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DBF200423

Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 23 avril 2020

(La version française du Point de presse quotidien
n’est pas un document officiel des Nations Unies
)

Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

Secrétaire général/rapports sur les droits de l’homme

Aujourd’hui, alors qu’il publiait un nouveau rapport soulignant la place centrale des droits de l’homme dans la réponse à la COVID-19 et le relèvement, le Secrétaire général a déclaré que l’épidémie de COVID-19 était bien plus qu’une urgence de santé publique.   Il s’agit d’une crise humaine, économique et sociale qui devient rapidement une crise des droits de l’homme.

Le virus a révélé de profondes faiblesses dans la prestation des services publics, a déclaré le Secrétaire général, et nous devons nous assurer qu’elles sont correctement traitées dans la réponse. 

La note d’orientation de 22 pages met en évidence les domaines de préoccupation et présente une série de recommandations visant, entre autres, à assurer la disponibilité et la qualité des soins de santé pour tous; et aussi à promouvoir des réponses économiques centrées sur les personnes qui soutiennent adéquatement les personnes les plus touchées par la perte de leurs moyens de subsistance. 

Dans son message, le Secrétaire général a ajouté que, pour l’avenir, nous devons mieux reconstruire. 

Il a également appelé les gouvernements à être transparents, réactifs et responsables.  L’espace civique et la liberté de la presse sont essentiels, a-t-il ajouté, et les organisations de la société civile ainsi que le secteur privé ont un rôle essentiel à jouer. 

En respectant les droits de l’homme en cette période de crise, nous élaborerons des solutions plus efficaces et inclusives pour l’urgence actuelle et la reprise de demain, a conclu le Secrétaire général.  

Semaine mondiale de la vaccination

 En prévision de la Semaine mondiale de la vaccination, qui commence demain, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a averti aujourd’hui que la fermeture des services de vaccination pendant la pandémie pourrait entraîner une résurgence de maladies évitables par la vaccination telles que la rougeole et la poliomyélite.  L’OMS a cité l’épidémie mortelle de rougeole de l’année dernière en République démocratique du Congo, au cours de laquelle 6 000 personnes sont mortes alors que le pays était confronté en même temps à la plus grande épidémie d’Ebola. 

Forum de l’ECOSOC 

Ce matin, le Secrétaire général a participé à la réunion virtuelle du Forum de l’ECOSOC 2020 sur « Le financement du développement durable dans le contexte de la COVID-19 ». 

Dans ses remarques, il a déclaré que l’ampleur sans précédent de la crise actuelle exige une réponse sans précédent.   

Il a réitéré son appel à l’action en trois points, qui implique de prendre des mesures décisives grâce à une réponse coordonnée au niveau mondial, d’adopter des mesures pour faire face aux conséquences socioéconomiques dévastatrices et de veiller à ce que la reprise mondiale mène à un avenir plus durable.  

Il a souligné la nécessité d’un plan de relance mondial qui représente un pourcentage à deux chiffres du PIB mondial.  Il a ajouté que les pays en développement ont besoin d’un soutien massif et urgent et que le moment est venu de respecter notre engagement et de ne laisser personne de côté.

Le Secrétaire général a également plaidé pour un moratoire sur la dette et a déclaré que l’initiative du G20 pour suspendre les paiements du service de la dette des pays les plus pauvres est une première étape cruciale.   

CNUCED

  La Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) a rendu public aujourd’hui un rapport appelant à un accord mondial sur la dette des pays en développement.   Il souligne la nécessité vitale d’accorder un allégement substantiel de la dette aux pays en développement, afin de libérer les ressources indispensables pour faire face à la pandémie. 

La CNUCED a noté que les turbulences financières provoquées par la crise ont déclenché des sorties record de capitaux des portefeuilles des économies émergentes.   Elle a également provoqué de fortes dévaluations monétaires dans les pays en développement, rendant le service de leurs dettes encore plus onéreux.

Selon le rapport, en 2020 et 2021, les remboursements de la dette extérieure publique des pays en développement augmenteront, à eux seuls, entre 2 600 milliards et 3 400 milliards de dollars. 

La CNUCED a déclaré que les appels à la solidarité internationale n’avaient jusqu’à présent apporté que peu de soutien tangible.   Le 30 mars, la CNUCED a appelé à un paquet de 2 500 milliards de dollars de soutien pour les pays en développement face au coronavirus.  

Message vidéo pour le Ramadan

Dans un message vidéo publié hier soir, le Secrétaire général a exprimé ses vœux les plus chaleureux alors que des millions de musulmans du monde entier commencent à observer le mois sacré du Ramadan.

Il a déclaré que ce Ramadan ne sera pas comme les autres, car de nombreuses activités communautaires seront naturellement affectées par les mesures de lutte contre la pandémie de COVID-19.  

Le Secrétaire général a réitéré son appel à un cessez-le-feu mondial et immédiat pour se focaliser sur notre ennemi commun - le virus.  Il a également rappelé les paroles inscrites dans le saint Coran: « Et s’ils inclinent à la paix, incline vers celle-ci toi aussi ». 

De son côté, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour l’Afghanistan, Mme Deborah Lyons, a déclaré aujourd’hui que la période à venir était un moment privilégié de prière et de réflexion, ainsi qu’un moment de compassion pour les membres les plus vulnérables de la société.  Elle espère que le Ramadan fournira à toutes les communautés afghanes l’occasion de renforcer leurs liens de solidarité. 

Conseil de sécurité

Au Conseil de sécurité, Nickolay Mladenov, Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, a fait un exposé à distance sur la situation israélo-palestinienne.  Il a dit que le mois dernier avait connu des exemples inspirants de coopération au-delà des lignes de conflit dans la lutte commune contre le virus.  Mais il a également été témoin de la poursuite de la confrontation et des combats, alors que le bilan humain de la guerre continue d’augmenter.

Il a averti que la perspective dangereuse d’annexion par Israël de certaines parties de la Cisjordanie occupée, constitue une menace croissante.  Si une telle mesure était mise en œuvre, a-t-il dit, cela constituerait une grave violation du droit international, cela porterait un coup dévastateur à la solution des deux États et cela fermerait la porte à une reprise des négociations.  Cela menacerait en outre les efforts visant à promouvoir la paix régionale.  

En même temps, M. Mladenov s’est dit encouragé que la crise de COVID-19 ait créé des possibilités de coopération.  Il espère que ces possibilités ne seront pas compromises ou détruites si le contexte politique entre Israël et l’Autorité palestinienne se détériore.  Avec le soutien de l’ONU, a-t-il ajouté, les deux parties coordonnent leurs efforts pour lutter contre la menace commune que pose la pandémie.  Beaucoup plus peut -et doit- être fait, a-t-il dit aux membres du Conseil.  

Yémen

Dans un communiqué publié aujourd’hui, la Coordinatrice humanitaire pour le Yémen, Lise Grande, a déclaré que les agences se précipitent pour aider les autorités du pays à stopper la propagation de COVID-19 en préparant et en équipant les installations. 

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) finance 333 équipes d’intervention rapide, présentes dans tous les districts du Yémen, chargées de détecter, d’évaluer, d’alerter et de répondre aux cas suspects de virus.  Les gens peuvent s’adresser à ces équipes par divers moyens, par exemple en appelant les numéros d’urgence nouvellement créés.  

En outre, l’OMS équipe et aide à moderniser les unités spécialisées d’isolement dans les 37 hôpitaux du pays que les autorités ont désignés pour la pandémie.  Trente-deux hôpitaux ont reçu des équipements et sept unités d’isolement spécialisées sont maintenant pleinement opérationnelles.  Les trente autres seront pleinement opérationnelles dans les deux prochaines semaines, grâce au financement de l’Organisation mondiale de la Santé.  

L’OMS a également agi rapidement pour se procurer, transporter et distribuer 520 lits d’unités de soins intensifs et 208 respirateurs.  L’OMS a acheté 1 000 lits supplémentaires pour les soins intensifs et 400 respirateurs, qu’elle transportera dès que les conditions le permettront. 

Syrie

Lors de la réunion du Groupe de travail humanitaire sur la Syrie, qui s’est tenue virtuellement aujourd’hui à Genève, la Conseillère humanitaire principale, Najat Rochdi, a souligné la nécessité d’un accès immédiat, sûr et sans entrave pour les travailleurs humanitaires afin de permettre les livraisons de fournitures humanitaires.  Cela comprend les besoins urgents liés à la COVID-19.  

Les besoins humanitaires en Syrie restent importants, avec plus de 11 millions de personnes nécessitant une certaine forme d’aide humanitaire.  Ce chiffre comprend 4,7 millions de personnes vivant dans des zones où les besoins sont très grands.  De plus, la riposte à l’épidémie de COVID-19 a fait augmenter les besoins. 

Le Gouvernement syrien et les autorités de facto dans les zones extérieures au contrôle du Gouvernement continuent de se préparer face à la menace du virus COVID-19 et d’y réagir.  Des grandes difficultés subsistent cependant, comme les conditions de vie des personnes déplacées à l’intérieur du pays, ainsi que les pénuries de personnel de santé et de matériel médical.  De plus, les installations de santé adéquates sont insuffisantes dans les zones qui ont connu de violents conflits.  

La hausse des prix des denrées alimentaires en Syrie, où plus de 11 millions de femmes, d’enfants et d’hommes ont un besoin urgent d’aide humanitaire, est une autre préoccupation croissante.  Les prix ont plus que doublé au cours de la dernière année, atteignant une hausse de 107% dans l’ensemble du pays.   

Libye

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires prévient qu’une cessation des hostilités en Libye est urgente.  L’insécurité et les combats persistants autour de Tripoli continuent d’aggraver les souffrances des civils.  Et au milieu du conflit, le nombre de cas confirmés de COVID-19 en Libye est passé à 60, dont un décès.  

Selon une évaluation récente, la moitié des villes évaluées ont signalé des pénuries alimentaires et 86% ont signalé des hausses des prix alimentaires.  En moyenne, les prix des denrées alimentaires ont augmenté de 27%, tandis que ceux des articles d’hygiène ont augmenté de 12%.  

Pour faire face à cette situation, l’ONU et ses partenaires humanitaires soutiennent les autorités et travaillent sur les lignes de front pour fournir une aide aux personnes déplacées, aux rapatriés, aux réfugiés et aux demandeurs d’asile. 

Ouganda

La Coordonnatrice résidente en Ouganda, Mme Rosa Malango, a lancé aujourd’hui un appel d’urgence de 316 millions de dollars pour faire face à la pandémie.  Cet appel cible près de 13 millions de personnes et vise à sauver des vies et les moyens de subsistance.  Ce nouveau plan couvre la santé, la sécurité alimentaire, la protection sociale et les réfugiés ainsi que d’autres domaines.

Outre le virus, l’Ouganda fait également face à des irruptions de fièvre jaune, de rougeole et de fièvre hémorragique de Crimée-Congo.

La Coordonnatrice résidente a averti de l’impact potentiellement dévastateur de la pandémie sur les personnes extrêmement vulnérables, notamment celles qui travaillent dans le secteur informel, les ménages dirigés par des enfants, les réfugiés et les personnes vivants avec le VIH/sida.

Mme Malango a souligné l’importance de veiller à ce que l’Ouganda réalise les Objectifs de développement durable pour assurer zéro faim et l’accès aux services de base, notamment la santé, l’assainissement et l’éducation.  L’Ouganda compte actuellement 56 cas confirmés de COVID-19.

Afrique du Sud 

Alors que près de 3 500 cas du virus ont été confirmés en Afrique du Sud, l’équipe de l’ONU sur le terrain appui les efforts du Gouvernement visant à répondre aux besoins de santé immédiats ainsi qu’à l’impact économique et social de la pandémie.

La Coordonnatrice résidente, Mme Nardos Bekele-Thomas, consulte régulièrement avec le Gouvernement, les partenaires de développement de l’ONU, la société civile et d’autres pour veiller à la cohérence et la réactivité de la réponse.

L’unité de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) en Afrique du Sud a fait un don d’équipements de protection individuelle aux abris pour femmes cherchant refuge face à des partenaires violents, tandis qu’ONU-Femmes aide les agricultrices à prendre des mesures de sécurité et obtenir des permis de voyage afin de pouvoir continuer de vendre de la nourriture sur les marchés. 

L’Afrique du Sud ayant un taux élevé d’infection par le VIH, l’ONUSIDA distribue des médicaments aux personnes vivant avec le VIH/sida ou d’autres maladies telles que la tuberculose, ce qui les rend vulnérables au virus de la COVID-19.

République centrafricaine 

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) indique qu’elle a déployé, hier, une force d’intervention rapide pour protéger les civils à Pendé, dans la préfecture de l’Ouham-Pendé.  Cette mesure a été prise suite à un incident lié au vol de bétail, les habitants craignant les représailles des membres d’un groupe armé connu sous le nom de 3R.

Les Casques bleus continuent de patrouiller la zone et la situation est à présent revenu au calme.  La MINUSCA a également lancé une opération dans une autre partie du pays, sur l’axe Kouki-Batangafo-Bouca, dans la préfecture de l’Ouham, pour y protéger les civils et prévenir toute violence à leur encontre.

Par ailleurs, dans le cadre de ses efforts pour appuyer les autorités nationales et les communautés face à la COVID-19, la MINUSCA utilise certains de ses programmes de réduction de la violence communautaire pour appuyer la production de masques et de savonnettes à Bria, ainsi qu’à Kaga Bandoro.  Ces fournitures sont ensuite distribuées par les autorités locales.  Deux groupes de 30 bénéficiaires de ces programmes de réduction de la violence, dont 16 femmes, ont participé à ces activités.  Elles reçoivent un appui de la section désarmement, démobilisation et réintégration de la MINUSCA.

OIM

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a indiqué, aujourd’hui, que la migration le long de la route maritime la plus fréquentée du monde, de la Corne de l’Afrique vers le golfe Persique, avait considérablement diminué depuis le début de la pandémie de COVID-19.  

Cependant, la stigmatisation et le mauvais traitement des migrants augmentent.  L’OIM a noté qu’entre janvier et mars 2019, environ 37 000 migrants ont traversé le golfe d’Aden pour se rendre au Yémen.  Au premier trimestre de cette année, moins de 28 000 ont fait le même voyage. 

HCR

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a réclamé, aujourd’hui, une plus grande coordination et un plus grand partage des responsabilités des pays pour répondre aux déplacements en mer des réfugiés et des demandeurs d’asile dans le golfe du Bengale et la mer d’Andaman.

Le HCR est de plus en plus préoccupé par les informations selon lesquelles les navires ne sont pas autorisés à débarquer et par le grave risque que cela représente pour les personnes qui se trouvent à bord de ces navires. 

Avec la pandémie en cours, le HCR indique que tous les États doivent gérer leurs frontières comme ils l’entendent, mais que ces mesures ne doivent pas fermer les voies d’asile, ni forcer les gens à retourner dans des situations dangereuses.

Myanmar

La Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé, Mme Virginia Gamba, a indiqué, aujourd’hui, que de nouvelles données provenant du Myanmar montrent une augmentation très préoccupante du nombre d’enfants tués depuis le début de l’année.  

Le nombre d’enfants tués ou mutilés à la suite de frappes aériennes, de mines terrestres, de restes explosifs de guerre et de tirs croisés dans les États rakhine et chin est particulièrement préoccupant.  

Elle appelle toutes les parties au conflit à mettre en œuvre d’urgence toutes les mesures nécessaires pour protéger les enfants des hostilités.

OACI

Les dernières prévisions de l’Organisation de l’aviation civile international (OACI) ont montré, hier, que d’ici le mois de septembre, le monde pourrait compter 1,2 milliard de voyageurs aériens internationaux de moins qu’en temps normal. 

L’Europe et la région Asie-Pacifique seront les plus durement touchées par les impacts sur les capacités et les revenus, suivies de l’Amérique du Nord.  De même, la réduction la plus importante du nombre de passagers devrait se produire en Europe, en particulier pendant la haute saison estivale, suivie par l’Asie-Pacifique. 

CESAO

La Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO), qui est basée à Beyrouth, a averti aujourd’hui qu’en raison de la pandémie, la région arabe devrait connaître sa plus forte baisse d’investissements directs étrangers (IDE) jamais enregistrée.

La région perdra probablement 45% des entrées d’investissements étrangers cette année.  La CESAO a souligné la nécessité pour les gouvernements de la région de mettre en œuvre des mesures qui aident les entreprises à réduire les licenciements et à maintenir les opérations essentielles. 

République démocratique du Congo 

Des pluies torrentielles, qui devraient se poursuivre au cours des prochains jours, ont déjà eu un impact sur les régions de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), y compris au Sud-Kivu, à Maniema, dans le Haut-Lomami, en Haut-Katanga et au Tanganyika. 

Dans la ville d’Uvira, dans le Sud-Kivu, au moins 78 000 personnes ont été affectées et 40 personnes auraient trouvé la mort.  Quelques 15 000 habitations ont été détruites ou inondées.  Les écoles et les centres de soins ont également été affectés. 

Journée internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC 

La Journée internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC est célébrée aujourd’hui. 

Dans son message, le Secrétaire général a indiqué que la situation inédite dans laquelle nous met la pandémie de COVID-19 démontre aujourd’hui que l’informatique et les communications sont vitales pour nos sociétés.   

Elles seront essentielles pour comprendre le virus et aider à aplanir sa propagation.  Le Secrétaire général a également insisté sur l’importance d’inclure les femmes dans cette filière. 

M. António Guterres a encouragé les jeunes femmes à faire le choix d’une carrière qui leur permettra de maîtriser les outils pour sauver la planète et ses habitants.  «  Le monde ne saurait se priver de votre talent  », a-t-il dit. 

Pour marquer cette journée, l’Union internationale des télécommunications (UIT) a organisé une série de dialogues en ligne pour inciter les filles et les jeunes femmes à faire carrière dans les filières de la technologie. 

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