Ce matin, au Siège de l’ONU, le Secrétaire général a reçu le nouveau rapport sur la crise mondiale de l’eau des mains du Groupe de haut niveau sur l’eau, composé de 11 chefs d’État et d’un conseiller spécial. À l’heure actuelle, plus du tiers de la population mondiale est affectée par la pénurie d’eau.
En cours au Siège de l'ONU
Libye
Le 7 mars 2018, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1970 (2011) concernant la Libye a reçu une lettre du Coordonnateur du Groupe d’experts sur la Libye dans laquelle le Groupe s’est dit extrêmement préoccupé par des articles parus dans les médias citant, souvent de façon erronée et hors contexte, des extraits du rapport d’activité non encore publié, établi par le Groupe en application du paragraphe 14 de la résolution 2362 (2017), voire reproduisant l’intégralité du rapport. Le Groupe a estimé que cela non seulement mettait en péril les enquêtes menées par le Groupe mais suscitait une préoccupation grandissante quant à la sécurité de ses travaux.
Le Secrétaire général suit de près les attaques perpétrées, ce matin, contre l’ambassade de France et l’état-major de l’armée dans la capitale du Burkina Faso. Il s’est entretenu dans la matinée, par téléphone, avec le Président du Burkina Faso pour lui faire part de sa solidarité. Il a fermement condamné les attaques et s’est préoccupé des morts et des blessés qu’elles auraient occasionnés. Les Nations Unies sont en contact avec les autorités à qui elles ont exprimé leur solidarité.
En Libye, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) se dit profondément préoccupé par l’intensification du conflit armé à Sebha, dans le sud du pays, la semaine dernière. Au moins six civils ont été tués et plusieurs autres ont été blessés depuis le début des hostilités à Sebha, début février, et l’hôpital principal de la ville a été frappé par des tirs croisés à plusieurs reprises au cours de cette période.
Après les opérations militaires menées dimanche dans la Ghouta orientale, en Syrie, qui ont coûté la vie à 30 personnes, les informations données par nos partenaires humanitaires et d’autres sources dignes de foi indiquent que les combats se poursuivent ce matin et qu’il y a des bombardements dans les deux sens entre la Ghouta orientale et Damas. L’ONU est prête à faire passer des convois acheminant les secours dans la Ghouta orientale et à évacuer des centaines de victimes, dès que les conditions de sécurité le permettront. Dans la situation actuelle, ce n’est tout simplement pas possible.
Conformément à l’initiative du Secrétaire général sur la transparence dans les cas d’exploitation et d’atteintes sexuelles dans le système des Nations Unies, le Porte-parole a indiqué que du 1er octobre au 31 décembre 2017, l’ONU a reçu 40 allégations de toutes ses entités et partenaires. Toutes les allégations n’ont pas encore été pleinement vérifiées et beaucoup d’entre elles sont à la première phase d’évaluation.
Le 9 février 2018, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1970 (2011) concernant la Libye a tenu des consultations pour examiner le rapport d’activité de son Groupe d’experts, présenté en application des dispositions du paragraphe 14 de la résolution 2362 (2017).
Le 2 février 2018, le Comité a adopté les modifications (indiquées par des mots biffés ou soulignés) apportées à l’entrée ci-dessous inscrite sur la Liste des personnes et entités visées par le gel des avoirs, l’interdiction de voyager et les autres mesures relatives aux tentatives d’exportation illicite de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, depuis la Libye (Liste relative aux sanctions contre la Libye), prévues aux paragraphes 15 et 17 de la résolution 1970 (2011), au paragraphe 19 de la résolution 1973 (2011) ou au paragraphe 10 de la résolution 2146 (2014), et prorogées et modifiées au paragraphe 2 de la résolution 2362 (2017) du Conseil de sécurité, adoptées en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies.
Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a lancé aujourd’hui un appel de fonds d’un montant de 3,6 milliards de dollars pour fournir une aide humanitaire vitale en 2018 à 48 millions d’enfants touchés par des conflits, des catastrophes naturelles et d’autres situations d’urgence dans 51 pays différents. Les conflits qui durent depuis des années continuent de se complexifier, entraînant de nouvelles vagues de violence et de déplacements de populations et perturbant la vie des enfants.
Le 26 janvier 2018, le Comité a renouvelé l’inscription de l’entité ci-après sur la Liste des personnes et entités visées par le gel des avoirs, l’interdiction de voyager et les autres mesures relatives aux tentatives d’exportation illicite de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, depuis la Libye (Liste relative aux sanctions contre la Libye), prévues aux paragraphes 15 et 17 de la résolution 1970 (2011), au paragraphe 19 de la résolution 1973 (2011) et au paragraphe 10 de la résolution 2146 (2014), et prorogées et modifiées au paragraphe 2 de la résolution 2362 (2017) du Conseil de sécurité, adoptées en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies. Le Comité a également adopté les modifications apportées à l’inscription (indiquées par des mots biffés ou soulignés).