Le 15 mai 2019, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite à la résolution 751 (1992) sur la Somalie a tenu ses troisièmes consultations de l’année pour examiner le bilan à mi-parcours du Groupe d’experts sur la Somalie, présenté en application du paragraphe 54 de la résolution 2444 (2018).
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
En l’absence quasi-complète d’horizon politique au conflit israélo-palestinien et dans un contexte d’escalade de la violence sans précédent depuis 2014, la poursuite des services de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) joue un rôle crucial « en termes de dignité humaine et de stabilité régionale », a affirmé, ce matin, son Commissaire général, M. Pierre Krähenbühl, devant le Conseil de sécurité qui se penchait sur la situation au Moyen-Orient et de la question palestinienne.
Après un début d’année marqué par une crise sécuritaire et une crise politique, la Somalie est restée sur une « trajectoire positive », a, cet après-midi, déclaré au Conseil de sécurité le Représentant spécial par intérim du Secrétaire général, M. Raisedon Zenenga, en saluant les efforts de réforme du Gouvernement fédéral, malgré une résistance « inévitable » parmi les États fédérés et un différend régional.
Le 21 mai 2019, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés a radié l’entrée ci‑dessous de la Liste relative aux sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al-Qaida.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mai, M. Dian Triansyah Djani (Indonésie):
Alors que le pays se trouve à une étape cruciale de son histoire, le Conseil de sécurité a décidé, cet après-midi, de proroger le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI) jusqu’au 31 mai 2020 lors d’une réunion également marquée par des appels à combattre l’impasse politique, la corruption et le terrorisme.
« La Libye est sur le point de sombrer dans une guerre civile qui pourrait aboutir à une division permanente du pays », a mis en garde, ce matin au Conseil de sécurité, le Représentant spécial du Secrétaire général pour ce pays, M. Ghassan Salamé.
Convoqué par la Fédération de Russie pour tenir, cet après-midi, une séance d’urgence au sujet de la situation en Ukraine, le Conseil de sécurité a procédé à un vote procédural qui s’est soldé par un refus de tenir la réunion, avec 6 voix contre (Allemagne, Belgique, États-Unis, France, Royaume-Uni et Pologne), 5 pour, et 4 abstentions
À l’occasion de l’examen, ce matin, des travaux des organes subsidiaires du Conseil de sécurité, ses membres ont appelé à redoubler d’efforts pour combattre la menace terroriste, en portant notamment l’attention sur l’aggravation des capacités nuisibles de ce fléau.
Après Alep, la Ghouta orientale et Raqqa, c’est aujourd’hui, au tour d’Edleb et de ses trois millions de civils d’être en danger, a mis en garde, ce matin, la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Mme Rosemary DiCarlo, en parlant de l’intensification dangereuse de la violence dans la zone de désescalade où s’affrontent les forces gouvernementales syriennes et leurs alliés, les forces armées de l’opposition et le groupe terroriste inscrit sur la liste du Conseil de sécurité Hay’at Tahrir el-Cham (ou HTS).