Entre la poursuite de la colonisation israélienne, la propagation de la pandémie de COVID-19 et l’augmentation des violences réciproques, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient a, cet après-midi, dressé au Conseil de sécurité un tableau très sombre de l’évolution du conflit israélo-palestinien sur le terrain.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
« De nombreux dirigeants politiques ont reconnu que le multilatéralisme est le système le plus efficace pour s’attaquer aux défis mondiaux comme la pandémie ou les changements climatiques », s’est réjoui le Président de cette soixante-quinzième session de l’Assemblée générale, M. Volkan Bozkir, dans son discours de clôture du débat général.
La paralysie de la diplomatie en ces temps de pandémie de COVD-19 a continué de préoccuper les délégations au cinquième jour du grand rendez-vous qu’est le débat général de l’Assemblée générale, organisé virtuellement cette année.
Le quatrième jour du débat général de l’Assemblée générale, toujours rythmé par les vidéos préenregistrées des chefs d’État et de gouvernement, a été marqué par le « retour » du pape François, cinq ans après sa dernière intervention en personne à la tribune.
Alors que s’organise au Soudan la transition entre l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) et la Mission intégrée des Nations Unies pour l’assistance à la transition au Soudan (MINUATS), deux secrétaires généraux adjoints sont venus aujourd’hui présenter au Conseil de sécurité les derniers développements dans le pays, marqués par l’accord de paix conclu le 31 août à Djouba entre le Gouvernement et les principaux groupes armés du Darfour, mais aussi de nombreux défis aggravés par la pandémie de COVID-19.
Le Conseil de sécurité a reconduit ce matin jusqu’au 25 septembre 2021 le mandat de la Mission de vérification des Nations Unies en Colombie, chargée de contrôler la mise en application, par le Gouvernement colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie – Armée populaire (FARC-EP), de l’Accord final.
Au troisième jour du débat général de l’Assemblée générale, les répercussions sans précédent de la pandémie de COVID-19 figuraient une fois de plus au centre des préoccupations des États Membres, dont une majorité de Chefs d’États africains qui ont plaidé pour un appui à la relance de leurs économies.
Alors que la première journée du débat général de l’Assemblée générale a été marquée par des déclarations sombres et alarmantes, ce sont les appels à la « solidarité » et à une « mondialisation de la compassion », selon l’expression de la Présidente slovaque, qui ont semblé dominer, lors de cette deuxième journée, les interventions d’une trentaine de chefs d’État et de gouvernement, consacrées en grande partie au défi sans précédent que constitue la pandémie de COVID-19.
C’est dans le format sans précédent de déclarations retransmises par vidéo devant une salle de l’Assemblée générale sans public et peuplée seulement de quelques délégués que s’est ouvert aujourd’hui le débat de haut niveau de cette session du soixante-quinzième anniversaire de l’ONU.
L’ambiance était solennelle, mais la salle semblait vide. Dans l’enceinte de l’Assemblée générale, face à un auditoire singulièrement clairsemé, la cérémonie tant attendue, dépourvue du faste onusien des grands jours, contrastait avec la portée historique monumentale de l’évènement: la célébration du soixante-quinzième anniversaire des Nations Unies, marquée par l’adoption d’une déclaration politique qui accorde une large place à la revitalisation du multilatéralisme.