9659E SÉANCE - MATIN
CS/15735

Conseil de sécurité: l’ONU alerte du risque d’une plus grande fragmentation du Soudan

Une semaine après l’adoption de la résolution 2736 (2024) exigeant l’arrêt immédiat des combats à El-Fasher, la Sous-Secrétaire générale pour l’Afrique a alerté, ce matin, devant le Conseil de sécurité, que la situation continue de se détériorer de manière dangereuse au Soudan.  « Sans action rapide, le Soudan risque de sombrer dans une violence ethnique encore plus extrême et se fragmenter davantage », a déclaré Mme Martha Ama Akyaa Pobee, qui a averti en outre que le risque d’une explosion du conflit au niveau régional est « très élevé ».

Faisant état d’atrocités commises pour des raisons ethniques et d’un pilonnage constant de zones densément peuplées d’El-Fasher, Mme Martha Ama Akyaa Pobee a estimé qu’un cessez-le-feu dans cette ville est maintenant plus que jamais nécessaire pour prévenir davantage d’atrocités, protéger les infrastructures civiles et apaiser la souffrance des civils.

La haute fonctionnaire a également dénoncé l’escalade dans le Grand Khartoum et dans les régions de Kordofan, de même l’attaque dans l’État de Gazira menée par les Forces d’appui rapide qui ont coûté la vie à plus de 100 personnes « sans aucune justification opérationnelle », signalant en outre que des armes de plus en plus sophistiquées ne cessent d’arriver au Soudan et d’alimenter la guerre.  Les parties doivent reprendre le dialogue, éviter de se rejeter la faute et saisir chaque occasion pour la paix, a plaidé Mme Pobee qui a souligné qu’une solution négociée est la seule manière de sortir de ce conflit.

Venue faire le point sur la situation humanitaire, la Directrice des opérations et de la communication au Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a exhorté le Conseil à utiliser tous les moyens à sa disposition pour mettre fin à cette tragédie mortelle au risque de voir se répéter les atrocités perpétrées à Geneina en 2023.  « La violence à El-Fasher n’est que la pointe de l’iceberg », a-t-elle prévenu. 

Alertant par ailleurs sur les niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë, Mme Edem Wosornu a appelé les autorités soudanaises à poursuivre les facilitées accordées aux humanitaires au cours des six dernières semaines, insistant notamment sur l’octroi d’autorisations rapides et de visas de longue durée, ainsi que sur l’ouverture des postes frontaliers d’Aweil et de Panakuach.  Il ne reste que quelques semaines seulement pour livrer des fournitures vitales avant la saison des pluies, a-t-elle signalé, précisant qu’environ 600 camions d’aide sont attendus en juin et juillet. 

Le Conseil a également entendu la Directrice principale des programmes de l’association soudanaise de planification familiale « demander de l’aide pour les 6,7 millions de personnes en danger d’exploitation et de violence sexuelles ».  Mme Limiaa Ahmed a précisé qu’au cours des 12 dernier mois, son association a fourni plus de 33 millions de services de santé sexuelle et reproductive à travers le Soudan, y compris des soins d’avortement. Évoquant les circonstances difficiles dans lesquelles travaille son association qui a perdu un employé à cause du conflit et dont les cliniques ont été incendiées, l’intervenante a demandé à la communauté internationale de financer les organisations locales et nationales sans lesquelles les services vitaux pour les femmes et les filles ne sont pas possibles. 

« Aujourd’hui, les Forces armées soudanaises et les Forces d’appui rapide continuent leur guerre insensée et laissent les civils payer le prix fort », ont déploré les États-Unis qui ont regretté la demande du Soudan de mettre fin au mandat de l’Équipe opérationnelle intégrée pour le Soudan. 

La France et la Suisse ont insisté de leur côté sur l’impératif pour les parties de permettre l’acheminement complet, sûr et sans entrave de l’aide humanitaire à travers les frontières et les lignes de front.  Il est essentiel que les engagements pris par les partenaires internationaux lors de la conférence humanitaire pour le Soudan et les pays voisins tenue à Paris le 15 avril 2024, soient honorés, a insisté la représentante française. 

La Fédération de Russie a toutefois déploré que le Soudan n’ait pas été invité à participer à cette conférence, jugeant inadmissible que l’on se serve de la difficile situation humanitaire dans le pays comme prétexte pour intervenir dans les affaires intérieures du Soudan.  « L’imposition de programmes socioéconomiques extérieurs douteux et de modèles universels dits ‘démocratisants’ n’ont pas eu l’effet désiré », a affirmé la délégation russe selon qui tout élargissement du régime de sanctions au-delà du Darfour ne contribuera pas à instaurer la paix.

La délégation soudanaise a estimé pour sa part que la quantité de nourriture disponible au Soudan est suffisante pour couvrir les besoins des citoyens, regrettant que la famine ait été arbitrairement déclarée au Soudan pour en faire une arme contre le Gouvernement après l’échec de l’agression armée.

Le Soudan a également accusé les Émirats arabes unis de soutenir les Forces d’appui rapide par des armes, et de leur fournir une aide logistique et alimentaire.  Ce soutien à la milice s’est répandu à travers le Tchad, le sud de la Libye et l’Afrique centrale et les blessés sont évacués vers les Émirats et soignés à l’hôpital américain de Dubaï, a soutenu la délégation qui a demandé au Conseil de rendre publique les éléments de preuve, dont six passeports émiriens trouvés sur les champs de bataille.

Alors que des millions de personnes sont confrontées à une famine imminente, les Forces armées soudanaises continuent de s’opposer à l’acheminement de l’assistance humanitaire en violation du droit international humanitaire, ont répondu les Émirats arabes unis.  Rejeter la faute aux autres ne fait que prolonger les souffrances des civils, a prévenu la délégation qui s’est interrogée sur les raisons pour lesquelles les Forces armées soudanaises n’ont pas adhéré à la Déclaration de Djedda, les exhortant en outre à assumer leurs responsabilités pour un conflit qu’elles ont lancé elles-mêmes.

Rappelant que son gouvernement a octroyé des visas et des permis de travail au personnel humanitaire, le Soudan a décliné le soutien des Émirats arabes unis qui ont annoncé 17 millions de dollars d’aide au Soudan et 30 millions de plus pour les pays de la région. « Ce pays doit prendre ses distances et permettre de rétablir la stabilité au Soudan. »

À l’instar du Royaume-Uni, nombre de délégations ont réaffirmé leur plein soutien aux efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général, M. Ramtane Lamamra et à son travail de coordination de la médiation régionale visant à restaurer la paix.  Le Guyana, qui s’exprimait au nom des A3+ (Algérie, Mozambique, Sierra Leone et Guyana) a regretté la poursuite du conflit et l’absence d’une mission des Nations Unies sur le terrain, situation qui, a-t-il relevé, a un impact sur la surveillance des violations des droits humains et l’établissement des rapports.  Pour les A3+, la fin de ce conflit dévastateur dépend de l’engagement des parties prenantes qui doivent donner la priorité aux intérêts du peuple soudanais. Tous les efforts de médiation, en particulier les pourparlers de Djedda, les initiatives menées par l’Envoyé personnel et l’Union africaine seront soutenus par les A3+ a assuré la délégation qui a appelé les parties extérieures qui alimentent le conflit, par la fourniture d’armes ou de munitions, le recrutement, le financement ou tout autre moyen, à cesser immédiatement leurs actions. 

RAPPORTS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SUR LE SOUDAN ET LE SOUDAN DU SUD

Déclarations liminaires

Mme MARTHA AMA AKYAA POBEE, Sous-Secrétaire générale pour l’Afrique du Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix, a alerté que la situation continue de se détériorer de manière dangereuse au Soudan. Les affrontements à El-Fasher pourraient déboucher sur une plus grande souffrance pour la population civile, s’est-elle inquiétée, faisant état d’atrocités commises pour des raisons ethniques et d’un pilonnage constant de zones densément peuplées.  Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme a enregistré au moins 192 décès, a-t-elle rapporté avant de condamner l’attaque de l’hôpital d’El-Fasher qui aurait été menée par les Forces d’appui rapide. 

Selon la haute fonctionnaire, un cessez-le-feu à El-Fasher est maintenant plus que jamais nécessaire pour prévenir davantage d’atrocités, protéger les infrastructures civiles et apaiser la souffrance des civils.  Un cessez-le-feu pourrait et devrait également préparer le terrain et l’avènement d’une cessation des hostilités.  Elle a rappelé l’adoption, la semaine dernière, de la résolution 2736 (2024) qui appelle à apaiser immédiatement la situation à El-Fasher et à protéger les civils.  Les parties doivent entendre cet appel sans délai, a-t-elle insisté.

La haute fonctionnaire a dénoncé l’escalade dans le Grand Khartoum et dans les régions de Kordofan et l’attaque dans l’État de Gazira menée par les Forces d’appui rapide qui ont coûté la vie à plus de 100 personnes sans aucune justification opérationnelle.  Sans action rapide, le Soudan risque de sombrer dans une violence ethnique encore plus extrême et se fragmenter davantage.  Qui plus est, le risque d’une explosion du conflit au niveau régional est très élevé, a averti Mme Pobee qui a signalé que des armes de plus en plus sophistiquées ne cessent d’arriver au Soudan et d’alimenter la guerre.  Elle a ensuite appelé les acteurs extérieurs à utiliser leur influence sur les parties belligérantes pour faire avancer les efforts de paix.  Leur mobilisation pourrait faire une grosse différence pour influencer la trajectoire que prend le conflit et son ampleur.

Poursuivant, Mme Pobee s’est alarmée de la situation « effroyable » en matière de droits humains, faisant état d’exécutions sommaires de civils, de l’arrestation et la détention au secret de centaines d’individus dans des conditions effroyables ainsi que d’actes de violence sexuelle liée au conflit perpétrés principalement par les Forces d’appui rapide.  Il faut prendre le plus vite possible des mesures pour garantir l’application du principe de responsabilité à l’encontre de ces violations, a-t-elle plaidé.  La Sous-Secrétaire générale a appelé les parties à reprendre le dialogue, à éviter de se rejeter la faute et à saisir chaque occasion pour la paix.  Une solution négociée est la seule manière de sortir de ce conflit, a-t-elle insisté.

Passant en revue les activités de l’Envoyé personnel du Secrétaire général, M. Ramtane Lamamra, durant sa récente visite dans la région, Mme Pobee a exhorté les parties à convenir d’un cessez-le-feu au niveau local à El-Fasher pour garantir la sûreté des civils.  Elle a fait état de différences fondamentales entre les parties quant à la mise en œuvre de la Déclaration de Djedda. 

Elle s’est félicitée du communiqué du Caire qui a été le fruit de la réunion consultative organisée par la Ligue des États arabes le 12 juin et a noté que Djibouti a accepté d’accueillir, en juillet, les médiateurs internationaux en vue d’une réunion qui devra relancer les efforts de paix.  De même, elle a salué la décision de l’Union africaine de lancer un processus préparatoire pour organiser un dialogue politique des forces civiles au Soudan. 

Les voix de la société civile en particulier celles des femmes et des jeunes doivent être entendues, a-t-elle souligné.  Et il faut tenir la promesse d’organiser une période de transition qui permettrait l’avènement d’un gouvernement démocratique.  Le moment est venu pour les parties belligérantes d’épargner le peuple soudanais de davantage de souffrances et de revenir à la table des négociations pour un dialogue en toute bonne foi. 

Mme EDEM WOSORNU, Directrice des opérations et de la communication au Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), s’est exprimée au nom du Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence.  Elle a relevé que le Soudan continue de sombrer dans le chaos.  Soulignant l’impact négatif du conflit sur les civils, elle a indiqué que 14 mois de conflit ont créé un cauchemar pour les civils, avec la ville d’El-Fasher qui représente l’épicentre des combats.  Les bombardements se poursuivent dans les zones densément peuplées, provoquant des dommages étendus et à long terme sur les civils et perturbant gravement les services essentiels dont ils dépendent. Selon Médecins sans frontières (MSF), plus de 1 300 personnes ont été blessées entre le 25 mai et le 6 juin à El-Fasher, a-t-elle rapporté.  Ceux qui pouvaient fuir la ville l’ont fait et au moins 130 000 personnes ont été déplacées depuis le 1er avril, principalement au sud vers le Darfour et vers l’ouest, jusqu’au Tchad où les ressources et les services de base sont déjà extrêmement rares et parfois inexistants.

Elle a déploré l’attaque du 8 juin contre l’hôpital du sud d’El-Fasher, ce qui a forcé les patients et le personnel à fuir pour sauver leur vie. Sa fermeture aura un impact profond sur l’accès des populations aux soins médicaux vitaux, a-t-elle souligné, ajoutant que plus de 80% des hôpitaux et cliniques ne fonctionnent plus dans certaines zones parmi les plus touchées par le conflit.  Sans une action décisive dès à présent, nous risquons de voir se répéter les atrocités bien documentées perpétrées à Geneina entre fin avril et début novembre de l’année dernière, a-t-elle averti.  Elle a ainsi exhorté le Conseil à utiliser tous les moyens à sa disposition pour mettre fin à cette tragédie mortelle. 

La violence à El-Fasher n’est que la pointe de l’iceberg, a alerté Mme Wosornu qui a signalé que 430 jours après le début du conflit, le niveau de souffrance humaine au Soudan est intolérable.  Elle a aussi mentionné les cas de viols et d’autres formes de violence basée sur le genre dont sont victimes les femmes et filles quand elles quittent leur maison en quête de nourriture.  Selon les rapports des organisations locales dirigées par des femmes, le taux de suicide parmi les survivantes de viol augmente alors que l’accès à des services de lutte contre la violence sexiste diminue.  Ceux qui violent les règles de la guerre doivent être arrêtés et rendre compte, a-t-elle plaidé.

Près de 5 millions de personnes sont confrontées à des niveaux d’insécurité alimentaire d’urgence, a-t-elle poursuivi, se désolant de témoignages de femmes qui déclarent devoir regarder leurs enfants mourir de faim parce qu’elles ne peuvent pas les nourrir.  Le compte à rebours est réel et nous avons quelques semaines seulement pour livrer des fournitures vitales avant la saison des pluies quand les conditions routières se détériorent considérablement, a-t-elle prévenu.  Si nous voulons éviter des pertes massives de vies humaines, il faut que les autorités poursuivent avec les facilitées accordées aux humanitaires au cours des dernières six semaines, a-t-elle dit.  Nous avons besoin, d’autorisations rapides, de délivrance de visas de longue durée et de l’ouverture des postes frontaliers d’Aweil et de Panakuach aux opérations humanitaires en provenance du Soudan du Sud, a-t-elle expliqué.  Compte tenu de la gravité de la situation et de l’urgence des besoins humanitaires, nous devons pouvoir emprunter les itinéraires les plus sûrs et les plus directs, a-t-elle indiqué, précisant que 600 camions d’aide sont attendus en juin et juillet.

Six mois après le début de l’année, l’appel humanitaire est malheureusement sous-financé, a déploré Mme Wosornu qui a relevé que seulement 16% des fonds attendus ont été reçus.  Dans ce contexte, elle a salué l’annonce faite par les États-Unis la semaine dernière pour une aide de 315 millions de dollars supplémentaires pour le Soudan et ses voisins.  De même, hier, les Émirats arabes unis ont annoncé l’allocation de 70 millions de dollars sur les 100 millions que le pays a annoncé à Paris.  Chaque jour où nous attendons des fonds, davantage de vies sont en danger, s’est alarmée la fonctionnaire onusienne.  Elle a appelé à protéger les civils, protéger les civils et les infrastructures dont ils ont besoin pour leur survie; garantir une aide humanitaire sans entrave; et une augmentation du financement de l’opération d’aide.

Mme LIMIAA AHMED, Directrice principale des programmes de l’association soudanaise de planification familiale, a déclaré qu’en 2023, elle a fui sa maison et sa communauté à cause de la guerre.  Cela fait maintenant plus d’un an que le dernier conflit au Soudan a éclaté, faisant plus de 16 000 morts, et près de 10 millions de déplacés. En outre, 18 millions sont confrontés à une insécurité alimentaire aiguë.  Ce conflit est également une guerre contre les femmes, qui sont les principales cibles de la violence sexiste, et forment la majorité des personnes déplacées et touchées par la faim. 

Elle a appelé à la levée immédiate du siège d’El-Fasher, alertant que 1,8 million de personnes y sont menacées de famine imminente.  Sans une action internationale urgente pour mettre fin à la guerre au Soudan, il y aura des conséquences catastrophiques pour les civils incluant le risque de génocide et d’autres crimes connexes.  « Je suis ici pour demander de l’aide car le peuple soudanais ne peut plus attendre », a poursuivi Mme Ahmed. Elle a rappelé que depuis avril 2023, au moins 6,7 millions de personnes sont en danger d’exploitation et de violence sexuelles.  Dans les zones contrôlées par les Forces d’appui rapide, des femmes et des filles ont été enlevées et détenues dans des conditions inhumaines et dégradantes proches de l’esclavage.  Certaines auraient été mariées de force ou détenues contre rançon.

Mme Ahmed a indiqué qu’au cours des 12 derniers mois, son association a fourni plus de 33 millions de services de santé sexuelle et reproductive à travers le Soudan.  Des femmes et de filles déplacées violées par des éléments des Forces d’appui rapide ont reçu des services sexuels et reproductifs dont des soins pour l’avortement. Notre personnel travaille dans des circonstances très difficiles pour fournir des services de santé sexuelle et reproductive, ainsi qu’un soutien socioéconomique et psychosocial. L’association a perdu un employé à cause du conflit et ses cliniques ont été incendiées, pillées et endommagées. Nous avons dû déplacer le quartier général dans des zones hors du contrôle des Forces d’appui rapide.  En dépit de ces circonstances difficiles, nous sommes déterminés à poursuivre notre mission pour répondre aux besoins croissants des femmes et des filles dans les communautés locales, a rassuré Mme Ahmed.

Elle a signalé que les organisations de défense des droits des femmes sont gravement sous-financées et n’ont pas la capacité de faire face à l’ampleur de la violence contre les femmes et les filles.  Mme Ahmed a lancé un appel à la paix et à la fin de toutes les violences sexuelles et sexistes et demandé au Conseil de sécurité et à l’Envoyé personnel à intensifier les efforts diplomatiques en vue de mettre fin à la guerre et à donner la priorité à une solution pacifique à la crise.  Les parties doivent cesser immédiatement tous les actes de violence sexuelle et sexiste, a-t-elle insisté, et les responsables doivent rendre des comptes.  Elle a également appelé à assurer la participation pleine, égale, significative et sûre des femmes aux pourparlers de paix et aux processus politiques concernant le conflit, ainsi qu’à la conception et à la mise en œuvre de la réponse humanitaire.

(En raison de la crise de liquidités qui affecte l’Organisation des Nations Unies, la Section des communiqués de presse est contrainte de modifier le format de la couverture des réunions.)

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