La Troisième Commission chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles a entamé aujourd’hui son imposant examen de la promotion et de la protection des droits de l’homme, et de l’application des instruments aux situations spécifiques de pays, entendant à cette occasion plusieurs titulaires de mandats qui, l’un après l’autre, ont évoqué les répercussions préjudiciables de la pandémie de COVID-19 sur les personnes et leurs travaux.
En cours au Siège de l'ONU
Droits humains
La Division de la réduction des risques de catastrophes a publié aujourd’hui un rapport indiquant qu’il y a eu une augmentation spectaculaire des catastrophes au cours des 20 dernières années, expliquée par une augmentation des catastrophes liées au climat, y compris des événements météorologiques extrêmes.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a achevé, cet après-midi, son débat général, l’occasion pour les délégations de s’inquiéter, une fois encore, de l’état d’un monde secoué par les conséquences de la pandémie de COVID-19 qui a « exacerbé les vulnérabilités », ainsi que de l’impact de la maladie sur le respect des droits.
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) s’est félicitée de la désignation d’un Gouvernement de transition au Mali, après plusieurs semaines de négociations. La Mission s’est également félicitée de la levée des sanctions imposées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ajoutant que toutes les conditions étaient désormais réunies pour commencer à travailler sérieusement au cours des 18 prochains mois afin de mettre en œuvre la Charte de transition et de préparer la tenue des élections.
Un échange d’une rare intensité sur la situation des droits de l’homme, notamment au Xinjiang et à Hong Kong, a opposé aujourd’hui deux camps parmi les États Membres au deuxième jour des travaux de la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles.
Réunis en personne dans la vaste salle de l’Assemblée générale, mais à bonne distance les uns des autres, les membres de la Troisième Commission en charge des questions sociales, humanitaires et culturelles ont entamé, aujourd’hui, les travaux de leur soixante-quinzième session en alertant, à l’occasion du débat général, sur les effets de la pandémie de COVID-19 sur les droits de l’homme et les libertés fondamentales, notamment ceux des groupes les plus vulnérables, mais aussi sur le développement des pays les moins avancés.
Le Bureau des droits de l’homme des Nations Unies a appelé, aujourd’hui, à une action urgente pour améliorer la situation difficile des migrants qui tentent de traverser la Méditerranée centrale, à la recherche d’une sécurité en Europe, et pour s’attaquer aux conditions choquantes qu’ils vivent en Libye, en mer et, souvent, à leur arrivée en Europe.
Le Conseil de sécurité a adopté aujourd’hui, à l’unanimité de ses 15 membres, la résolution 2546 (2020) par laquelle il autorise les États, pour une nouvelle période de 12 mois, à poursuivre, au large des côtes libyennes, les opérations de lutte contre le trafic de migrants et la traite d’êtres humains, conformément à la résolution 2240 (2015).
Ce matin, le Secrétaire général a prononcé un discours à une manifestation parallèle sur « les défis futurs de la participation, des droits de l’homme et de la gouvernance ». Il a déclaré que pour surmonter les multiples crises auxquelles ils sont confrontés, les leaders politiques doivent privilégier des approches fondées sur l’unité, la solidarité et la compassion.
Le Secrétaire général s’est exprimé ce matin lors de la visioconférence publique du Conseil de sécurité portant sur la gouvernance mondiale après la pandémie de COVID-19. Le Secrétaire général a déclaré que la pandémie est clairement un test pour la coopération internationale, un test auquel nous avons essentiellement échoué. Il a attribué cela à un manque de préparation, de coopération, d’unité et de solidarité au niveau mondial.