Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur l’attentat terroriste perpétré à l’Université de Kaboul
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois de novembre, Mme Inga Rhonda King (Saint-Vincent-et-les Grenadines):
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus énergiques l’attentat terroriste odieux et lâche qui a été perpétré le 2 novembre 2020 à l’Université de Kaboul. L’attentat, revendiqué par l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL/Daech), a fait au moins 22 morts, dont des étudiants, et des dizaines de blessés parmi les étudiants.
Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde sympathie et leurs sincères condoléances aux familles des victimes et au Gouvernement afghan et ont souhaité aux blessés un prompt et complet rétablissement.
Les membres du Conseil ont exprimé leur vive préoccupation face à la persistance de la violence en Afghanistan, qui continue de coûter la vie à des civils innocents. Ils ont souligné qu’il était inacceptable de prendre délibérément pour cibles des établissements d’enseignement. Ils ont également souligné que ces attaques visaient à compromettre l’espoir et les perspectives d’un avenir meilleur pour le pays.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constituait l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales.
Les membres du Conseil ont déclaré que les personnes qui commettaient, organisaient, finançaient ou commanditaient ces actes terroristes inqualifiables devaient en répondre et être traduites en justice. Ils ont exhorté tous les États à coopérer activement avec le Gouvernement afghan et toutes autres autorités compétentes à cet égard, conformément aux obligations que leur imposaient le droit international et les résolutions pertinentes du Conseil.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que tous les actes de terrorisme étaient des crimes injustifiables, quels qu’en soient les motifs et les auteurs et indépendamment de l’endroit et du moment où ils étaient perpétrés. Ils ont rappelé que tous les États devaient combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et des autres obligations découlant du droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales.