Avant d’annoncer les trois réunions qu’il entend convoquer dès l’ouverture du débat de haut niveau de la soixante-treizième session de l’Assemblée générale, le 25 septembre, le Secrétaire général de l’ONU a appelé, aujourd’hui, à la pleine mise en œuvre de l’accord signé entre la Fédération de Russie et la Turquie sur la création d’une zone tampon démilitarisée dans la région d’Edleb, en Syrie, qui pourrait sauver de la catastrophe trois millions de civils, dont un million d’enfants.
En cours au Siège de l'ONU
Conférences de presse
Septembre sera le mois des « premières fois » au Conseil de sécurité, a annoncé celle qui en présidera les travaux mensuels, la Représentante permanente des États-Unis auprès des Nations Unies.
En août, la situation au Myanmar et la question de la médiation et du règlement des différends figureront au « premier plan » des travaux du Conseil de sécurité, a annoncé, cet après-midi, la Représentante permanente du Royaume-Uni, Mme Karen Pierce, qui assurera la présidence mensuelle de l’organe de l’ONU chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales.
Plaidoyer en faveur des migrants, guerre ouverte au harcèlement sexuel au sein de l’Organisation et initiative pour la coopération numérique: tels ont été les principaux thèmes développés, aujourd’hui, par le Secrétaire général de l’ONU, lors de sa première conférence de presse à New York depuis le 16 janvier dernier.
Le représentant permanent de la Suède, M. Olof Skoog, dont le pays préside le Conseil de sécurité en ce mois de juillet, a présenté, cet après-midi, le programme de travail mensuel du Conseil, évoquant les trois « cibles mouvantes » à considérer: la Syrie, le Yémen et le Soudan du Sud, des pays dont il faut suivre la situation en permanence, et où les crises « portent atteinte à la crédibilité du Conseil de sécurité ».
Le Conseil de sécurité aura, en juin, sous la présidence de la Fédération de Russie, un programme de travail chargé, qui s’est ouvert, dès cet après-midi, avec une réunion consacrée à la détérioration de la situation à Gaza. Au titre des faits importants, cinq membres non permanents du Conseil de sécurité doivent être élus le 8 juin.
Après un mois d’avril marqué pas un temps record passé en séances publiques -plus de 58 heures-, le Conseil de sécurité aura, en mai, sous la présidence de la Pologne, un ordre du jour une nouvelle fois très chargé, marqué par au moins 17 séances d’information, un débat du conseil et deux débats publics, qui porteront sur le respect du droit international dans le maintien de la paix et sur la protection des civils en temps de conflit armé.
Sous la présidence du Pérou, le Conseil de sécurité aura en avril un ordre du jour chargé, marqué par quatre débats, dont trois ouverts aux États non membres, ainsi qu’une dizaine de réunions d’information, dont une de haut niveau sur la consolidation et la pérennisation de la paix. Le Conseil devra aussi se prononcer sur le renouvèlement des opérations de maintien de la paix au Sahara occidental et en Haïti et tenir sa retraite annuelle avec le Secrétaire général.
Le programme de travail du Conseil de sécurité est, ce mois-ci, marqué par un débat public sur les opérations de maintien de la paix et plusieurs réunions sur la situation au Moyen-Orient, en particulier en Syrie, a annoncé devant la presse, cet après-midi, le Représentant permanent des Pays-Bas, M. Karel Jan Gustaaf van Oosterom, dont le pays préside l’organe chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales pour la sixième fois de son histoire. « La dernière fois que les Pays-Bas ont assumé la présidence du Conseil était en novembre 2000 », a-t-il précisé.
Deux temps forts marqueront, en février, les activités du Conseil de sécurité: une séance d’information publique consacrée au conflit israélo-palestinien en présence du Président de l’Autorité palestinienne, M. Mahmoud Abbas, et un débat public sur les méthodes de travail de l’organe chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales.