« À moins de rectifier la trajectoire actuelle, le Soudan se dirigera vers un effondrement économique et sécuritaire, assorti de souffrances humanitaires considérables », a mis en garde ce matin le Représentant spécial du Secrétaire général pour ce pays, M. Volker Perthes, en n’excluant pas une issue comparable à celle que connaissant la Libye ou le Yémen.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Le Président du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan a prévenu, ce matin, devant le Conseil de sécurité, que l’application de l’Accord de paix de Djouba risque d’être compromise en raison de l’absence d’un soutien réel de la communauté internationale au Soudan.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois de mars, Mme Lana Zaki Nusseibeh (Émirats arabes unis):
En adoptant à l’unanimité la résolution 2627 (2022), cet après-midi, le Conseil de sécurité a prorogé jusqu’au 30 avril 2023 le mandat du Groupe d’experts du Comité des sanctions contre la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
Alors que le conflit syrien vient d’entrer dans sa douzième année, le Conseil de sécurité, qui examinait ce matin la situation dans le pays sous le double aspect politique et humanitaire, s’est inquiété des conséquences que pourrait avoir pour la Syrie la guerre en Ukraine. Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, M. Martin Griffiths, a ainsi appelé le Conseil à agir pour « montrer au peuple syrien qu’il n’est pas oublié » et à lui fournir l’aide dont il a d’autant plus besoin que le prix des denrées de base augmente. Si la nouvelle réunion de la Commission constitutionnelle décrite par l’Envoyé spécial Geir Pedersen a été évoquée, beaucoup de membres du Conseil se sont aussi préoccupés de la reconduction de l’autorisation des convois transfrontaliers d’aide humanitaire, considérée comme un test pour l’esprit de consensus au sein du Conseil, malmené par le conflit ukrainien.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois de mars, Mme Lana Zaki Nusseibeh (Émirats arabes unis):
Le Conseil de sécurité, dans une déclaration présidentielle adoptée ce matin à l’initiative des Émirats arabes unis, pays qui préside l’organe ce mois-ci, a souligné qu’il « importe de concevoir des politiques pour la jeunesse qui viennent renforcer les activités de consolidation de la paix dans la région arabe ».
L’un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité, la Fédération de Russie, a présenté cet après-midi au Conseil de sécurité un projet de résolution humanitaire relatif à l’Ukraine qui n’a pas été adopté, 13 membres s’étant abstenus. Le texte a en effet suscité des réserves, parce qu’il ne faisait pas mention de la cessation des hostilités, et des critiques indignées de membres accusant la Russie d’avoir enclenché le conflit même dont son projet fait l’objet, rendant cette initiative « hypocrite » et « honteuse ». La Chine, avec la Russie, ont été les seuls membres à voter en faveur du texte.
Alors que la résolution 2334, adoptée en 2016, appelait Israël à « cesser immédiatement et complètement toute activité de colonisation dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est », aucune mesure de ce genre n’a été prise, a dit ce matin devant le Conseil de sécurité le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient en faisant le point de la situation entre le 10 décembre 2021 et le 18 mars 2022.
Si la Fédération de Russie a cru pouvoir convaincre aujourd’hui tous les membres du Conseil de sécurité de l’existence d’un programme d’armes biologiques en Ukraine, soutenu et financé par les États-Unis, elle s’est trompée.