En cours au Siège de l'ONU

Soixante-dix-septième session,
55e & 49e (reprise) séances - après-midi
AG/12484

L’Assemblée générale proclame le 7 septembre Journée internationale de la coopération policière

L’Assemblée a achevé, cet après-midi, son débat sur le droit de la mer lors d’une courte séance au programme aussi compact que varié au cours de laquelle elle a également appelé à promouvoir la communication pour favoriser l’accessibilité des personnes en situation de handicap.

Elle a aussi proclamé le 7 septembre Journée internationale de la coopération policière en adoptant par consensus une résolution qui invite les entités qui composent l’Équipe spéciale interinstitutions des Nations Unies sur le maintien de l’ordre à collaborer avec l’Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL).  La Norvège, qui a présenté le texte au nom du Brésil et en son nom, a précisé que la date du 7 septembre prochain correspondait aux cent ans de la fondation d’INTERPOL.

Saluant l’adoption de ce texte, « le premier du genre », le Représentant spécial d’INTERPOL a souligné que les efforts des organisations policières nationales, régionales et internationales constituent la base de la sécurité et de la stabilité sur lesquelles le développement durable peut être construit, et que cette coopération est plus importante que jamais alors que les groupes criminels et les réseaux terroristes continuent d’étendre leur influence, d’exploiter les vulnérabilités existantes et les technologies nouvelles et émergentes à des fins illicites.

« L’adoption de cette résolution doit être l’occasion de réfléchir aux impacts et aux contributions des forces de l’ordre en travaillant ensemble au suivi de l’évolution du paysage criminel », a ajouté M. Odd Reidar Humlegard, qui a appelé à utiliser cette initiative pour reconnaître qu’une volonté politique soutenue et des approches transdisciplinaires sont nécessaires pour soutenir de manière plus globale la police et les forces de l’ordre dans la résolution des problèmes mondiaux les plus urgents.

Au préalable, l’Assemblée générale a adopté par consensus une résolution intitulée « Promouvoir et institutionnaliser la communication facile à comprendre pour favoriser l’accessibilité des personnes en situation de handicap » qui exhorte les États Membres à lever les obstacles à l’accessibilité des services d’information, de communication et autres, afin de permettre aux personnes en situation de handicap de vivre de manière indépendante et de participer pleinement à tous les aspects de la vie, notamment à la vie publique, politique, économique, culturelle, sociale et familiale.

Par ce texte, elle décide également de tenir une réunion d’une demi-journée en marge de la seizième session de la Conférence des États parties à la Convention relative aux droits des personnes handicapées, afin de recenser et d’examiner les bonnes pratiques concernant le rôle que joue la communication facile à comprendre en permettant aux personnes en situation de handicap de vivre de manière indépendante.

L’Assemblée générale a par ailleurs approuvé le Rapport de la Commission de vérification des pouvoirs, présenté par sa Présidente, Mme Carolyn Rodrigues-Birkett (Guyana).  Ceci fait, la République islamique d’Iran a toutefois formulé des réserves concernant des passages du rapport qui pourraient, selon elle, être interprétés comme reconnaissant « le régime israélien ».

Avant de lever sa séance, l’Assemblée générale a achevé son débat sur les océans et le droit de la mer, après avoir célébré, jeudi 8 décembre, le quarantième anniversaire de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer.  Ultime délégation à s’exprimer sur ce point, le Timor-Leste a estimé que les normes de la Charte des Nations Unies et de ladite Convention dessinent la voie à suivre s’agissant du règlement des différends, précisant que c’est grâce aux mécanismes contenus dans la Convention que son pays a pu régler son différend maritime avec l’Australie.  La Convention est un modèle à suivre, a déclaré le délégué qui a encouragé tous les pays à recourir aux mécanismes prévus.

L’Assemblée générale se réunira de nouveau mardi 20 décembre à partir de 10 heures.

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