Instrument de défense des droits de l’homme ou d’ingérence, la responsabilité de protéger divise l’Assemblée générale
L’Assemblée générale a terminé ce matin son débat, entamé hier, sur la question intitulée « La responsabilité de protéger et la prévention du génocide, des crimes de guerre, du nettoyage ethnique et des crimes contre l’humanité ». Signe de la controverse qui entoure cet engagement depuis 2005, une quinzaine de délégations se sont succédé à la tribune pour juger insuffisantes les mesures mises en place pour institutionnaliser ce concept ou au contraire dénoncer un « instrument d'ingérence dans les affaires intérieures » des États.