Un échange d’une rare intensité sur la situation des droits de l’homme, notamment au Xinjiang et à Hong Kong, a opposé aujourd’hui deux camps parmi les États Membres au deuxième jour des travaux de la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles.
En cours au Siège de l'ONU
Droits humains
Réunis en personne dans la vaste salle de l’Assemblée générale, mais à bonne distance les uns des autres, les membres de la Troisième Commission en charge des questions sociales, humanitaires et culturelles ont entamé, aujourd’hui, les travaux de leur soixante-quinzième session en alertant, à l’occasion du débat général, sur les effets de la pandémie de COVID-19 sur les droits de l’homme et les libertés fondamentales, notamment ceux des groupes les plus vulnérables, mais aussi sur le développement des pays les moins avancés.
Le Conseil de sécurité a adopté aujourd’hui, à l’unanimité de ses 15 membres, la résolution 2546 (2020) par laquelle il autorise les États, pour une nouvelle période de 12 mois, à poursuivre, au large des côtes libyennes, les opérations de lutte contre le trafic de migrants et la traite d’êtres humains, conformément à la résolution 2240 (2015).
Le Bureau des droits de l’homme des Nations Unies a appelé, aujourd’hui, à une action urgente pour améliorer la situation difficile des migrants qui tentent de traverser la Méditerranée centrale, à la recherche d’une sécurité en Europe, et pour s’attaquer aux conditions choquantes qu’ils vivent en Libye, en mer et, souvent, à leur arrivée en Europe.
Ce matin, le Secrétaire général a prononcé un discours à une manifestation parallèle sur « les défis futurs de la participation, des droits de l’homme et de la gouvernance ». Il a déclaré que pour surmonter les multiples crises auxquelles ils sont confrontés, les leaders politiques doivent privilégier des approches fondées sur l’unité, la solidarité et la compassion.
Le Secrétaire général s’est exprimé ce matin lors de la visioconférence publique du Conseil de sécurité portant sur la gouvernance mondiale après la pandémie de COVID-19. Le Secrétaire général a déclaré que la pandémie est clairement un test pour la coopération internationale, un test auquel nous avons essentiellement échoué. Il a attribué cela à un manque de préparation, de coopération, d’unité et de solidarité au niveau mondial.
Climat: Lors de la Conférence commémorative Darbari Seth en Inde, le Secrétaire général a souligné que l’énergie propre et la réduction du fossé en matière d’accès à l’énergie constituaient des initiatives rentables et qu’elles représentaient la clef de la croissance et de la prospérité. Il a déclaré que le soutien continu aux combustibles fossiles dans de nombreux endroits du monde était profondément troublant et a réitéré son appel à tous les pays du G20, y compris l’Inde, à investir dans une transition propre et verte alors qu’ils se remettent de la pandémie COVID-19.
Le Bureau de la coordination des activités de développement des Nations Unies annonce un nouveau portail de données retraçant le travail des équipes des Nations Unies dans le cadre de la lutte contre la COVID-19 dans 162 pays et territoires.
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la Journée internationale de commémoration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou de leurs convictions, célébrée le 22 août:
Le Groupe de travail du Conseil de sécurité sur les enfants et les conflits armés a décidé, à l’occasion de l’examen du quatrième rapport du Secrétaire général sur le sort des enfants dans le contexte du conflit armé en Colombie (S/2019/1017), d’adresser, sous la forme d’une déclaration publique de son président, le message suivant :