Les agences humanitaires indiquent que les besoins dans toute la région du Sahel ont atteint des niveaux sans précédent en raison de l’escalade des conflits, des changements climatiques, de la montée de l’insécurité alimentaire et du prix record des denrées alimentaires. Au total, plus de 30 millions d’hommes, de femmes et d’enfants au Sahel auront besoin d’assistance et de protection en 2022. La guerre en Ukraine va aggraver les souffrances des Sahéliens en faisant grimper encore plus les prix des denrées alimentaires et du carburant.
En cours au Siège de l'ONU
Affaires humanitaires
Soudan: Les agences dans le pays indiquent que les besoins humanitaires atteignent des niveaux sans précédent, compte tenu de la crise économique, de la sécheresse prolongée et des pluies irrégulières, l’année dernière.
Samedi dernier, l’Envoyé spécial pour le Yémen, M. Hans Grundberg, a marqué le début de la trêve de deux mois acceptée au Yémen. Il a souligné l’importance qu’il y a à tirer parti de l’accord pour restaurer un certain niveau de confiance entre les belligérants et reprendre un processus politique visant à mettre fin au conflit.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a indiqué qu’alors que débute du mois de ramadan, la flambée du prix des aliments de base dans les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord dépendants des importations crée des défis de plus en plus grands pour des millions de familles qui luttent déjà pour maintenir la faim à distance. Le PAM a averti que cette année, des millions de personnes auront du mal à acheter même les produits alimentaires les plus élémentaires pour leurs familles, car le conflit en Ukraine a provoqué une augmentation du prix des denrées alimentaires encore plus inquiétante que les niveaux du début de l’année.
L’ONU a salué hier les annonces faites ces derniers jours par la coalition dirigée par l’Arabie saoudite et par les houthistes d’arrêter temporairement les opérations militaires au Yémen, ce qui est conforme à ses appels continus et collectifs à une telle décision.
Incapable d’occuper l’Ukraine, l’agresseur détruit simplement tout ce qu’il peut, a commenté l’Albanie, après que la Coordonnatrice adjointe des secours d'urgence et le Directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (PAM) ont alerté aujourd’hui le Conseil de sécurité de la détresse humanitaire, du scénario du pire ou encore d’une catastrophe dans la catastrophe dans le territoire ukrainien.
La FAO prévient que la Somalie risque la famine si elle vit une mauvaise saison des pluies, si le pouvoir d’achat continue à chuter et si l’aide aux moyens de subsistance des exploitants agricoles ne touche pas les zones les plus préoccupantes. La guerre russo-ukrainienne exerce encore plus de pression sur une Somalie qui importe plus 90% de son blé de la Fédération de Russie et de l’Ukraine.
La Coordonnatrice résidente et Coordinatrice de l’action humanitaire en Ukraine, Mme Osnat Lubrani, a publié une déclaration dans laquelle elle décrit avoir voyagé à travers l’Ukraine ces derniers jours et vu des dommages et des souffrances qu’aucun pays, aucun humain ne devrait jamais subir.
À la majorité des deux-tiers applicable au vote sur « les décisions importantes », selon la Charte des Nations Unies, l’Assemblée générale a adopté aujourd’hui par 140 voix pour, 5 voix contre et 38 abstentions, la résolution sur les conséquences humanitaires de l’agression contre l’Ukraine.
Après sa résolution du 2 mars exigeant le retrait immédiat des forces russes du territoire ukrainien, l’Assemblée générale a repris aujourd’hui sa session extraordinaire d’urgence, ouverte le 28 février, pour examiner un projet de résolution sur « les conséquences humanitaires de l’agression contre l’Ukraine », présenté par ce pays et un autre intitulé plus sobrement « la situation humanitaire découlant du conflit en Ukraine », soumis par l’Afrique du Sud.