En cours au Siège de l'ONU

9682e séance – matin
CS/15761

Ukraine: devant un Conseil de sécurité horrifié par les missiles tombés hier sur l’hôpital pédiatrique de Kyïv, la Russie rejette sa responsabilité

Le Conseil de sécurité s’est réuni ce matin, à la demande de la France et de l’Équateur, pour faire le point après des attaques de missiles lancées hier, 8 juillet, sur plusieurs villes ukrainiennes et notamment un hôpital pour enfant situé à Kyïv.  Des frappes qui s’inscrivent dans un contexte, depuis le printemps, d’attaques systématiques contre les infrastructures de santé et autres infrastructures civiles dans tout le pays, comme l’a confirmé la Sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence.

Mme Joyce Cleopa Msuya Mpanju s’est dite « particulièrement choquée » par les frappes meurtrières d’hier sur Kyïv, Kryvyi Rih, Pokrovsk et Dnipro, ainsi que sur d’autres centres urbains qui ont touché des infrastructures énergétiques essentielles et deux des principaux hôpitaux spécialisés du pays. Comme l’a souligné avec émotion la France, l’hôpital pédiatrique Okhmatdyt traite des enfants souffrant de pathologies lourdes, notamment des cancers.  Mme Msuya Mpanju a fait état de 27 civils morts, dont 4 enfants, et de 117 blessés, dont 7 enfants, expliquant que le Haut-Commissariat aux droits de l’homme est en train de vérifier les chiffres pendant que les secouristes, le personnel hospitalier et les bénévoles continuent de déblayer les décombres.

Témoignant par visioconférence, un chirurgien cardiaque de l’hôpital Okhmatdyt a parlé de véritable « enfer sur terre ».  Pour le docteur Volodymyr Zhovnir, frapper un hôpital qui traite des enfants atteints de cancer n’est pas seulement un crime de guerre mais « un crime qui dépasse l’entendement ».  Consterné également, le représentant de la Slovénie a martelé que rien ne peut justifier ces frappes contre des infrastructures civiles.  Les mots n’ont pas manqué aux autres délégations pour s’indigner de ces frappes: « barbares » et « inhumaines », selon la France, « contraires au droit international » et même constitutives de « crime de guerre », selon le Royaume-Uni. 

Le fait de diriger intentionnellement des attaques contre un hôpital protégé est un crime de guerre, a confirmé la Sous-Secrétaire générale en rappelant que les hôpitaux bénéficient d’une protection spéciale en droit international humanitaire.  Elle a donc exigé que les responsables de ces attaques rendent des comptes, une position largement partagée par les membres du Conseil.  D’autant que l’attaque du 8 juillet n’est pas un incident isolé, ont fait valoir plusieurs délégations, dont les États-Unis et le Royaume-Uni, qui ont calculé une multiplication par cinq des attaques contre des établissements de santé en Ukraine entre décembre 2023 et avril 2024.

La délégation russe a cependant réfuté les accusations « de frappe russe délibérée » contre l’hôpital Okhmatdyt.  Son représentant y a vu un « coup médiatique » avant le Sommet de l’OTAN se tenant cette semaine.  Il a affirmé que c’est un missile ukrainien NASAMS qui a dévié de sa trajectoire et frappé l’hôpital.  « Un missile X-101 russe aurait fait beaucoup plus dégâts », a-t-il expliqué. 

Brandissant des photos de fragments du missile de croisière en question, le représentant de l’Ukraine a démenti cette version en accusant la Fédération de Russie.  Il a rappelé que cette dernière figure déjà sur la « liste de la honte » pour les crimes qu’elle a commis contre des enfants ukrainiens, parlant de la « logique sanguinaire » du Kremlin.

La grande majorité des intervenants de ce matin ont vu dans ces frappes une nouvelle illustration des violations massives du droit international humanitaire et des droits de l’homme dont la Russie se rend coupable depuis plus de deux ans dans sa guerre d’agression illégale et injustifiable contre l’Ukraine. Pour les pays occidentaux, ces faits viennent confirmer une nouvelle fois que leur soutien à l’Ukraine doit se poursuivre et s’amplifier.  Comme l’a annoncé le Royaume-Uni, le Sommet de l’OTAN, qui se tient demain à Washington, sera l’occasion de le faire.

Pour l’Ukraine, cette attaque russe contre un hôpital pédiatrique illustre un mépris de toute initiative de paix quel qu’en soit l’initiateur.  La « dépravation morale du Kremlin » fait qu’il n’hésite plus à commettre des crimes qui sapent toute vision de paix.  La Russie n’arrêtera pas d’étendre sa violence meurtrière tant qu’elle sera capable de le faire, a mis en garde le représentant ukrainien en invitant en conséquence à intercepter, abattre et détruire les missiles russes et ses capacités de combat. 

« L’action militaire n’apportera pas la paix », a tempéré la Chine jugeant qu’un cessez-le-feu et un règlement politique de la crise sont dans l’intérêt de toutes les parties, ce qui exige de privilégier le dialogue et la négociation.  D’autres membres du Conseil, comme la Sierra Leone et le Guyana, ont également insisté sur les efforts diplomatiques constructifs à déployer en vue d’une paix durable, dans le respect de la souveraineté de l’Ukraine et des préoccupations légitimes de toutes les parties. 

Après ces attaques, la situation humanitaire en Ukraine n’en est que plus difficile, a observé en conclusion la Sous-Secrétaire générale en rappelant qu’environ 40% de la population ukrainienne a besoin d’aide humanitaire.  Elle a précisé que 56% de ces personnes sont des femmes et des jeunes filles qui ont un accès très limité aux soins médicaux et que des milliers d’enfants vivent dans des bunkers, à 20 pieds sous terre.  Elle a déploré que les régions occupées par la Russie soient très difficilement accessibles par le personnel humanitaire, avant d’insister sur l’urgence d’un financement intégral de la réponse humanitaire.  À ce stade, l’enveloppe de 3,1 milliards de dollars n’est financée qu’à hauteur de 28%, a-t-elle alerté.


MAINTIEN DE LA PAIX ET DE LA SÉCURITÉ INTERNATIONALES

Déclarations

Dans une déclaration liminaire, le représentant de la Fédération de Russie, qui s’exprimait en tant que Président du Conseil de sécurité pour le mois de juillet, a expliqué que la délégation ukrainienne n’avait pas envoyé à la présidence du Conseil une requête de participation à cette réunion en bonne et due forme.  Il a néanmoins dit avoir accepté qu’elle y participe parce que les États-Unis en ont fait la demande.  Il a regretté de constater que « même pour une démarche aussi simple », l’Ukraine dépend de ses « parrains ». 

Mme JOYCE CLEOPA MSUYA MPANJU, Sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence, a déclaré que depuis son dernier exposé au Conseil, le mois dernier, les civils en Ukraine n’ont pas eu de répit, subissant toujours des vagues d’attaques sur tout le pays.  Elle a été particulièrement choquée par les frappes de missiles meurtrières d’hier sur Kyïv, Kryvyi Rih, Pokrovsk et Dnipro, ainsi que sur d’autres centres urbains qui ont touché des infrastructures énergétiques essentielles et deux des principaux hôpitaux spécialisés (enfants et femmes) du pays.  À Kyïv, les services de soins intensifs, de chirurgie et d’oncologie du plus grand hôpital pour enfants d’Ukraine (hôpital Okhmatdyt) ont été gravement endommagés et le service de toxicologie, où les enfants sont dialysés, a été complètement détruit.  Selon les rapports, 27 civils, dont 4 enfants, ont été tués et 117, dont 7 enfants, ont été blessés.  Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH) vérifie les chiffres tandis que les secouristes, le personnel hospitalier et les bénévoles continuent de déblayer les décombres à la recherche de personnes piégées sous les débris, a expliqué la Sous-Secrétaire générale. 

Alors que les autorités sanitaires signalent que ce qui reste de l’hôpital pour enfants est privé d’électricité, les partenaires de l’ONU du secteur de la santé ont aidé à déplacer les enfants patients vers d’autres établissements, en fournissant également un soutien psychosocial et en répondant à d’autres besoins urgents.  Le personnel des Nations Unies chargé des droits de l’homme a été témoin d’un énorme élan de solidarité de la part des habitants locaux, qui se sont précipités sur les lieux pour aider à déblayer les décombres et fournir des couvertures, de l’eau et de la nourriture, pour les patients comme le personnel médical, a salué Mme Msuya Mpanju.  Elle a ajouté que, toujours à Kyïv, au moins sept civils ont été tués au centre médical ISIDA de santé féminine et de planning familial d’Ukraine lorsque des débris d’un missile intercepté ont touché l’établissement. 

Faisant écho aux condamnations fermes de ces attaques déplorables par le Secrétaire général, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et d’autres, Mme Msuya Mpanju a martelé que les hôpitaux bénéficient d’une protection spéciale en vertu du droit international humanitaire.  Le fait de diriger intentionnellement des attaques contre un hôpital protégé est un crime de guerre, et les auteurs doivent rendre des comptes, a-t-elle exigé. 

Arguant que ces incidents s’inscrivent dans un schéma profondément inquiétant d’attaques systématiques contre des infrastructures de santé et d’autres infrastructures civiles dans toute l’Ukraine, elle a fait état d’une intensification de ces attaques depuis le printemps 2024.  Elles ont également perturbé l’approvisionnement en électricité, en gaz et en eau de millions de foyers.  La capacité de production d’énergie dans tout le pays est considérablement réduite, a affirmé la Sous-Secrétaire générale, en pointant les conséquences que cela a sur la situation humanitaire en Ukraine: plus de 14,6 millions de personnes (environ 40% de la population ukrainienne) ont besoin d’une forme ou d’une autre d’aide humanitaire, sachant que 56% de ces personnes sont des femmes et des jeunes filles qui ont un accès très limité aux soins médicaux, y compris les soins de santé maternelle et reproductive. Quant aux enfants, des milliers d’entre eux continuent de suivre le cours de leur vie dans des bunkers, à 20 pieds sous terre, s’est encore indignée la haute responsable en soulignant la peur constante causée par cette guerre qui a un impact sérieux sur la santé mentale de toute la population   

Dans ce contexte, elle a jugé « profondément troublant » que les opérations d’aide soient également touchées par ces attaques, citant une attaque, la semaine dernière, qui a détruit un immeuble d’habitation situé juste devant les bureaux des Nations Unies à Dnipro, la quatrième ville d’Ukraine, où vivent des milliers de personnes fuyant les hostilités et où et basé un grand nombre d’organisations d’aide.  L’attaque a tué et blessé des civils, y compris des travailleurs humanitaires, et détruit des maisons.  Une deuxième attaque à Dnipro, le même jour, a également endommagé des hôpitaux, des écoles et un site collectif accueillant plus de 120 personnes déplacées. 

La Sous-Secrétaire générale a donc insisté sur l’obligation, pour toutes les opérations militaires, de constamment veiller à épargner les civils et les biens de caractère civil.  Elle a regretté que des opérations humanitaires dans certaines zones n’aient pas accès aux personnes dans le besoin, citant les 1,5 million de personnes qu’il est impossible d’atteindre dans certaines parties des régions de Donetsk, Kherson, Luhansk et Zaporizhzhia occupées par la Fédération de Russie. Elle a demandé de faciliter la fourniture d’une aide humanitaire impartiale pour tous les civils dans le besoin, en notant qu’au cours des quatre premiers mois de 2024, l’ONU et ses partenaires avaient réussi à fournir une aide vitale à 4,4 millions de personnes à travers l’Ukraine.  Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) est d’ailleurs reconnaissant aux donateurs qui ont jusqu’à présent fourni les 887 millions de dollars de financement lui permettant de fournir cette aide, a-t-elle dit tout en précisant que cela ne représente que 28% des 3,1 milliards de dollars nécessaires. 

« Il est urgent de financer intégralement la réponse humanitaire, surtout qu’un nouvel hiver approche et qu’il n’y a aucun signe d’apaisement des hostilités ou de leur impact sur les civils et les infrastructures civiles. »  Pour faciliter l’achat et le prépositionnement des fournitures d’hiver, l’ONU et ses partenaires humanitaires lancent le plan de préparation à l’hiver pour 2024/25, soutenu par une allocation de 55 millions de dollars du Fonds humanitaire ukrainien, a-t-elle expliqué.  « Mais cela ne suffira pas pour permettre aux Ukrainiens de passer un nouvel hiver de guerre.  Il est urgent d’en faire plus. » 

M. VOLODYMYR ZHOVNIR, chirurgien cardiaque, anesthésiste et activiste, témoignant par visioconférence, a indiqué qu’il dirige le plus grand hôpital d’Ukraine pour enfants, l’hôpital Okhmatdyt qui soigne 18 000 enfants chaque année.  Cet hôpital a été frappé hier, alors que des enfants étaient en soins intensifs, a-t-il dit, en précisant que trois opérations à cœur ouvert étaient en cours pendant l’attaque.  « À 10h42, les murs se sont mis à trembler et les enfants et les adultes, pris de peur et de douleur, ont commencé à crier…c’était l’enfer sur terre. »  Le service de soins intensifs a été frappé, le bâtiment qui l’abritait s’est effondré, a relaté le médecin.  Il a précisé que 300 personnes ont été blessées et que 600 patients ont dû être évacués.  Le service de traumatologie a été détruit, de même qu’une grande partie du laboratoire d’oncologie et deux blocs opératoires, a-t-il encore décrit.  

Le docteur Zhovnir a dénoncé les conséquences à long terme de cette frappe pour les enfants ukrainiens qui ont besoin de soins sur le long terme. « Les traumatismes infligés à ces enfants sont considérables et pourraient durer leur vie entière », a-t-il mis en garde.  Pour lui, frapper un hôpital qui traite des enfants atteints de cancer, ce n’est pas seulement un crime de guerre mais « un crime qui dépasse l’entendement ».  Enfin, il a rendu hommage au personnel qui a tout fait pour sauver les enfants sous une pluie de projectiles.  « Nous ne baisserons pas les bras », a-t-il lancé en conclusion. 

Le représentant de la France a rappelé que le lundi 8 juillet, la Russie a mené une salve de frappes massive contre de nombreuses cibles civiles en Ukraine, dont l’hôpital pour enfants Okhmatdyt qui traite des pathologies lourdes, y compris des cancers.  Une autre frappe, quelques heures après, a touché un centre médical à Kyïv, a-t-il encore cité.  « Cela est inhumain, inacceptable et contraire au droit international », a martelé le délégué en condamnant avec la plus grande fermeté ces « violations flagrantes qui s’ajoutent à la liste des crimes de guerre dont la Russie devra rendre compte ».  Il a rappelé que la Russie, depuis près de deux ans, mène des frappes massives contre les infrastructures énergétiques du pays et cible des objectifs civils en cherchant à saper la résilience du peuple ukrainien. 

Le délégué a déclaré que la Russie s’est rendue coupable de meurtres d’enfants, de nombreuses atteintes à leur intégrité physique et d’attaques visant des écoles et des hôpitaux.  Ces actes s’ajoutent aux transferts forcés d’enfants ukrainiens, a-t-il noté, arguant que toutes ces violations graves commises contre les enfants ont justifié cette année encore l’inscription de la Russie sur la liste d’infamie du rapport annuel du Secrétaire général sur les enfants dans les conflits armés.  « Ces faits viennent confirmer une nouvelle fois que notre soutien à l’Ukraine doit se poursuivre et s’amplifier. »  La France continuera donc, de façon bilatérale et en coopération avec ses partenaires, à fournir à l’Ukraine le soutien nécessaire à sa légitime défense, aussi longtemps qu’il le faudra, a promis le délégué en ajoutant qu’elle poursuivra également son soutien humanitaire à l’Ukraine. 

Le représentant de l’Équateur s’est dit préoccupé par la dernière intensification des hostilités en Ukraine, marquée par la destruction de l’hôpital pour enfants Okhmatdyt à Kyïv et la mort d’enfants malades.  Cette attaque devra faire l’objet d’une enquête et ne pourra rester impunie, a-t-il affirmé.  Le délégué a ensuite réitéré son appel aux parties pour qu’elles respectent le droit international humanitaire et les principes de distinction, de proportionnalité et de précaution, afin de protéger la vie des civils et de préserver les infrastructures civiles.  Il a aussi rappelé que le Secrétaire général a exhorté les parties à s’abstenir d’utiliser des armes explosives dans des zones peuplées car leur utilisation peut causer des dommages à long terme.  Selon le représentant, ce conflit est une tragédie pour les peuples de la Russie et de l’Ukraine, et il doit cesser.  Il a regretté qu’en dépit des efforts de paix, les civils continuent de payer le prix fort de ce conflit long.  La logique de la domination et de la force doit laisser la place à la logique de la diplomatie et du règlement pacifique des différends, a-t-il plaidé, avant d’appeler à nouveau la Fédération de Russie à retirer ses troupes des territoires occupés de l’Ukraine. 

La représentante de la Suisse a déploré qu’encore une fois, des enfants sont victimes de l’agression militaire qui continue depuis deux ans et cinq mois en Ukraine.  Elle a condamné fermement ces attaques, rappelant que la population civile et les infrastructures civiles ne doivent pas être prises pour cibles.  Elle a appelé la Russie à se conformer au droit international humanitaire et à protéger la population et les infrastructures civiles.  L’horreur à laquelle les enfants et leurs familles doivent faire face depuis le début de la guerre en Ukraine ne semble pas près de diminuer, a-t-elle déploré, rappelant qu’en 2023, les Nations Unies ont attribué aux forces armées russes et aux groupes armés affiliés la responsabilité de 249 attaques contre des écoles et des hôpitaux, attaques ayant touché notamment des personnes protégées. Aucun enfant ne devrait grandir sous la menace d’un tir de missile, s’est-elle écriée, ajoutant qu’aucun enfant ne devrait trouver la mort dans les décombres d’un hôpital censé être un lieu sûr de guérison et de rétablissement. 

Le représentant de la Slovénie s’est dit consterné par la dernière campagne de frappes aériennes de la Russie, y compris celle ayant touché un hôpital. « Rien ne peut justifier ces frappes contre des infrastructures civiles. » L’attaque d’hier n’est que la pointe émergée de l’iceberg, a dit le délégué, en appelant le Conseil à ne pas perdre de vue l’ampleur des destructions causées par la guerre de la Russie.  Il a rappelé que les attaques contre les hôpitaux constituent de graves violations du droit international humanitaire, avant de plaider pour que le Conseil prévienne de telles violations.  « Trop de pères et de mères ont été tués, trop d’enfants ont été privés de tout avenir, trop de maisons et d’écoles ont été réduites en cendres et trop d’hôpitaux ont cessé de fournir leurs services vitaux », s’est-il indigné. Cette guerre, qui dure depuis trop longtemps, doit cesser, a prié le délégué. 

Le représentant de la République de Corée s’est élevé contre cette dernière offensive de la Russie qui a touché des cibles civiles en Ukraine et qui a causé de nombreuses victimes et de graves dégâts aux infrastructures civiles, notamment la frappe de missile contre l’hôpital pour enfants Okhmatdyt de Kyïv, le plus grand centre de pédiatrie en Ukraine.  « Une attaque contre les plus vulnérables parmi nous trahit un manque fondamental d’humanité. » Il a rappelé que les attaques aveugles menées par la Russie contre des sites civils à travers l’Ukraine constituent une violation flagrante du droit international, notamment le droit international humanitaire, et que les auteurs de ces actes odieux doivent être tenus responsables. 

Le délégué a appelé à mettre fin rapidement à la guerre, disant soutenir à cet égard les premières mesures positives prises au récent sommet sur la paix en Ukraine et rappelant que 78 nations ont signé une déclaration qui trace la voie vers une paix globale, juste et durable.  Il a également souligné que tous les événements dévastateurs et les souffrances humaines qui surviennent en Ukraine sont le résultat de l’invasion illégale de la Russie.  Il a promis que la République de Corée restera aux côtés du peuple ukrainien et fournira une assistance vitale dans les domaines de la sécurité, de l’aide humanitaire et de la reconstruction, jusqu’à une paix juste et durable dans le pays. 

Le représentant de la Chine a regretté l’intensification des combats en Ukraine, avec à la clef de nombreuses victimes civiles.  Il a exhorté les parties à faire preuve de la plus grande retenue et à tout mettre en œuvre pour ne pas prendre pour cible des civils et des infrastructures civiles.  « L’action militaire n’apportera pas la paix », a-t-il affirmé, jugeant qu’un cessez-le-feu et un règlement politique de la crise sont dans l’intérêt de toutes les parties, ce qui exige de privilégier le dialogue et la négociation. Insistant sur le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de tous les États ainsi que des buts et principes de la Charte des Nations Unies, il a également demandé à la communauté internationale de prendre au sérieux les préoccupations légitimes en matière de sécurité.  Dans le contexte actuel, il a appelé à soutenir tous les efforts propices à un règlement pacifique de cette crise et a souhaité que des pourparlers démarrent le plus tôt possible.  Selon lui, la communauté internationale doit adopter une position objective et impartiale et jouer un rôle actif pour parvenir à la fin des hostilités et mettre en place une architecture européenne de la sécurité durable et complète.

Le représentant de la Sierra Leone a dénoncé les dernières frappes russes en Ukraine, en rappelant que cibler des infrastructures civiles est prohibé par le droit international humanitaire.  Il a appelé toutes les parties à faire montre de retenue, à éviter des pertes civiles supplémentaires et à préserver les infrastructures civiles. Faire en sorte que les parties belligérantes protègent les civils doit être la priorité de ce Conseil, a rappelé le délégué.  Il a enfin plaidé pour des efforts diplomatiques constructifs en vue d’une paix durable, dans le respect de la souveraineté de l’Ukraine et des préoccupations légitimes de toutes les parties. 

Le représentant de l’Algérie a exprimé sa préoccupation face à l’escalade des tensions provoquée par les opérations militaires de la Russie et de l’Ukraine.  Les civils sont toujours la partie qui porte le plus lourd fardeau de cette crise, a-t-il déploré, avant d’appeler les parties au conflit à remédier de toute urgence à la situation humanitaire désastreuse.  Dans ce contexte, il a demandé un engagement clair des parties en faveur de la désescalade et de la Charte des Nations Unies, ainsi que du droit international et du droit international humanitaire.  Le délégué a exhorté les parties à faire preuve de retenue et à reprendre le dialogue et les négociations pour régler de manière pacifique leurs différends.  Il a regretté que les armes continuent de parler, tuant des civils, en particulier des enfants, et détruisant des infrastructures civiles, ce qui éloigne les perspectives de solution au conflit.  Le représentant a aussi dénoncé le fait que la polarisation provoquée par cette crise contribue à une nouvelle escalade qui a de graves conséquences pour la paix et la sécurité internationales, mais aussi pour la sécurité alimentaire et énergétique.  Il importe donc d’intensifier les efforts diplomatiques afin de parvenir à des résultats concrets et de mettre fin à cette crise, a-t-il conclu. 

La représentante du Japon a condamné dans les termes les plus forts les attaques de la Russie contre les civils et les infrastructures civiles dans toute l’Ukraine.  Nous sommes profondément frustrés de devoir être une fois de plus informés de pertes civiles nombreuses et croissantes résultant de la violation flagrante de la Charte des Nations Unies par un membre permanent du Conseil de sécurité, a-t-elle déclaré.  Après avoir évoqué les chiffres de l’ONU sur les enfants victimes de la guerre en Ukraine, elle a appelé à ne pas oublier les enlèvements d’enfants auxquels se livre la Russie.  Ces enfants devraient retourner chez eux immédiatement et être réunis avec leurs proches, a-t-elle plaidé, exprimant la colère de sa délégation face au mépris affiché par la Russie à l’égard du droit international, y compris le droit international humanitaire.  La communauté internationale ne tolérera pas l’impunité, a-t-elle assuré, avant d’exiger en conclusion que les auteurs de ces violations du DIH soient identifiés et tenus responsables de leurs actes. 

À la lumière des attaques meurtrières perpétrées hier contre des cibles civiles en Ukraine, le représentant du Mozambique a martelé que les décès de civils, qu’ils soient intentionnels ou accidentels, et les cas où les parties au conflit mettent les populations en danger en les plaçant à proximité d’objectifs militaires, ne sauraient être tolérés. Il a instamment demandé aux parties de faire preuve de la plus grande retenue et d’éviter l’utilisation d’armes explosives dans les zones peuplées, principale cause de pertes civiles en Ukraine. Le délégué a exigé une nouvelle fois le respect par toutes les parties du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme, dont la protection des civils est la pierre angulaire, ainsi que des principes de distinction, de précaution et de proportionnalité par toutes les parties.  Il a également demandé aux parties de faciliter l’accès total, sûr, rapide et sans entrave du personnel humanitaire et des secours aux civils dans le besoin.  Le représentant a argué que la fin de ce conflit est l’étape la plus cruciale pour faire face aux conséquences humanitaires causées par l’homme.  Pour y parvenir, a-t-il plaidé, il importe en premier lieu de cesser les hostilités, puis de reprendre les négociations directes, sans conditions préalables, et d’engager un dialogue de bonne foi. 

La représentante du Guyana a déclaré que les événements d’hier ont été « particulièrement choquants », disant condamner les attaques russes et soulignant que les civils les plus vulnérables, soit les enfants, font partie des victimes.  « Quel avantage militaire ou autre y a-t-il à tirer de l’attaque contre un hôpital pour enfants? »  La déléguée a salué les efforts de ceux qui cherchent à trouver une solution pacifique à ce conflit.  Elle a exhorté les parties elles-mêmes à s’engager dans une démarche politique et un processus diplomatique visant à mettre fin au conflit. 

La déléguée a aussi exigé que les parties au conflit prennent toutes les mesures nécessaires pour protéger les civils et les infrastructures cruciales. Elle leur a demandé de se conformer pleinement à leurs obligations en vertu du droit international, y compris la Charte des Nations Unies et le droit international humanitaire.  Sur ce dernier point, elle a appelé la Fédération de Russie à accorder l’accès humanitaire à toutes les populations dans le besoin dans les territoires qu’elle occupe. 

La représentante des États-Unis a condamné l’attaque menée en plein jour par la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité, contre un hôpital pédiatrique de la capitale ukrainienne, tuant et blessant des enfants.  Les États-Unis sont aux côtés des victimes, a-t-elle affirmé, avant de relever que cette attaque brutale n’est pas un cas isolé. Elle a ainsi rappelé les frappes russes contre une maternité et un hôpital pédiatrique à Marioupol en mars 2022 et contre un établissement de soins à Dnipro en décembre 2023.  La liste est longue, s’est désolée la déléguée, rappelant qu’en Ukraine, des centaines d’enfants ont été tués et blessés, et plusieurs milliers déplacés pendant que la Russie continue sa campagne de terreur.  La Russie prive les enfants ukrainiens de leur avenir et de leur identité, a-t-elle accusé, non sans dénoncer la tentative de la Russie d’imposer à l’Ukraine une paix « injuste et à la pointe du fusil ».  Selon elle, l’attaque d’hier a une nouvelle fois prouvé que « Putin ne s’intéresse pas à la paix », mais veut « semer la mort et la destruction ». 

La Russie du Président Putin ne s’attaque pas seulement à des hôpitaux, elle mène des attaques coordonnées contre les infrastructures énergétiques de l’Ukraine, a poursuivi la représentante, condamnant ces efforts cruels destinés à priver les Ukrainiens de chauffage cet hiver.  « La Russie a lancé cette guerre, elle peut donc y mettre un terme à tout moment », a-t-elle souligné, réaffirmant sa conviction que la partie russe ne peut pas gagner ce conflit.  La Russie doit retirer ses forces de toute l’Ukraine et mettre un terme aux attaques contre les infrastructures civiles, a martelé la déléguée.  Appelant également à la fin des déportations, des tortures et des violations du droit international, elle a rappelé que plus de 140 pays ont exigé que cette « folie » cesse.  Tant que justice ne sera pas rendue aux victimes de ces atrocités, les États-Unis seront aux côtés de l’Ukraine, investiront dans le relèvement du pays et défendront la Charte des Nations Unies, a promis la représentante. 

La représentante du Royaume-Uni a commencé par accuser la Fédération de Russie d’avoir tué, mutilé et blessé des enfants ukrainiens et d’en avoir enlevés. La Cour pénale internationale (CPI) a déjà inculpé le Président russe, l’ancien Ministre de la défense et le Chef d’État-major général pour crimes de guerre présumés, a-t-elle rappelé. Relevant que des enfants innocents, qui étaient soignés dans un hôpital, sont devenus hier les dernières victimes de la Russie, elle a martelé que « cela doit cesser ».  À propos de l’attaque d’hier matin, pendant laquelle plus de 40 missiles ont été utilisés, y compris des missiles balistiques, sur des bâtiments résidentiels et des infrastructures civiles dans tout le pays, dont l’hôpital Okhmatdyt, le plus grand hôpital pour enfants d’Ukraine, la déléguée a pointé qu’il ne s’agit pas d’un incident isolé.  Elle a affirmé qu’entre décembre 2023 et avril 2024, les attaques contre les établissements de santé en Ukraine ont été multipliées par cinq.  Le fait de diriger intentionnellement des attaques contre des civils et des biens de caractère civil constitue un crime de guerre, a-t-elle tranché. 

Alors que le peuple ukrainien continue de faire preuve d’une résistance exceptionnelle, la déléguée a salué les efforts des services d’urgence ukrainiens, en particulier au cours des dernières 48 heures.  « Nous devons tous nous unir pour condamner les actions de la Russie, comme l’a fait le Secrétaire général des Nations Unies », a-t-elle souhaité en invitant ses homologues à dire clairement que la Russie doit subir les conséquences de son refus de respecter la Charte des Nations Unies, le droit international et les valeurs communes.  Les « actions dépravées » de la Russie ne feront qu’inciter la communauté internationale à se rallier à l’Ukraine, a-t-elle prédit avant d’assurer que le Royaume-Uni, avec ses partenaires, continuera à veiller à ce que l’Ukraine puisse se défendre contre ces actes de violence barbares. Lors du sommet de l’OTAN cette semaine, « nous démontrerons notre détermination à soutenir l’Ukraine aussi longtemps qu’il le faudra », a-t-elle déclaré. 

La représentante de Malte a dénoncé les dernières frappes russes, y compris celle ayant endommagé l’hôpital Okhmatdyt pour enfants.  Les écoles et les hôpitaux doivent être protégés en toutes circonstances, a dit la déléguée, en appelant à la cessation de toutes les attaques contre les civils.  Elle a rappelé que 175 attaques contre des infrastructures de santé ont été perpétrées en Ukraine pendant la première moitié de l’année 2024.  Les responsables de ces attaques doivent rendre des comptes, a réclamé la déléguée.  Enfin, elle a estimé que le retrait inconditionnel de la Russie du territoire ukrainien est le seul moyen de parvenir à une paix juste et durable. 

Le représentant de la Fédération de Russie a souhaité que cette réunion soit « l’occasion de rétablir la vérité », même si, a-t-il dit, « celle-ci n’intéresse pas les pays occidentaux ».  Ce n’est pas une frappe russe qui a frappé l’hôpital pour enfants, a affirmé le délégué.  Il a mentionné des vidéos qui infirment l’hypothèse avancée par les Occidentaux et a présenté les QR codes qui permettent d’accéder auxdites vidéos.  Le délégué a estimé que la version avancée vise à détourner l’attention de la population ukrainienne de la corruption, du coût de la vie et de la désertion croissante des soldats ukrainiens. « Il s’agit aussi de faire un coup médiatique avant le sommet de l’OTAN », a-t-il lancé.  Selon lui, c’est un missile tiré par l’Ukraine qui a dévié de sa trajectoire et a frappé l’hôpital pour enfants.  Un missile russe aurait fait beaucoup plus de dégâts, a-t-il fait valoir, estimant que la version avancée par l’Ukraine et les Occidentaux n’est pas crédible.  Du reste, la population ukrainienne n’y croit même pas, a-t-il ajouté, avant de répéter que « la Russie ne vise pas des infrastructures civiles en Ukraine ». Il a encore précisé que le missile qui a frappé l’hôpital pédiatrique à Kiev a été fourni à l’Ukraine par la Norvège. Le délégué a ensuite estimé que la tenue d’élections est la hantise du régime ukrainien, qui préfère envoyer à la mort des milliers de soldats.  Enfin, il a déclaré que son pays ne peut cautionner le sommet sur la paix en Ukraine qui s’est récemment tenu en Suisse. 

Le représentant de l’Ukraine a dénoncé l’attaque de la Russie qui a ciblé hier des enfants malades à Kyïv.  L’hôpital a été visé délibérément par un missile russe de croisière 1501 de longue portée dont des débris ont été trouvés sur place, a-t-il précisé en ajoutant que 38 missiles russes ont frappé des villes ukrainiennes ces dernières semaines touchant plus de 100 infrastructures civiles.  Ces attaques contre les enfants sont la marque de fabrique de l’agression russe depuis le début de la guerre, a relevé le délégué.  Selon lui, la Russie cible les enfants qu’elle ne peut pas enlever pour leur laver le cerveau en Russie.  Le délégué a qualifié le Président russe de « criminel », rappelant qu’il est frappé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, avant de dénoncer les mensonges proférés par son homologue russe imputant les attaques de la Russie à la défense aérienne de l’Ukraine.  Il a aussi dénoncé « la logique sanguinaire du Kremlin » qui ne cache même plus le ciblage des infrastructures civiles comme ce fut le cas à Alep en Syrie où la Russie a déjà frappé un hôpital pour enfants. 

Pour le délégué, ces attaques contre un hôpital de soins pédiatriques montrent la réticence de la Russie à toute initiative de paix.  Pourtant, a ajouté le représentant ukrainien, le respect de la Charte est au cœur de la formule de paix de l’Ukraine.  En tout cas, cette attaque contre un hôpital pédiatrique illustre un mépris de toute initiative de paix quel qu’en soit l’initiateur. Craignant que la Russie n’arrête pas d’étendre sa violence meurtrière tant qu’elle sera capable de le faire, il a recommandé d’intercepter, d’abattre et de détruire les missiles russes ainsi que ses capacités de combat à la base et de prendre des mesures audacieuses pour éliminer tout déficit de sécurité. 

Évoquant le prochain Sommet de l’avenir, le représentant s’est demandé de quel avenir on parle lorsqu’un meurtrier siège confortablement au Conseil de sécurité.  « Les criminels de guerre finiront en enfer sans passer par le purgatoire. » Combien d’atrocités faudra-t-il que la Russie commette avant que son droit de veto ne soit plus pris en considération et que le Conseil de sécurité réponde enfin à l’agression et aux crimes de guerre russes? a demandé le représentant en soulignant que la communauté internationale a les moyens de lui faire répondre de ses actes.  « Il faut une réponse forte, déterminée et unie pour défendre la Charte des Nations Unies, pour que l’agression cesse et pour que la responsabilité soit établie pour les crimes, dont celui commis hier. » 

Le représentant de l’Union européenne a dénoncé la frappe contre l’hôpital Okhmatdyt pour enfants.  Cette attaque nous rappelle pourquoi les forces armées russes sont inscrites en tant que responsables de graves violations contre les enfants sur les listes de l’ONU, a observé le délégué.  « En prenant pour cible cet hôpital, un symbole de la médecine ukrainienne, la Russie a fait une nouvelle fois montre de sa cruauté et de son insincérité à s’engager dans des pourparlers de paix », a analysé le représentant.  Il a dénoncé ce « cuisant paradoxe » qui veut que le membre assurant la présidence de ce Conseil intensifie ses attaques contre des infrastructures civiles en Ukraine.  La Russie et ses dirigeants doivent être tenus responsables pour cette guerre d’agression, a tranché le délégué, en apportant le soutien inébranlable de l’Union européenne à l’Ukraine. 

Le représentant de la Pologne a relevé que l’attaque d’hier contre l’hôpital d’enfants de Kyïv a été immédiatement condamnée par de nombreux dirigeants mondiaux, dont les plus hautes autorités de la Pologne qui accueillaient le Président Zelenskyy à Varsovie le même jour.  En Ukraine, la Russie ne se contente pas de commettre des attentats aussi atroces que celui de l’hôpital pour enfants de Kyïv, mais elle continue sa pratique honteuse de déplacements d’enfants ukrainiens, a-t-il dénoncé. Dans le même temps, a observé le représentant, les enfants qui restent en Ukraine courent un risque de mourir ou de perdre leur santé et ont des opportunités très limitées de développement et d’éducation. 

Au lieu de dépenser de l’argent pour soigner ses propres enfants, la Russie préfère dépenser des centaines de millions pour tuer des enfants en Ukraine, a-t-il déploré.  Il a fait observer que la somme d’argent dépensée pour cette attaque d’une journée serait suffisante pour construire plusieurs hôpitaux dans les pays en développement.  « Pouvez-vous imaginer quels seraient les coûts en cas de catastrophe nucléaire? ».  Le représentant a noté que l’Assemblée générale des Nations Unies votera bientôt une résolution condamnant l’agression russe contre l’Ukraine et qui exhortera Moscou à libérer la centrale nucléaire de Zaporizhzhia.  « Nous espérons sincèrement que la proposition recueillera le soutien le plus large possible », a plaidé le délégué en expliquant que cela soulignera l’engagement commun à restaurer la paix en Ukraine. 

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