AG/PAL/1441

Le Bureau du Comité pour les droits du peuple palestinien préoccupé par la décision d’Israël de qualifier de terroristes six organisations palestiniennes

Le Bureau du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien exprime sa profonde préoccupation face à la décision qu’a prise Israël, le 22 octobre, de désigner six organisations palestiniennes des droits de l’homme et humanitaires comme des « organisations terroristes ».  Il s’agit de Addameer Prisoner Support and Human Rights Association; Al Haq; Defense for Children International – Palestine; Union of Agricultural Work Committees; Bisan Center for Research and Development; et de Union of Palestinian Women’s Committees. 

Certaines de ces organisations sont des partenaires anciens, réputés et fiables du Comité et des Nations Unies.  Elles plaident pour la protection et la promotion des droits des hommes, femmes et enfants palestiniens, aident les prisonniers et respectent l’état de droit dans le Territoire palestinien occupé, face aux violations commises depuis des décennies par Israël, Puissance occupante. 

Le travail de ces organisations et des nombreuses organisations des sociétés civiles israélienne et palestinienne est essentiel à la promotion des droits de l’homme et au respect du droit international dans les efforts collectifs visant une solution juste à la question de Palestine, et une paix et une sécurité durables entre Israéliens et Palestiniens.  En conséquence, le Bureau appelle Israël à respecter les libertés d’association et d’expression et à revenir rapidement sur sa décision de désigner arbitrairement ces groupes comme « organisations terroristes ». 

Le Comité est déterminé à poursuivre ses contacts réguliers avec les partenaires de la société civile, pour l’exécution de son mandat visant la fin de l’occupation du territoire palestinien, y compris Jérusalem-Est, l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, dont le droit à l’autodétermination, et la réalisation de la solution des deux États, dans les frontières de 1967, conformément au droit international, aux résolutions pertinentes des Nations Unies et aux accords antérieurs.

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