Par 13 voix pour et deux abstentions (Chine et Fédération de Russie) le Conseil de sécurité, a décidé, cet après-midi, de reconduire jusqu’au 15 novembre 2022 son régime d’embargo et de sanctions relatifs à la Somalie.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Lors d’une brève séance tenue cet après-midi, le Conseil de sécurité a décidé à l’unanimité, par sa résolution 2606 (2021), de reconduire pour un mois, jusqu’au 15 décembre 2021, le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) dans les termes prévus aux paragraphes 1 et 2 de sa résolution 2575 (2021), adoptée le 11 mai.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de novembre, M. Juan Ramón de la Fuente Ramírez (Mexique):
La question de la création d’un bureau d’appui de l’ONU à la Force conjointe du Groupe des cinq pays du Sahel (G5 Sahel), récemment proposée par le Secrétaire général, a été vivement débattue ce matin par le Conseil de sécurité, qui a entendu le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix s’exprimer sur les faits nouveaux survenus dans la région depuis le 8 octobre.
Le 13 août 2021, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2140 (2014) a tenu des consultations en vue d’examiner le bilan à mi-parcours que le Groupe d’experts lui a présenté en application du paragraphe 10 de la résolution 2456 (2019).
Le Conseil de sécurité a prorogé, aujourd’hui, d’un an, jusqu’au 15 novembre 2022, le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA). Adoptée par 13 voix pour et 2 abstentions (Chine et Fédération de Russie), la résolution 2605 (2021), long texte de 24 pages, condamne par ailleurs, « dans les termes les plus vifs » toutes les attaques, provocations et incitations à la haine et à la violence, ainsi que les campagnes de désinformation menées, notamment, dans les médias sociaux, contre la MINUSCA et d’autres forces internationales.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de novembre, M. Juan Ramón de la Fuente Ramírez (Mexique):
Le 9 novembre 2021, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2140 (2014) a approuvé l’ajout des entrées ci-après à sa liste relative aux sanctions concernant les personnes et entités visées par les mesures imposées par les résolutions 2140 (2014) et 2216 (2015) du Conseil de sécurité et adoptées en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies.
Alors que la question de la parité entre les genres est souvent débattue et que le Conseil de sécurité traite régulièrement du programme « femmes, paix et sécurité », notamment dans ses résolutions 2518 (2020) et 2538 (2020), le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix a annoncé une bonne nouvelle, ce matin, lors de la réunion d’information annuelle avec les Chefs de la police: avec le soutien des États Membres, a indiqué M. Jean-Pierre Lacroix, la police des Nations Unies a déjà atteint ses objectifs de parité fixés pour 2025.
À l’occasion d’un débat public de haut niveau du Conseil de sécurité sur le thème « Exclusion, inégalités et conflits » organisé par sa présidence mexicaine, le Conseil de sécurité a adopté, aujourd’hui, une déclaration présidentielle dans laquelle il « constate que l’exclusion et l’inégalité peuvent avoir un impact et être des facteurs aggravants dans les situations dont il est saisi ».