir Cuba.
La Chine a demandé à l’Associazione European Federation for Freedom of Belief (Italie) la nature de ses relations avec l’association CAP-LC. Bahreïn a voulu des explications sur les raisons du déficit budgétaire de Committee for Justice (Suisse). Quelles sont les activités de la Fondation Mérieux USA, Inc. (États-Unis) dans les Caraïbes? Dans quels pays? a questionné Cuba. La même délégation a prié le Forum international des plateformes nationales d’ONG (France) d’expliquer comment elle peut choisir indépendamment ses projets alors que 75% de son budget est assuré par l’Union européenne.
Débat interactif avec des représentants d’ONG
Au terme de son échange quotidien avec les ONG présentes dans la salle, le Comité a demandé davantage de précisions à l’Association nationale de juristes évangéliques (ANAJURE) (Brésil), Lifelong Learning Platform (Belgique), World Association for Sexual Health (Royaume-Uni) et Centre international pour la paix et les droits de l’homme (CIPADH) (Suisse).
L’Association nationale de juristes évangéliques (ANAJURE) (Brésil) a expliqué à Cuba que le montant des contributions tient compte du statut professionnel d’un membre donné, même si tous les membres ont les mêmes droits. Cuba a souhaité ces précisions parce que le rapport financier de l’ONG montre que 89% du budget est consacré à l’organisation des conférences.
Lifelong Learning Platform (Belgique) a expliqué au Burundi que l’employé payé par le Gouvernement belge bénéficie du programme d’aide à l’employabilité auquel ont accès d’autres ONG belges qui ont déjà un statut consultatif spécial auprès de l’ECOSOC. La Grèce a estimé qu’une réponse écrite au Comité n’est pas nécessaire puisque les explications de l’ONG sont claires. Les réponses orales, a rétorqué le Burundi, n’empêchent en rien une réponse écrite plus élaborée. Une réponse écrite, a renchéri Cuba, peut permettre aux délégations de consulter leur capitale avant de prendre une décision.
World Association for Sexual Health (Royaume Uni) a rappelé qu’elle participe aux débats interactifs du Comité depuis 2014. Après cinq ans, s’est impatienté le Mexique, le Comité devrait considérer que l’organisation a apporté toutes les précisions voulues. Nous attendons une réponse écrite pour mieux examiner les informations, a insisté la Fédération de Russie qui a précisé que les délégués ne siègent pas à titre personnel. Nous avons été créés au Royaume-Uni avant de nous installer aux États-Unis, a expliqué, une nouvelle fois, l’ONG en répondant à la Fédération de Russie qui s’est étonnée de l’inscription dans deux pays. Au Burundi qui demandait des détails sur ses partenaires en Afrique, l’ONG a précisé que l’Afrique du Sud est le seul pays africain dans lequel elle travaille. Nous attendons un rapport des activités menées par le passé dans chez nous, a indiqué le Pakistan.
S’adressant au Centre international pour la paix et les droits de l’homme (CIPADH) (Suisse), la Fédération de Russie a souhaité savoir à quel titre l’ONG avait contribué aux travaux du Conseil des droits de l’homme alors qu’elle n’a pas encore de statut consultatif auprès de l’ECOSOC. Nos chercheurs ont pris part aux travaux en tant qu’« ONG visiteuse », a répondu le Centre. Cuba a demandé des précisions sur la modification des statuts et les liens entre l’ONG et d’autres organisations de la société civile.