Répondant favorablement à une demande du Gouvernement iraquien*, le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, à l’unanimité de ses 15 membres, de proroger jusqu’au 18 septembre 2021 le mandat du Conseiller spécial et de l’Équipe d’enquêteurs chargés de recueillir des éléments de preuve concernant des actes susceptibles de constituer des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité ou des crimes de génocide commis par l’EIIL (Daech) sur le territoire iraquien, conformément à sa résolution 2379 (2017).
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Lors de la réunion mensuelle du Conseil de sécurité consacrée au processus politique en Syrie, tenue une nouvelle voie sous forme de visioconférence pour cause de COVID-19, l’Envoyé spécial pour la Syrie a voulu, ce matin, voir dans la tenue, fin août, de la troisième session de la Commission constitutionnelle syrienne -après neuf mois d’interruption- une « lueur d’espoir ».
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de septembre, M. Abdou Abarry (Niger):
À l’occasion d’un débat public, mais toujours réalisé en visioconférence pour cause de COVID-19, consacré à la mise en œuvre de la résolution 2417 (2018) sur la relation entre les conflits armés et la violence et l’insécurité alimentaire, plusieurs hauts responsables des Nations Unies sont venus, cet après-midi, tirer la sonnette d’alarme devant le Conseil de sécurité face à l’aggravation de la situation alimentaire dans les zones de conflit, du fait de la pandémie.
Le Conseil de sécurité s’est penché, ce matin, sur les effets humanitaires de la dégradation de l’environnement dans un monde où, a dénombré la France, on compte quelque 2 500 conflits liés aux combustibles fossiles, à l’eau, à la nourriture et aux terres.
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, a indiqué devant le Conseil de sécurité, à l’occasion de la séance mensuelle sur la situation humanitaire en Syrie, que l’ONU devrait avoir les capacités suffisantes pour gérer, au point de passage de Bab el-Haoua, les flux d’aide transfrontalière vers le Nord-Ouest syrien qui ont augmenté depuis la fermeture du point de passage de Bab el-Salam.
Le Conseil de sécurité, réuni ce matin en visioconférence sous la présidence du Niger, a examiné la situation au Soudan du Sud où la confluence de violences intercommunautaires persistantes, de la pandémie et des inondations saisonnières au cours d’une deuxième année consécutive dans certaines régions a exacerbé une situation humanitaire déjà déplorable.
À l’unanimité de ses membres, ce matin, le Conseil de sécurité a prorogé d’un an, jusqu’au 17 septembre 2021, le mandat de la Mission d’assistance de Nations Unies en Afghanistan (MANUA).
Au lieu de faire taire les armes et de reprendre le processus politique, le Yémen semble s’être détourné de la voie de la paix, a regretté ce matin M. Martin Griffiths, l’Envoyé spécial pour le Yémen, en faisant son exposé mensuel devant le Conseil de sécurité.
Le Président du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan, M. Sven Jürgenson, de l’Estonie, a informé le Conseil de sécurité, cet après-midi, de l’instabilité et de la détérioration de la situation sécuritaire au Darfour et dans d’autres régions du Soudan.