Lors de la conclusion, hier à Bruxelles, de la Conférence sur le soutien à l’avenir de la Syrie et de la région, 41 bailleurs de fonds se sont engagés à contribuer 6 milliards de dollars en 2017 pour appuyer les besoins immédiats et à long terme de la Syrie et de la région, ainsi que 3,7 milliards de dollars pour 2018 et au-delà.
En cours au Siège de l'ONU
Syrie
Au lendemain d’informations faisant état de l’utilisation d’armes chimiques en Syrie, à Khan Shaykhun, près d’Edleb, le Conseil de sécurité s’est, ce matin, réuni en urgence à la demande de la France et du Royaume-Uni, affichant, une fois encore, ses divisions sur le dossier syrien.
M. Kim Won-soo, Haut-Représentant pour les affaires de désarmement, a présenté un exposé au Conseil de sécurité au sujet des attaques présumées à l’arme chimique à Khan Shaykhun, dans le sud de la partie rurale d’Edleb, en Syrie. Si cela est confirmé, a-t-il dit, ce serait la plus importante attaque à l’arme chimique en Syrie depuis l’attaque de Ghouta en août 2013.
Le Secrétaire général regrette profondément que les États-Unis aient décidé de retirer leur appui financier au Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), une décision qui pourrait avoir des effets dévastateurs sur la santé des femmes et des filles vulnérables et leurs familles dans le monde entier.
La déclaration suivante a été communiquée aujourd’hui par le Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:
Le Secrétaire général a pris note avec déception et une vive inquiétude de la décision d’Israël de construire de nouvelles colonies de peuplement dans le Territoire palestinien occupé.
Le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Stephen O’Brien, a plaidé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, pour un acheminement sans entraves de l’assistance humanitaire en Syrie afin de venir en aide aux 13,5 millions de civils qui en ont cruellement besoin, avant d’exhorter les parties, réunies cette semaine à Genève, à mettre un terme au « cauchemar syrien » et à « retrouver le sens de l’humanité ».
Alors que la famine menace en Somalie, un nombre croissant d’enfants souffrent de malnutrition aiguë sévère, du choléra ou de diarrhée aqueuse aiguë, indique le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).
Selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), des pénuries d’eau, un assainissement inadéquat, de mauvaises pratiques d’hygiène et la flambée de maladies représentent une menace supplémentaire pour les enfants gravement sous-alimentés dans le nord-est du Nigéria, en Somalie, au Soudan du Sud et au Yémen.
Plus d’un mois après que la famine a été déclarée au Soudan du Sud, et alors que la sécheresse et les conflits armés ravagent le nord-est du Nigéria, la Somalie, le Soudan du Sud et le Yémen, le temps presse pour plus d’un million d’enfants. Selon une nouvelle évaluation des besoins de financement, l’UNICEF aura besoin de près de 255 millions de dollars pour fournir à ces enfants des vivres, de l’eau, des soins, des services d’éducation et de protection dans les prochains mois.