L’Assemblée générale a soumis aujourd’hui pour la première fois à un vote le rapport annuel d’activités de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Après l’exposé du Directeur général de l’Agence, les délégations ont eu l’occasion de commenter l’accord sur le nucléaire iranien.
En cours au Siège de l'ONU
Plénière
Avant d’examiner le rapport annuel du Conseil des droits de l’homme et de mettre l’accent sur le droit au développement comme droit aussi fondamental que les autres, la majorité des États, qui se sont exprimés aujourd’hui, à l’Assemblée générale ont condamné avec force les attaques terroristes qui viennent de frapper Bagdad, Beyrouth et Paris, « des actes ignobles que rien, absolument rien ne saurait justifier », ont insisté des pays comme le Gabon, l’Iran, au nom du Mouvement des pays non alignés, ou l’Australie.
L’Assemblée générale a prié ce matin le Secrétaire général d’ajouter au contrat de mission de tous les hauts fonctionnaires de l’ONU un nouvel indicateur portant sur le respect des délais de publication des documents destinés aux organes intergouvernementaux et à ses commissions. Outre cette résolution, l’Assemblée a adopté sans vote quatre autres textes recommandés par sa Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires.
Clinique, dépourvu d’analyse et limité à une énumération chronologique des réunions, le rapport annuel du Conseil de sécurité à l’Assemblée générale ne peut en l’état réellement servir l’interaction entre le Conseil et les 178 États qui n’y siègent pas, ont dénoncé ce matin les délégations.
L’Assemblée générale a pourvu ce matin des sièges vacants au Conseil économique et social (ECOSOC), à la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international (CNUDCI) et au Comité des conférences.
La Cour pénale internationale (CPI) doit pouvoir compter sur des ressources suffisantes pour mener à bien son travail qui ne cesse de s’alourdir, ont prévenu aujourd’hui de nombreux États, à la reprise du débat sur les activités de la CPI qui a, une nouvelle fois, essuyé les critiques du Kenya.
Les Présidents de la Cour pénale internationale (CPI) et de la Cour internationale de Justice (CIJ) ont présenté aujourd’hui leurs rapports annuels à l’Assemblée générale, soulignant respectivement le manque de suivi par le Conseil de sécurité des affaires qu’il renvoie à la CPI et les ressources limitées de la CIJ.
L’Assemblée générale a insisté, ce matin, sur la nécessité d’éliminer les formes contemporaines d’asservissement telles que la traite des femmes et des filles et le travail forcé des enfants, en se félicitant de l’installation du Mémorial permanent dédié aux victimes de l’esclavage au Siège de l’ONU à New York.
« L’affaire John Ashe », du nom du Président de la soixante-huitième session de l’Assemblée générale, accusé par la police new yorkaise d’« avoir transformé l’ONU en une plateforme de profit », a donné aujourd’hui une résonnance particulière au débat que l’Assemblée a tenu sur la revitalisation de ses travaux.
Un Conseil de sécurité plus représentatif, plus adapté aux réalités contemporaines et plus à même de répondre rapidement aux situations? Toutes les délégations s’accordent sur ce point. En revanche, leurs débats ont montré aujourd’hui qu’après 20 ans de discussions, elles sont encore loin du consensus, notamment sur l’ampleur de l’élargissement des deux catégories de membres du Conseil, en particulier celle des permanents, et sur le droit de veto.