Le Secrétaire général prend note des conclusions extrêmement graves de l’enquête conjointe du Haut-Commissariat aux droits de l’homme et de la Commission éthiopienne des droits de l’homme publiée aujourd’hui, qui indique que toutes les parties au conflit au Tigré ont commis des violations du droit international des droits humains, humanitaire et des réfugiés.
En cours au Siège de l'ONU
Questions d’environnement et de développement durable
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) condamne fermement ce qui semble être une attaque délibérée et injustifiable contre ses Casques bleus. Hier après-midi, dans la capitale, Bangui, 10 Casques bleus de l’unité de police constituée égyptienne de la Mission ont été blessés par balles, dont 2 grièvement, par des membres de la Garde présidentielle.
On trouvera, ci-après, le texte de l’allocution du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, prononcée lors du Sommet des dirigeants mondiaux à la vingt-sixième Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatique (COP26), à Glasgow, Royaume-Uni, aujourd’hui:
Éthiopie: L’ONU est extrêmement préoccupée par l’escalade continue des hostilités et de la violence dans le nord du pays, y compris les frappes aériennes menées aujourd’hui dans le Tigré. Plus tôt dans la journée, deux frappes aériennes auraient été menées sur un quartier résidentiel de Mekele, la capitale du Tigré. Selon les premières informations, 6 personnes auraient été tuées et 22 autres blessées.
L’ONU travaille avec ses partenaires pour fournir une assistance vitale à neuf millions de personnes vulnérables dans le pays. Il est essentiel que ces opérations se poursuivent sans entrave pour prévenir une détérioration plus avant de la situation humanitaire et pour ouvrir l’accès de l’aide humanitaire à tous ceux qui en ont besoin dans le pays, y compris les établissements de santé. Entre le mois de janvier et le mois de juin, les organisations humanitaires ont offert à 7,4 millions de personnes protection et assistance.
On trouvera, ci-après, le texte de l’allocution du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, lors de la Réunion de haut niveau sur l’Action climatique pour l’humanité, la planète et la prospérité, à New York, aujourd’hui:
« L’heure est grave. » « Le compte à rebours est enclenché. ». C’est par ces mots préoccupants que le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, et la Directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), Mme Inger Andersen, ont, ce matin, dévoilé aux médias la dernière édition du rapport sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
L’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont averti aujourd’hui que plus de la moitié de la population afghane, soit un nombre record de 22,8 millions de personnes, sera confrontée à une insécurité alimentaire aiguë à partir de novembre. Selon le dernier rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire, les effets combinés de la sécheresse, des conflits, de la COVID-19 et de la crise économique ont gravement affecté la vie et les moyens de subsistance des personnes, ainsi que leur accès à la nourriture.
Ce matin, le Secrétaire général est intervenu au débat public du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité. Il a déclaré que les femmes sont des consolidatrices de la paix, des agents du changement, des leaders et des activistes, et pourtant elles restent trop souvent à la périphérie des processus de paix officiels et sont exclues des salles où les décisions se prennent.
Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) a publié aujourd’hui son rapport 2021 « Production Gap Report ». Ce rapport révèle que, malgré de plus fortes ambitions climatiques et davantage d’engagements à zéro émission, les gouvernements prévoient toujours de produire plus du double de la quantité de combustibles fossiles en 2030 par rapport à ce qui serait compatible avec la limitation du réchauffement climatique à 1,5°C.