Principe « à la portée incertaine », « politisé », faisant l’objet « d’abus ». Certaines délégations n’ont pas épargné leurs critiques aujourd’hui, devant la Sixième Commission, chargée des questions juridiques, contre le principe de compétence universelle, qui fait l’objet de « débats difficiles » depuis plus de 10 ans maintenant au sein de la Commission.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a commencé aujourd’hui à se prononcer sur les 73 projets de résolution et de décision portant sur l’ensemble des points à l’ordre du jour de sa soixante-quinzième session et qui seront soumis dans quelques semaines à l’Assemblée générale réunie en séance plénière.
Ce matin, alors que la liste des intervenants au débat général conjoint de la Commission de questions politiques spéciales et de la décolonisation parvenait à sa fin, deux questions ont dominé ses délibérations, à savoir la situation au Sahara occidental et les activités de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
Dans les propos que le Président de la Cour internationale de Justice (CIJ) a tenus hier, les délégations ont décelé avec satisfaction une confiance accrue dans cette « institution essentielle pour la paix et l’ordre juridique international ».
Le Président de la Cour pénale internationale (CPI), M. Chile Eboe-Osuji a prononcé, aujourd’hui, devant l’Assemblée générale, un vibrant plaidoyer en faveur de la Cour qui, bien que perfectible, a réussi, depuis sa création dans les années 90 lors d’un « moment de lucidité de l’histoire », à desserrer le « joug de la tyrannie » et à planter fermement « le drapeau de l’établissement des responsabilités ». « Serait-il possible aujourd’hui de créer la CPI au vu des circonstances géopolitiques? », a demandé le Président.
Il y a 75 ans, le 24 octobre 1945, « au milieu des décombres et des ruines de la Deuxième Guerre mondiale », les dirigeants ont fait montre d’« audace » en créant l’ONU, a déclaré, aujourd’hui, le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la cérémonie marquant la Journée des Nations Unies qui a été suivie par la reprise de la réunion de haut niveau sur le soixante-quinzième anniversaire de l’Organisation.
La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a été saisie cet après-midi des rapports du Comité des relations avec le pays hôte et du Comité spécial de la Charte des Nations Unies et du raffermissement du rôle de l’Organisation.
À la Quatrième Commission (questions politiques spéciales et de la décolonisation) cet après-midi, plusieurs délégations sont revenues sur la question de l’élimination du colonialisme, « une question urgente » pour celle de Sainte-Lucie, qui a rappelé le rôle joué par l’ONU dans le processus d’autodétermination de son propre pays.
Les relations bilatérales entre le Soudan et le Soudan de Sud ont continué de se réchauffer mais le processus de paix n’a pas beaucoup avancé à Abyei, où la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies (FISNUA) est toujours soumise à des blocages qui nuisent à l’exécution de son mandat, ont constaté ce matin les membres du Conseil de sécurité.
La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a connu une fin de débat houleuse sur l’état de droit aux niveaux national et international, avec des échanges très vifs entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan sur la situation dans le Nagorno-Karabakh et la charge de la Fédération de Russie qui a qualifié le rapport du Secrétaire général sur l’état de droit de « compilation bateau ».