La Présidente du Comité de sanctions concernant le Soudan créé par la résolution 1591 (2005), Mme María Cristina Perceval, a fait, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, un bref exposé sur les activités du Comité au cours de ces trois derniers mois.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité s’est penché, cet après-midi, sur l’évolution de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest. Le Chef de la Mission des Nations Unies pour l’action d’urgence contre l’Ebola (MINUAUCE), M. Antony Banbury, a confirmé à ses membres le chiffre de plus 5 400 personnes décédées depuis la déclaration de l’épidémie, il y a huit mois. « Les pays les plus touchés restent le Libéria, la Sierra Leone et la Guinée », a-t-il rappelé, en faisant part de l’inquiétude des acteurs de la réponse à Ebola face à la propagation de la maladie au Mali.
Le 20 novembre 2014, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2140 (2014) a promulgué les modifications spécifiées par les soulignements dans les entrées ci-dessous dans la Liste des personnes faisant l’objet de sanctions – gel des avoirs et interdiction de voyager – conformément aux paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014) du Conseil de sécurité adoptée en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies.
Sous la présidence de la Ministre des affaires étrangères de l’Australie et, en présence de chefs de la Police des Nations Unies, le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, d’inscrire au mandat des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales de l’ONU, des « fonctions de police auxquelles seront confiées des tâches claires, crédibles et réalistes et de leur accorder des ressources suffisantes ».
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de novembre, M. Gary Francis Quinlan (Australie):
Deux mois après l’adoption d’une résolution réagissant au phénomène croissant des combattants terroristes étrangers, le Conseil de sécurité a appelé au renforcement de la coopération à tous les niveaux pour défaire l’État islamique d'Iraq et du Levant (EIIL), encore appelé Daesh, et d’autres entités associées à Al-Qaida.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de novembre, M. Gary Francis Quinlan (Australie):
Le 19 novembre 2014, le Comité des sanctions contre Al-Qaida a approuvé l’ajout des noms de deux entités à sa liste de personnes et entités faisant l’objet de sanctions –gel des avoirs, interdiction de voyager et embargo sur les armes– conformément au paragraphe 1 de la résolution 2161 (2014) du Conseil de sécurité, adoptée en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies.
Les répercussions politiques, sécuritaires et humanitaires de la montée en puissance régionale de l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL) ont été au cœur de la réunion trimestrielle que le Conseil de sécurité consacre aux activités de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI).
À sa deuxième séance officielle du 14 novembre 2014, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1970 (2011) concernant la Libye a tenu avec les représentants de la Libye, de l’Algérie, de l’Égypte, de la Grèce, de l’Italie, de Malte, du Niger, du Soudan, de la Tunisie et de la Turquie auprès de l’Organisation des Nations Unies un débat sur l’application des mesures de sanction imposées par le Conseil de sécurité en rapport avec la Libye (embargo sur les armes, interdiction de voyager, gel des avoirs et mesures liées à des tentatives d’exportation illicite de pétrole brut).