Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, une déclaration présidentielle dans laquelle il exprime sa préoccupation face à la stagnation du dialogue au Burundi, et « demande instamment à toutes les parties burundaises de prendre des mesures supplémentaires pour sortir de l’impasse politique actuelle ».
Burundi
L’Envoyé spécial du Secrétaire général au Burundi, M. Michel Kafando, a jugé « impératif », ce matin devant le Conseil de sécurité, que le Gouvernement burundais accepte un dialogue inclusif avec l’opposition tant à l’intérieur qu’en exil, comme le lui demandent les pays de la sous-région et l’Union africaine, appuyés par l’ONU. De son côté, le Président de la configuration Burundi de la Commission de consolidation de la paix, M. Jürg Lauber, a exhorté la communauté internationale à continuer de suivre de très près la situation dans le pays, à appuyer les efforts de médiation africains et discuter franchement avec le Gouvernement des conditions d’assistance tout en créant les conditions favorables à des élections libres et pacifiques en 2020.
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a élaboré de nouvelles lignes directrices visant à aider les pays à développer de solides systèmes nationaux de surveillance forestière. Pour s’acquitter de leurs promesses en vertu de l’Accord de Paris sur les changements climatiques et du Programme de développement durable à l’horizon 2030, les États devraient recueillir des données forestières plus détaillées, ce qui leur permettra d’adopter des politiques et des pratiques fondées sur des données probantes.
Ici à New York, les leaders mondiaux de l’éducation ont discuté des moyens de faire avancer l’objectif 4 du Programme de développement durable à l’horizon 2030 visant à assurer une éducation inclusive et de qualité pour tous.
La sécurité au Burundi reste instable, la situation socioéconomique se dégrade, et la récente décision des autorités de mettre en place une commission de révision de la Constitution dans un contexte de fortes restrictions aux libertés civiles risque de provoquer une escalade dans la crise, a averti aujourd’hui le Sous-Secrétaire général aux affaires politiques, M. Tayé-Brook Zerihoun.
Le Secrétaire général salue l’adoption, ce matin, par l’Assemblée générale, de la résolution A/71/L.66, qui entérine sa proposition de créer un nouveau Bureau des Nations Unies de lutte contre le terrorisme. Le Secrétaire général remercie sincèrement le Président de l’Assemblée générale pour avoir facilité l’adoption par consensus de cette résolution, ainsi que les États Membres pour le ferme appui qu’ils ont témoigné à cette initiative qui constitue une réforme majeure de l’architecture de la lutte contre le terrorisme des Nations Unies.
Le Secrétaire général, M. António Guterres, a annoncé aujourd’hui la nomination de M. Michel Kafando, du Burkina Faso, en tant qu’Envoyé spécial.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) rapporte que près de 9 000 migrants ont été secourus pendant le long week-end par des organisations non gouvernementales individuelles et par la flottille internationale en Méditerranée.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mars, M. Matthew Rycroft (Royaume-Uni):
Le Conseiller spécial du Secrétaire général, M. Jamal Benomar, a estimé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, que la tentative du Président du Burundi, M. Pierre Nkurunziza, de briguer en 2020 un quatrième mandat risquerait d’intensifier la crise dans ce pays, de saper les efforts visant à la régler et d’accroître l’isolement international du Burundi.