Le Conseil de sécurité s’est penché, ce matin, sur les effets humanitaires de la dégradation de l’environnement dans un monde où, a dénombré la France, on compte quelque 2 500 conflits liés aux combustibles fossiles, à l’eau, à la nourriture et aux terres.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Communiqués de presse
À l’occasion d’un débat public, mais toujours réalisé en visioconférence pour cause de COVID-19, consacré à la mise en œuvre de la résolution 2417 (2018) sur la relation entre les conflits armés et la violence et l’insécurité alimentaire, plusieurs hauts responsables des Nations Unies sont venus, cet après-midi, tirer la sonnette d’alarme devant le Conseil de sécurité face à l’aggravation de la situation alimentaire dans les zones de conflit, du fait de la pandémie.
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, a indiqué devant le Conseil de sécurité, à l’occasion de la séance mensuelle sur la situation humanitaire en Syrie, que l’ONU devrait avoir les capacités suffisantes pour gérer, au point de passage de Bab el-Haoua, les flux d’aide transfrontalière vers le Nord-Ouest syrien qui ont augmenté depuis la fermeture du point de passage de Bab el-Salam.
Le Conseil de sécurité, réuni ce matin en visioconférence sous la présidence du Niger, a examiné la situation au Soudan du Sud où la confluence de violences intercommunautaires persistantes, de la pandémie et des inondations saisonnières au cours d’une deuxième année consécutive dans certaines régions a exacerbé une situation humanitaire déjà déplorable.
Le Président du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan, M. Sven Jürgenson, de l’Estonie, a informé le Conseil de sécurité, cet après-midi, de l’instabilité et de la détérioration de la situation sécuritaire au Darfour et dans d’autres régions du Soudan.
Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, M. Jean-Pierre Lacroix, a indiqué, ce matin lors d’un débat devant le Conseil de sécurité, que ces opérations, « véritable ADN de l’ONU », selon l’expression de la France, ont connu des « progrès tangibles » au cours des dernières années dans les domaines cruciaux de la performance, de la parité des sexes, du professionnalisme et de la sécurité.
Sept ans après les attaques chimiques de la Ghouta et l’adoption de la résolution 2118 (2013), plusieurs questions restent sans réponse quant à l’état des stocks d’armes chimiques de la Syrie.
Le 10 septembre 2020, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés a promulgué les modifications spécifiées par les biffures et les soulignements dans les entrées ci‑dessous sur sa Liste des individus et entités faisant l’objet de sanctions –gel des avoirs, interdiction de voyager et embargo sur les armes– conformément au paragraphe 1 de la résolution 2368 (2017) du Conseil de sécurité et adoptées en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies:
Trois secrétaires généraux adjoints ont défilé, ce matin, devant le Conseil de sécurité pour faire un premier bilan de la résolution 2532 (2020). Adoptée à l’unanimité le 1er juillet 2020, celle-ci appelle à la cessation générale et immédiate des hostilités dans toutes les situations de conflit afin de faire face à la pandémie de COVID-19.
La Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a fait part, ce matin devant le Conseil de sécurité, de son ambition de faire de l’OIF un « acteur de poids » du maintien de la paix, après 50 années de coopération fructueuse dans ce domaine avec l’ONU et les organisations régionales.