L’Assemblée générale s’apprête à discuter des modalités d’un mecanisme pour contrôler le respect des engagements pris en faveur du développement de l’Afrique
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Assemblée générale
Soixante-quatrième session
75e séance plénière – matin
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE S’APPRËTE À DISCUTER DES MODALITÉS D’UN MECANISME POUR CONTRÖLER LE RESPECT DES ENGAGEMENTS PRIS EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE
Dès aujourd’hui, l’Assemblée générale a prié le Président de sa session 2011-2012 d’organiser des consultations informelles sur la création d’un mécanisme permettant de contrôler la suite donnée à tous les engagements pris par les États en faveur du développement de l’Afrique, « le continent le plus touché par les conséquences des crises financière et économique mondiales ».
Dans une résolution* adoptée par consensus et relative aux progrès accomplis dans la mise en œuvre et l’appui international au Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), l’Assemblée cite comme sources de préoccupation la part réduite de l’Afrique dans le commerce international, soit 2% ; la faible proportion de l’aide publique au développement (APD) ; l’alourdissement du fardeau de la dette ; la diminution des flux de capitaux ; et la chute des envois de fonds.
Ce matin, l’Assemblée a également suivi les recommandations de sa Cinquième Commission, en nommant Anupam Ray, de l’Inde, au Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB) pour un mandat allant du 16 mars au 31 décembre 2010.
Elle a aussi pris note du fait que les Îles Marshals et la République dominicaine ont versé les paiements nécessaires pour réduire leurs arriérés en-deçà du seuil spécifié dans l’article 19 de la Charte – droit de vote-.
La résolution sur le NEPAD, qui a été présentée par le Yémen, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, se décline en un dispositif de 45 paragraphes séparés en un chapitre sur les mesures prise par les pays et organisations d‘Afrique, et en un autre sur l’action de la communauté internationale.
L’Assemblée y salue les progrès accomplis par le continent africain en matière de démocratie, de droits de l’homme, de bonne gouvernance et de bonne gestion économique. Elle se félicite aussi des progrès dans la mise en œuvre du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs.
Elle fait de même pour ce qui est des diverses initiatives lancées, ces derniers années, comme le Forum pour la coopération Chine-Afrique, le partenariat stratégique Union européenne-Afrique ou encore le Partenariat G-8-Afrique.
L’Assemblée demande ainsi que le problème de la dette extérieure des pays africains soit réglé « de façon globale et durable » et que les pays du Groupe du G-8 s’acquittent de l’engagement pris de doubler l’aide publique au développement d’ici à 2010.
À propos de l’APD, l’Assemblée se félicite de la détermination à prendre des mesures pour donner effet à tous les engagements au sujet de l’efficacité de l’aide, en continuant d’aligner les mesures d’aide sur les stratégies des pays, en renforçant les capacités institutionnelles, en réduisant les frais de transaction, en éliminant les procédures administratives, en parvenant à ce que l’aide soit moins liée, en améliorant la capacité d’absorption et la gestion financière des pays bénéficiaires et en mettant davantage l’accent sur les résultats en matière de développement.
L’Assemblée invite tous les partenaires de l’Afrique à l’aider à promouvoir des politiques susceptibles d’attirer les investissements nationaux et étrangers et prie le Secrétaire général de prendre des mesure pour renforcer le Bureau du Conseiller spécial pour l’Afrique afin de lui permettre de s’acquitter efficacement de son mandat, notamment en suivant les progrès accomplis dans la satisfaction des besoins particuliers de l’Afrique.
L’Assemblée prend aussi note des mesures prises récemment pour accroître la représentation et la participation des pays en développement au processus international de prises de décisions économiques et de définitions de normes.
Le NEPAD est un cadre stratégique global, complet et intégré visant au développement socioéconomique de l’Afrique. Il a été adopté en 2001 lors du 37ème Sommet de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) dans le but de combler le retard qui sépare l’Afrique des pays développés et d’assurer l’intégration du continent dans l’économie mondiale.
La prochaine réunion de l’Assemblée générale sera annoncée dans le Journal.
* A/64/L.38/Rev.1
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