Douze membres sont élus ou réélus pour siéger au sein du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes jusqu’au 31 décembre 2018
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Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes
Dix-huitième Réunion des États parties
1re séance - matin
DOUZE MEMBRES SONT ÉLUS OU RÉÉLUS POUR SIÉGER AU SEIN DU COMITÉ POUR L’ÉLIMINATION
DE LA DISCRIMINATION À L’ÉGARD DES FEMMES JUSQU’AU 31 DÉCEMBRE 2018
Les États parties à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes ont élu ou réélu, ce matin, à l’issue d’un vote secret, 12 membres du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes. Ils ont également élu M. Juan Manuel González de Linares Palou, de l’Espagne, à la présidence du Comité, ainsi que Mme Jeanne d’Arc Byaje, du Rwanda, et Mme Dragana Andelić, de la Bosnie-Herzégovine, aux postes de vice-présidents.
Les 12 membres élus ou réélus, en remplacement de ceux dont le mandat expirera le 31 décembre 2014, sont les suivants: Mme Ayşe Feride Acar (Turquie), 150 voix; Mme Gladys Acosta Vargas (Pérou), 134 voix; Mme Bahiya Aljishi (Bahreïn), 100 voix; Mme Magalys Arocha Domínguez, Cuba, 165 voix; Mme Naéla Gabr (Égypte), 124 voix; Mme Ruth Halperin-Kaddari (Israël), 128 voix; Mme Yoko Hayashi (Japon), 140 voix; Mme Lilian Hofmeister (Autriche), 147 voix; Mme Ismat Jahan (Bangladesh), 143 voix; Mme Kheira Mahdjoub-Ouiguini (Algérie), 126 voix; Mme Lia Nadaraia (Géorgie), 126 voix; Mme Pramila Patten (Maurice), 144 voix et Mme Patricia Schulz (Suisse), 142 voix. Elles sont élues pour un mandat de quatre ans allant du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2018 et siègeront à titre personnel au sein du Comité.
Dans une déclaration liminaire, la Directrice intérimaire du Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme à New York, Mme Gaynel Curry, qui s’exprimait au nom du Secrétaire général, a indiqué que depuis la dernière session du Comité en juillet 2012, l’État de Palestine est devenu partie à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, portant ainsi à 188 le nombre des États parties.
Pendant la même période, la Grèce, la République de Moldova et la Serbie ont accepté l’amendement à l’article 20, Paragraphe 1, de la Convention concernant la durée des sessions du Comité, portant ainsi à 69 le nombre des États parties ayant accepté cet amendement. Pour son entrée en vigueur, cet amendement doit être accepté par 126 États parties.
Également depuis juillet 2012, le Comité a examiné 42 rapports soumis par les États parties. Le Comité est actuellement saisi de 41 rapports initiaux et périodiques. Par le biais de son Rapporteur spécial chargé du suivi des observations finales, il a continué à faire en sorte que ces observations finales soient appliquées.
Le Comité a continué également à adopter des déclarations thématiques comme le renforcement des organes du traité, le renforcement de la coopération avec ONU-Femmes, le rôle des femmes dans les processus de transition en Égypte, en Libye et en Tunisie, la santé et les droits sexuels et reproductifs et les droits des femmes dans le programme de développement pour l’après-2015.
Il a aussi poursuivi ses efforts en vue de rationaliser et d’harmoniser ses méthodes de travail pour faire le meilleur usage de son temps et de ses ressources. Il a décidé d’incorporer les lignes directrices sur l’indépendance et l’impartialité des membres des organes de traités sur les droits de l’homme, adoptées par leurs présidents à leur vingt-troisième réunion en 2013, parmi ses règles de procédures. Il a aussi décidé de permettre au public de suivre les dialogues avec les États parties et autres réunions publiques par vidéotransmission, et révisé des paragraphes dans ses observations finales en raccourcissant et en fusionnant plusieurs d’entre eux.
Mme Curry a rappelé que le 9 avril 2014, l’Assemblée générale avait adopté la résolution 68/268 sur le renforcement et l’amélioration du fonctionnement efficace du système des organes conventionnels des droits de l’homme. Cette résolution, a-t-elle précisé, encourage les États parties à continuer d’améliorer leurs efforts pour désigner des experts de haute moralité, compétents et dotés d’une expérience reconnue dans le domaine des droits de l’homme, en particulier dans le domaine régi par la Convention. Elle recommande également que les États parties, le cas échéant, envisagent d’adopter des politiques ou des procédures nationales à l’égard de la nomination des experts candidats aux organes conventionnels des droits de l’homme.
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