Le 13 mai 2022, le Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo a fait aux membres du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1533 (2004) un exposé concernant son rapport final, remis en application du paragraphe 6 de la résolution 2582 (2021).
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de juillet, M. Ronaldo Costa Filho (Brésil):
Le 22 juin 2022, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2206 (2015) concernant le Soudan du Sud a tenu une réunion d’information à l’intention des États Membres durant laquelle le Coordonnateur du Groupe d’experts a présenté aux participants le rapport final du Groupe en date du 28 avril 2022 (S/2022/359).
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois juillet, M. Ronaldo Costa Filho (Brésil):
Le Représentant permanent du Brésil auprès des Nations Unies, l’Ambassadeur Ronaldo Costa Filho, a présenté aujourd’hui à la presse le programme de travail pour le mois de juillet du Conseil de sécurité, qui sera placé sous la présidence tournante de son pays. Prenant acte des profondes divisions entre les membres de l’organe principal du maintien de la paix et de la sécurité internationales, M. Costa Filho a affirmé à plusieurs reprises que la seule manière de trouver des solutions aux graves problèmes dont traite le Conseil était d’amener les gens à la table des discussions, et non d’échanger accusations ou invectives.
Le 30 juin 2022, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1718 (2006) a adopté les modifications indiquées par des mots barrés et/ou soulignés dans l’entrée ci-après de sa liste de personnes et d’entités visées par des sanctions.
En adoptant aujourd’hui par 10 voix pour et 5 abstentions sa résolution 2641 (2022) en application du Chapitre VII de la Charte, le Conseil de sécurité a reconduit jusqu’au 1er juillet 2023 son régime d’embargo sur les armes et de sanctions relatives à la République démocratique du Congo, mais en le modifiant, afin d’alléger le dispositif d’embargo sur les armes et d’étendre les motifs d’impositions de sanctions.
Le Conseil de sécurité a examiné, ce matin, la mise en œuvre de sa résolution 2231 (2015) sur le programme nucléaire iranien, l’occasion pour les participants à la séance -la dernière sous présidence albanaise- de débattre de la revitalisation du Plan d’action global commun (PAGC). Informés par un exposé de Mme Rosemary DiCarlo, Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, de l’état d’avancement des discussions conduites à Vienne pour relancer le Plan et de la nature des activités nucléaires iraniennes les plus récentes, les membres permanents ont exprimé des vues tranchées sur la portée des sanctions contre l’Iran. De leurs côtés, les membres élus ont rappelé leur attachement au droit d’utiliser l’énergie nucléaire à des fins pacifiques et de développement socioéconomique.
Le Conseil de sécurité s’est penché, ce matin, sur la situation politique et sécuritaire en République démocratique du Congo (RDC). Les membres du Conseil ont entendu un exposé exhaustif de la Représentante spéciale du Secrétaire général dans le pays et Cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), Mme Bintou Keita et assisté à un échange de vues tendu entre les représentants congolais et rwandais. La société civile a également fait entendre sa voix, à travers le témoignage déchirant d’une citoyenne rwandaise victime d’actes de barbarie. Les membres du Conseil ont réagi d’une seule voix en partageant leur effroi devant ce récit lu par la directrice d’une association, le Fonds pour les femmes congolaises.
Le Conseil de sécurité a décidé aujourd’hui, par 13 voix pour et 2 abstentions -Chine et Fédération de Russie- de proroger d’un an, jusqu’au 30 juin 2023, le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA)avec les mêmes effectifs maximums de 13 289 militaires et 1 920 policiers et les deux mêmes priorités stratégiques. Les compétences de la Mission en matière d’enquête sur les allégations d’atteintes aux droits de l’homme ont divisé les membres du Conseil et le Mali a fermement rejeté les dispositions concernant la libre circulation des membres de la MINUSMA dans ce domaine.