L’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont averti aujourd’hui que plus de la moitié de la population afghane, soit un nombre record de 22,8 millions de personnes, sera confrontée à une insécurité alimentaire aiguë à partir de novembre. Selon le dernier rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire, les effets combinés de la sécheresse, des conflits, de la COVID-19 et de la crise économique ont gravement affecté la vie et les moyens de subsistance des personnes, ainsi que leur accès à la nourriture.
En cours au Siège de l'ONU
Questions d’environnement et de développement durable
Ce matin, le Secrétaire général est intervenu au débat public du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité. Il a déclaré que les femmes sont des consolidatrices de la paix, des agents du changement, des leaders et des activistes, et pourtant elles restent trop souvent à la périphérie des processus de paix officiels et sont exclues des salles où les décisions se prennent.
Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) a publié aujourd’hui son rapport 2021 « Production Gap Report ». Ce rapport révèle que, malgré de plus fortes ambitions climatiques et davantage d’engagements à zéro émission, les gouvernements prévoient toujours de produire plus du double de la quantité de combustibles fossiles en 2030 par rapport à ce qui serait compatible avec la limitation du réchauffement climatique à 1,5°C.
L’UNICEF a rapporté aujourd’hui que le conflit au Yémen vient de franchir une nouvelle étape scandaleuse: 10 000 enfants ont été tués ou mutilés depuis le début des combats en mars 2015. C’est l’équivalent de quatre enfants par jour depuis six ans et demi. Il s’agit bien sûr des cas que l’ONU a pu vérifier. Beaucoup plus de cas de décès et d’enfants blessés ne sont pas enregistrés, sauf pour les familles de ces enfants.
Le Secrétaire général est profondément préoccupé par les violences que l’on a vues aujourd’hui à Beyrouth. L’ONU appelle toutes les parties concernées à cesser immédiatement ces actes de violence et à s’abstenir de toute provocation ou rhétorique incendiaire.
Ce matin, le Secrétaire général s’est exprimé dans un message vidéo lors du segment de haut niveau de la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité, qui se tient à Kunming, en Chine. M. Guterres Il a déclaré que les dommages causés au réseau complexe de la vie qui nous soutient ont déjà eu un impact sur la vie et les moyens de subsistance de millions de personnes, contribuant à la faim, à la maladie et au chômage. « Nous sommes en train de perdre notre guerre suicidaire contre la nature », a-t-il déclaré, ajoutant qu’un cadre mondial pour la biodiversité ambitieux et efficace pour l’après-2020, avec des objectifs et des repères clairs, peut nous remettre sur la bonne voie.
Selon un rapport publié aujourd’hui par l’Organisation météorologique mondiale, les risques liés à l’eau, comme les inondations et les sécheresses, augmentent en raison des changements climatiques. D’après ce rapport, 3,6 milliards de personnes n’ont pas eu un accès suffisant à l’eau au moins un mois par an en 2018. D’ici à 2050, ce chiffre devrait passer à plus de cinq milliards.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré que 15 pays africains –soit près d’un tiers des 54 pays du continent– ont complètement vacciné 10% de leur population.
On trouvera ci-après la déclaration que le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a faite aujourd’hui lors de la manifestation virtuelle de haut niveau sur le thème « L’emploi et la protection sociale aux fins de l’élimination de la pauvreté », convoquée sous l’égide de l’Initiative sur le financement du développement à l’ère de la COVID-19 et au-delà, et soutenue par l’Organisation internationale du Travail (OIT):
NEW YORK – 24 septembre 2021 – Aujourd’hui au Sommet des Nations Unies sur l’énergie, l’ONU et un groupe d’organisations internationales et de gouvernements ont annoncé un pacte pour aider les opérations de paix des Nations Unies à effectuer la transition vers les énergies renouvelables, en réponse à l’engagement du Secrétaire général à atteindre 80% de ces énergies d’ici à 2030, ce qui dépend largement de ces opérations.