Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) a exprimé, aujourd’hui, sa préoccupation quant à la sécurité des civils à Alep -ceux qui restent dans les zones contrôlées par l’opposition ainsi que ceux qui ont fui vers les zones sous contrôle gouvernemental.
En cours au Siège de l'ONU
Syrie
Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, M. Ra’ad Zeid Al Hussein, a exprimé sa profonde préoccupation par rapport au projet de loi en Israël qui, s’il était adopté, permettrait la « légalisation » rétroactive des prétendus avant-postes israéliens, construits sur des terrains privés palestiniens en Cisjordanie occupée.
L’ONU reste profondément préoccupée par la sécurité, la protection et le bien-être des civils d’Alep, en particulier ceux qui sont encore prisonniers de l’enclave assiégée de l’est d’Alep, y compris des travailleurs humanitaires, dans un contexte où les combats se sont tragiquement répandus et intensifiés au cours des dernières 24 heures, conduisant à des décès et des blessures de dizaines de personnes à l’est et à l’ouest d’Alep.
Au sujet de l’attaque d’un convoi humanitaire à Urum al-Kubra, en Syrie, le Gouvernement a finalement accepté que certains membres de la Commission d’enquête se rendent à Damas. Ils y sont arrivés le week-end dernier pour rencontrer les autorités. Le Gouvernement syrien les a également autorisés à se rendre à Alep.
En raison des votes négatifs de la Chine et de la Fédération de Russie, les membres du Conseil de sécurité ne sont pas parvenus, cet après-midi, à s’entendre sur un projet de résolution qui visait notamment à mettre fin à toutes les attaques menées dans la ville d’Alep pour une période renouvelable de sept jours. Le Venezuela a également voté contre ce texte tandis que l’Angola s’est abstenu.
L’ONU a lancé, aujourd’hui, un appel de fonds pour 22,2 milliards de dollars –l’appel humanitaire global le plus élevé jamais effectué- afin de fournir en 2017 une assistance, une protection et un soutien urgents à près de 93 millions de personnes les plus vulnérables et les plus marginalisées. Stephen O’Brien, le Coordonnateur des secours d’urgence, qui a lancé l’appel depuis Genève, a indiqué que les crises humanitaires actuelles sont les plus graves jamais enregistrées depuis la fondation des Nations Unies.
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), en coordination avec son partenaire, l’ONG Muslim Aid, a intensifié son assistance aux déplacés et aux résidents des villes et villages récemment repris dans l’est de Mossoul. Le HCR a ainsi commencé à distribuer des milliers de couvertures et de draps, maintenant que les températures chutent dans le nord de l’Iraq. À ce jour, plus de 76 000 personnes ont fui depuis le début de l’offensive militaire visant à reprendre Mossoul. À l’heure actuelle, le HCR a six camps prêts à recevoir des déplacés de Mossoul et des villes et villages environnants.
La Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires et Coordonnatrice des secours d’urgence, Mme Valerie Amos, a fait, ce matin devant les membres du Conseil de sécurité, le point sur la situation humanitaire en Syrie.
Dans « une unanimité retrouvée » comme l’a dit la représentante du Luxembourg, coauteur de la résolution 2165 (2014) adoptée aujourd’hui, le Conseil de sécurité a ouvert quatre postes frontière en Syrie et créé un mécanisme de surveillance pour superviser le chargement, dans les installations de l’ONU concernées, de tous les envois de secours humanitaires des organismes humanitaires des Nations Unies et de leurs partenaires, en vue de leur passage en Syrie.
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée du souvenir des victimes de guerre chimique, le 29 avril: