Le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient a présenté, ce matin, le dix-huitième rapport sur la mise en œuvre de la résolution 2334 (2016) du Conseil de sécurité, en soulignant que le conflit meurtrier du mois dernier entre l’Armée israélienne et le Hamas avait mis en évidence le besoin urgent de rétablir un horizon politique et de redonner espoir aux Palestiniens et aux Israéliens.
En cours au Siège de l'ONU
État de Palestine
Selon nos collègues humanitaires en Éthiopie, la situation sécuritaire au Tigré reste très complexe et extrêmement volatile, avec des combats continus, y compris sur les axes principaux, et des tirs d’artillerie signalés dans plusieurs localités. Les organisations humanitaires disent avoir rencontré des difficultés dans le transport de fournitures médicales, de nourriture et d’autres produits, en particulier dans les zones difficiles d’accès, en raison du refus d'accès.
Au Mozambique, autre urgence oubliée, nos collègues humanitaires affirment que les affrontements dans le nord du pays sont à l’origine de l’une des crises de déplacement qui connaît la croissance la plus rapide au monde. Le nombre de personnes qui ont fui leur foyer à Cabo Delgado a bondi de près de 650% l’année dernière.
Nous suivons avec inquiétude l’évolution de la situation à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Nous exhortons tous les acteurs concernés à faire preuve de retenue pour éviter toute action qui pourrait aggraver encore les tensions. Nous comprenons que des négociations sont en cours. Toutes les questions bilatérales en suspens doivent être résolues pacifiquement, par le dialogue et des moyens diplomatiques.
Une semaine après l’accord de cessez-le-feu qui a mis fin le 21 mai à 11 jours de conflit entre Israéliens et Palestiniens, M. Tor Wennesland, Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, a, ce matin, appelé le Conseil de sécurité à « créer un horizon politique qui permet aux parties de reprendre la voie de négociations constructives ».
Le Saint-Siège a lancé un message de réconciliation à la réunion d’urgence sur la situation à Gaza et en Israël que l’Assemblée générale a clôturée aujourd’hui, après les plus de 70 orateurs de jeudi dernier. « Les peuples du monde prient d’une seule voix pour le jour où “la paix, salaam, shalom” régnera enfin en Terre Sainte et le moment est venu pour les hommes d’État de réaliser cette prière. »
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mai, M. Zhang Jun (Chine):
Le Secrétaire général a lancé un appel à la communauté internationale pour qu’elle travaille avec l’ONU afin de mettre au point un ensemble intégré et solide d’appui pour une reconstruction et un relèvement rapides et durables qui soutiennent le peuple palestinien et renforcent ses institutions.
L’Australie, quarantième orateur de la journée, a été la première à saluer le cessez-le-feu, à la réunion d’urgence que le Président de l’Assemblée générale a convoquée, à la demande de l’Organisation de la coopération islamique, du Groupe des États arabes et du Mouvement des pays non alignés, pour examiner la situation dans le Territoire palestinien occupé, en particulier à Gaza, devenu « un enfer sur terre », selon les mots du Secrétaire général de l’ONU.
Le Forum 2021 des Nations Unies sur la question de Palestine, organisé ce matin par le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien sur le thème « L’appui parlementaire international à la question de Palestine », a voulu mettre en lumière le travail des législateurs en faveur de la cause palestinienne et d’un règlement juste du conflit israélo-palestinien.