L’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a publié, aujourd’hui, une nouvelle étude qui indique que les mesures prises pour endiguer la propagation du coronavirus exposent les victimes de la traite à davantage d’exploitation et limitent leur accès à des services essentiels.
En cours au Siège de l'ONU
Affaires humanitaires
Aujourd’hui est le 1er mai, la Journée internationale du travail. Dans son message pour la circonstance, le Secrétaire général souligne que cette année, alors que la pandémie de COVID-19 sévit autour de nous, celles et ceux qui trop souvent peinaient dans l’ombre apparaissent au grand jour.
Le Coordonnateur des secours d’urgence a déclaré, ce matin, devant le Conseil de sécurité, que la nécessité de se préparer à la pandémie de COVID-19 rend encore plus urgente l’accélération de l’acheminement humanitaire en Syrie, par les postes frontières et les routes franchissant les lignes de conflit.
Après sa réunion publique du 21 avril où il avait été alerté du risque d’une « pandémie de la faim », deux ans après l’adoption de la résolution 2417 (2018) sur les conflits et l’insécurité alimentaire, le Conseil de sécurité a publié aujourd’hui une déclaration présidentielle dans laquelle il condamne fermement l’utilisation de la famine comme méthode de guerre et le refus de l’accès de l’aide humanitaire.
L’ONU a, ce matin, obtenu des informations du Gouvernement du Yémen confirmant cinq autres cas de COVID-19 dans le pays. L’ONU demeure profondément préoccupée par le potentiel du virus à submerger rapidement le système de santé déjà surchargé du Yémen.
En Haïti, la pandémie accule de plus en plus d’Haïtiens à un grave niveau de faim. Près de quatre millions de personnes, soit près d’une personne sur trois sur l’île, sont déjà confrontées à une insécurité alimentaire aiguë et ont besoin d’une aide d’urgence.
Deux ans après l’adoption, le 24 mai 2018, de l’historique résolution 2417 par laquelle le Conseil de sécurité s’est prononcé à l’unanimité sur la nécessité de briser le cercle vicieux des conflits et de l’insécurité alimentaire, les responsables du Programme alimentaire mondial (PAM) et de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont alerté aujourd’hui du risque imminent d’une « pandémie de la faim », en même temps que la COVID-19.
Une alliance internationale, constituée de l’ONU, d’organisations gouvernementales et non gouvernementales qui œuvrent pour répondre aux racines de la faim extrême, a publié, aujourd’hui, le Rapport mondial annuel sur les crises alimentaires.
Dans une déclaration conjointe pour marquer le début de la Semaine européenne de la vaccination 2020, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’UNICEF ont noté que le besoin urgent d’un vaccin contre la COVID-19 souligne le rôle central que joue la vaccination dans la protection des vies et des économies.
« Le Yémen ne peut pas faire face à deux fronts en même temps: la guerre et la pandémie de COVID-19 », a prévenu l’Envoyé spécial du Secrétaire général, M. Martin Griffiths, qui, avec le Coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU, M. Mark Lowcock, a parlé aujourd’hui au Conseil de sécurité de l’évolution du conflit yéménite.