La Deuxième Commission discute des travaux et des expériences acquises par les Commissions régionales de l’ONU en matière de développement
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Deuxième Commission
Dialogue interactif – après-midi
LA DEUXIÈME COMMISSION DISCUTE DES TRAVAUX ET DES EXPÉRIENCES ACQUISES PAR
LES COMMISSIONS RÉGIONALES DE L’ONU EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT
À l’occasion de son dialogue annuel avec les cinq Commissions économiques et sociales régionales des Nations Unies, la Commission économique et financière (Deuxième Commission) a entendu cet après-midi leurs Secrétaires exécutifs présenter les efforts accomplis en matière de coopération interrégionale, dont la promotion a été perçue comme un moteur de la conception et de la mise en œuvre du futur programme de développement pour l’après-2015. Les exposés de ces cinq hauts responsables régionaux du système de l’ONU en matière de développement socioéconomique ont été suivis d’un échange avec les délégations des États Membres.
« Ce dialogue est un moyen extrêmement utile de faire connaître les perspectives et les préoccupations régionales concernant un grand nombre de questions de développement inscrites à l’ordre du jour de la Deuxième Commission », a estimé le Président de la Commission, M. Abdou Salam Diallo. Il a rappelé que le Document final de la Conférence Rio+20, intitulé « L’avenir que nous voulons », reconnaissait l’importance de la dimension régionale du développement durable.
Le rôle de plus en plus important que jouent les pays du Sud sur la scène économique mondiale a été souligné par les intervenants, qui ont en même temps fait remarquer le caractère non homogène du « Sud » qui résulte de la diversité des situations existant dans chacun des pays qui le composent.
Les Secrétaires exécutifs des Commissions régionales ont rappelé les principes directeurs de la coopération Sud-Sud en faveur du développement: la maîtrise des programmes et la souveraineté nationale, la solidarité, l’égalité, le respect et l’intérêt mutuels et l’absence de conditionnalité. La coopération entre pays en développement se présente donc comme un véritable « partenariat », et non comme une relation de donateurs à bénéficiaires.
La coopération interrégionale doit permettre de pallier le manque ou l’insuffisance de transferts des technologies vers les pays en développement, a noté la Secrétaire exécutive de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO). À cet égard, son homologue de la Commission économique pour l’Europe (CEE) a évoqué la coopération offerte aux autres zones géographiques ou pays par l’Europe en matière de technologies vertes et d’innovation.
Les Secrétaires exécutifs des Commissions régionales se sont aussi félicités de l’augmentation de l’aide publique au développement (APD) fournie par certains pays du Sud, tels que les pays du Golfe ou encore la Chine, l’Inde et la Turquie, à d’autres pays en développement. En outre, ils ont noté que la part des pays en développement dans les échanges mondiaux avait nettement augmenté depuis 2008. « Les pays du Sud sont en première ligne de la reprise économique mondiale », a ainsi remarqué la Secrétaire de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC). Toutefois, au vu des différents niveaux de développement de ces pays, les intervenants ont recommandé de maintenir à un niveau suffisant la coopération Nord-Sud.
Demain, vendredi 1er novembre, à 10 heures, la Deuxième Commission tiendra une réunion spéciale sur le thème « Renforcer la résilience des petits États insulaires en développement dans le contexte du développement durable ».
DIALOGUE AVEC LES SECRÉTAIRES EXÉCUTIFS DES COMMISSIONS RÉGIONALES SUR LE THÈME « LA COOPÉRATION INTERRÉGIONALE COMME MOTEUR DU PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT POUR L’APRÈS-2015 »
Déclaration liminaire
M. ABDOU SALAM DIALLO (Sénégal), Président de la Deuxième Commission, a indiqué que ce dialogue entre la Commission et les Secrétaires exécutifs des Commissions régionales est un moyen extrêmement utile de faire connaître à la Commission économique et financière les perspectives et les préoccupations régionales concernant un grand nombre de questions de développement inscrites à son ordre du jour. M. Diallo a rappelé que le Document final de la Conférence Rio+20, intitulé « L’avenir que nous voulons », reconnaissait l’importance de la dimension régionale du développement durable, et conférait aux commissions régionales des mandats afin qu’elles aident les États Membres à mettre en œuvre le développement durable. Le Président de la Deuxième Commission a également relevé qu’en application des principes directeurs de la coopération Sud-Sud que sont la maîtrise des programmes et la souveraineté nationale, la solidarité, l’égalité, le respect et l’intérêt mutuels et l’absence de conditionnalité, la coopération régionale et interrégionale entre pays en développement se présente comme un « partenariat », et non comme une relation de donateurs à bénéficiaires.
Exposés
Mme ALICIA BÁRCENA, Secrétaire générale adjointe, Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), et Coordonnatrice en exercice des commissions régionales, animatrice du débat, a rappelé que les États Membres ont été chargés de rédiger un solide programme de développement qui sera mis en œuvre à la fin de l’année 2015 et dont les lignes directrices seront basées sur les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). La synergie créée entre pays du Sud dans le cadre de leurs efforts de développement est de plus en plus importante, a-t-elle noté, annonçant que plusieurs exemples allaient être présentés. Cette forme de coopération complète la coopération Nord-Sud, dont les mécanismes feront également l’objet d’une présentation, a-t-elle ajouté.
Mme RIMA KHALAF, Secrétaire générale adjointe et Secrétaire exécutive de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO), a confirmé le rôle de plus en plus important que jouent les pays du Sud sur la scène économique mondiale, tout en reconnaissant que le « Sud » n’est pas une région homogène, du fait de la diversité des situations existant dans les pays qui le composent. La région arabe, par exemple, comprend à la fois des pays très riches et d’autres qui figurent parmi les États les plus pauvres de la planète, comme le Yémen. C’est la seule région qui connait et subit l’expérience de l’occupation d’un territoire et d’un peuple par un autre peuple, ce qui a une répercussion sur toute la région. Beaucoup de pays de la région vivent une transition vers la démocratie qui leur ouvre la voie vers une coopération avec d’autres zones du monde, a poursuivi Mme Khalaf. Les pays arabes reçoivent beaucoup de flux financiers de l’étranger, ce qui fait que leurs stratégies d’investissement sont fondées sur les flux d’investissements étrangers. Les pays nantis de la région ont nettement augmenté l’aide publique au développement (APD) qu’ils offrent à d’autres pays en développement, a-t-elle ajouté. Mme Khalaf a aussi indiqué que 30% de travailleurs du Golfe sont des travailleurs migrants venus en majorité d’Asie.
Mme Khalaf a fait remarquer que le manque de transferts technologiques accroît l’écart entre les pays du Sud. Pour remédier à ce déséquilibre, elle a préconisé de mettre en place des partenariats stratégiques. Elle a cependant regretté le manque de clarté sur certaines réalités nationales qui rendent difficile l’établissement de ces partenariats. Passant au travail qu’accomplit la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO), elle a indiqué qu’elle avait défini quatre priorités pour la région arabe: promotion de la durabilité économique, sociale et environnementale, et renforcement de la gouvernance démocratique. Les cinq commissions régionales de l’ONU ont convoqué deux réunions de haut niveau en 2012 et 2013 afin de discuter des problèmes qui se posent, notamment dans les pays en transition démocratique, a dit Mme Khalaf. Des exemples ont été donnés concernant notamment les moyens à utiliser pour éviter le retour des anciennes élites sur la scène politique. L’exemple de l’Afrique du Sud a, par ailleurs, permis de comprendre comment il avait été possible d’y reconstituer le tissu social. La coopération interrégionale ne doit pas se limiter au commerce, a conclu Mme Khalaf, plaidant en faveur de la mise en place d’une base de connaissance interrégionale qui puisse répondre à tous les intérêts. La coopération doit tenir compte des droits de chaque individu, y compris de ceux des travailleurs migrants, a-t-elle préconisé.
M. SVEN ALKALAJ, Secrétairegénéraladjoint et Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Europe (CEE), a relevé que les 56 pays d’Europe font actuellement face à de nombreux défis, et qu’ils ne peuvent les résoudre durablement que par la coopération régionale. Il a souligné la nécessité d’aborder la multitude de défis sociaux, économiques et environnementaux qui se posent aux niveaux régional et mondial de manière coordonnée. Il a évoqué les transitions qu’ont faites les anciennes économies planifiées des pays d’Europe de l’Est vers l’économie de marché et a salué l’entrée de 11 d’entre elles dans l’Union européenne (UE). Il a ensuite salué le rôle que joue l’Accord de libre-échange d’Europe centrale, ainsi que la coopération interrégionale établie avec les pays d’Amérique du Nord, avec lesquels des accords commerciaux et d’investissement sont actuellement en cours de négociations.
Le Secrétaire exécutif de la CEE a indiqué que certains programmes mis en œuvre par la CEE sont partagés avec d’autres commissions régionales, comme cela a été le cas avec les programmes de gestion transfrontalière des ressources en eau et ceux mis en place pour la gestion de l’environnement. Il a égalementsouligné la place que les pays d’Europe jouent en matière de coopération internationale, notamment leur statut de « précurseurs » dans l’établissement des partenariats public-privé et dans l’adoption de technologies vertes. Il a enfin rappelé la place importante qu’occupent les partenariats mondiaux pour le développement, et a souhaité que cette question soitmieux valorisée dans le programme de développement pour l’après-2015.
Mme ALICIA BÁRCENA, qui est la Coordonnatrice en exercice des Commissions régionales de l’ONU, a relevé que pendant que la croissance est en berne dans les pays développés, les pays en développement connaissent une certaine embellie économique qui se manifeste par le renforcement de la coopération Sud-Sud. Elle a indiqué que les pays du Sud sont en première ligne de la reprise économique mondiale, et que le centre de l’économie mondiale semble s’être déplacé vers l’Asie et le Pacifique. Elle a regretté que la région d’Amérique latine et des Caraïbes semble se retrouver à la périphérie de la croissance économique. Elle a par la suite relevé que la région de l’Amérique latine et les Caraïbes doit changer ses stratégies de croissance, car elle reste pour l’instant trop dépendante des importations dans certains secteurs cruciaux. Elle a souhaité la mise en place de réformes structurelles, et elle a proposé que le commerce et les investissements soient davantage stimulés dans la région de la CEPALC, afin d’y réduire les risques posés par des chocs extérieurs. Elle a également appelé à plus d’innovations pour briser le cycle de la pauvreté et réduire les inégalités dans la région de la CEPALC.
M. SHUN-ICHI MURATA, Secrétaire exécutif adjoint de la Commission économique et sociale pour l’Asie et le Pacifique (CESAP), a fait référence aux articles 55 et 56 de la Charte des Nations Unies, qui prévoient notamment la coopération entre les pays. Depuis la création de la CESAP en 1947, les pays d’Asie et du Pacifique ont beaucoup élevé leur produit intérieur brut (PIB) par habitant, qui a été multiplié par 145 en Chine et par 300 au Japon. La Banque asiatique de développement (BASD) joue à cet égard un rôle déterminant, a-t-il dit. Il a fait remarquer que la région Asie-Pacifique était aujourd’hui économiquement la plus dynamique au monde, notant que la croissance économique mondiale repose sur elle. La part des pays en développement dans les échanges mondiaux a progressé depuis 2008 et on note aussi une augmentation rapide de la consommation dans ces pays. Les pays du Sud connaissent néanmoins, d’un État à l’autre, des niveaux de développement différents, ce qui exige le maintien de la coopération Nord-Sud, tout en développant la coopération Sud-Sud, a recommandé M. Murata.
La croissance en Asie s’est répercutée sur d’autres pays de la région et de l’Afrique, a-t-il observé. L’exportation de biens des pays en développement vers les pays développés a également augmenté. L’Inde devient un centre pour les prestations en soins médicaux, tandis que la Malaisie joue un rôle important dans l’éducation. Singapour et la Chine sont, quant à eux, des centres financiers importants. En ce qui concerne l’aide publique au développement (APD), M. Murata a indiqué que la Chine, l’Inde et la Turquie y contribuaient de manière significative. Il a aussi relevé que l’aide par des pays en développement à d’autres prenait la forme de partenariats, s’opposant ainsi au concept d’aide fournie dans le cadre d’une relation donateur-bénéficiaire. Les pays en développement représentent le plus gros des réserves en devises mondiales, ce qui offre des possibilités de coopération interrégionale, a aussi noté M. Murata. Il a souhaité que la CESAP devienne un pilier de la coopération Sud-Sud. Le Secrétaire exécutif a ensuite recensé les défis auxquels doit répondre sa région en matière de développement, comme la lutte contre les effets des changements climatiques, la lutte contre les inégalités et l’amélioration de la connectivité.
Mme AIDA OPOKU-MENSAH, Conseillère spéciale du Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), dans le domaine du programme de développement pour l’après-2015, s’est félicitée de la forte croissance économique que connaît l’Afrique. Elle a indiqué que la forte mobilisation des ressources intérieures du continent y dépassait pour la première fois l’APD. De nombreux pays africains sont en train de réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), s’est-elle aussi réjouie, signalant par exemple que les taux de mortalité infantile et maternelle avaient baissé et que le taux de scolarisation augmentait. Cependant, la Conseillère a remarqué qu’il était encore difficile de traduire cette croissance en création d’emplois. Il est également difficile pour les pays africains de tirer profit de leurs réalités démographiques. La CEA travaille étroitement avec l’Union africaine (UA) pour faire avancer le développement en Afrique, a poursuivi Mme Opoku-Mensah. Les priorités africaines sont de parvenir, d’abord, à pallier les défaillances existantes comme le manque de capacités. Elle a estimé que le programme de développement pour l’après-2015 devrait inclure une croissance économique inclusive.
Mme Opoku-Mensah a ensuite parlé des consultations régionales organisées sur les questions relatives au développement. Elle a fait état d’un sommet de chefs d’État d’Afrique de l’Ouest tenu cette année, qui a entraîné la création d’un Comité de haut niveau présidé par le Libéria. Une réunion de ce Comité tenue ce mois-ci a permis de mettre au point une position africaine commune. La Présidente du Libéria a ainsi fait valoir l’importance de la coopération mondiale et interrégionale pour mettre en œuvre le programme de développement pour l’après-2015. Le comité a aussi insisté sur l’utilité de la coopération Sud-Sud. Parmi les priorités de l’Afrique pour l’après-2015, Mme Opoku-Mensah a mentionné la transformation des structures socioéconomiques en vue de réduire les inégalités, ainsi que la promotion de l’agriculture durable et de la sécurité alimentaire. Une autre priorité concerne la science, l’innovation et la technologie, qui doivent permettre un renforcement des capacités et l’instauration de conditions propices au développement, a ajouté la Conseillère spéciale. Elle a ensuite parlé des partenariats mutuellement bénéfiques qui sont en train d’être conclus entre pays en développement.
Débat interactif
Le représentant de l’Éthiopie, s’exprimant au nom du Groupe des États d’Afrique, a rappelé l’importance de la coopération Sud-Sud dans le développement des pays africains. Il a indiqué que les groupes régionaux ont un grand rôle à jouer à cet effet. Il a noté que des transformations structurelles ont lieu en ce moment en Afrique, et a invité la Commission économique pour l’Afrique (CEA) à apporter sa contribution dans cette optique. Il a estimé qu’une plus grande collaboration entre les différentes Commissions régionales serait cruciale pour la promotion du développement à travers le monde.
La représentante des Îles Marshall, s’exprimant au nom du Forum des îles du Pacifique, a souhaité que la Conférence internationale sur les petits États insulaires en développement (PEID), qui va se tenir en 2014 à Apia, aux Samoa, puisse permettre de jeter les bases du développement des PEID. Elle a ensuite relevé qu’aucune région ne peut œuvrer à son développement de manière isolée, car cela ne peut se faire qu’en collaborant avec d’autres régions. Elle a en outre insisté sur le fait que les changements climatiques sont le plus grand défi posé aux pays du Forum du Pacifique.
Le représentant de la Fédération de Russie a plaidé pour que l’accord sur les forêts en Europe soit conclu au plus vite par la CEE, et il a offert l’appui de la Fédération de Russie à cet effet. Il a souhaité voir les initiatives d’union douanière s’accélérer en Europe et entre l’Europe et l’Asie, afin d’ouvrir la voie à des échanges commerciaux transcontinentaux entre les deux continents.
Le représentant de Cuba s’est demandé comment les Commissions régionales de l’ONU pourraient faire davantage dans un contexte où elles manquent cruellement de ressources. Il a suggéré que dans le prochain budget biennal des Nations Unies, les Commissions économiques et sociales du système des Nations Unies puissent disposer des ressources nécessaires pour agir davantage sur le terrain. Il a précisé que ces Commissions régionales sont proches du terrain et donc des problèmes de développement que connaissent chaque pays et chaque région.
Le représentant du Maroc est revenu sur la question des ressources dont ont besoin les commissions régionales. Il a ainsi plaidé pour que davantage de ressources financières et humaines leur soient octroyées.
Le représentant du Venezuela a souhaité pour sa part que la question des catastrophes naturelles soit intégrée dorénavant dans les débats sur la coopération interrégionale, car dans le contexte mondial actuel, les changements climatiques sont responsables de nombreuses catastrophes, notamment dans les pays en développement.
La représentante du Mexique est intervenue pour souligner l’importance majeure qu’ont les commissions régionales pour le développement. Elle a souligné que le rôle de ces Commissions sera crucial dans le cadre de la conception et de la mise en œuvre du programme de développement pour l’après-2015.
La Secrétaire exécutive de la CESAO a répondu à la délégation du Maroc en assurant que tout était fait pour surmonter les défis actuels. Nous avons élaboré un modèle d’inclusion sociale, a-t-elle dit, et nous aidons aussi les pays à améliorer leurs données statistiques.
Le représentant des États-Unis a dit que sa délégation appréciait le travail novateur accompli par les Commissions régionales, qui contribue à la prospérité. Il a félicité en particulier la CEE pour la réforme qu’elle a menée et qui a permis d’améliorer l’allocation des ressources qui lui sont allouées grâce à une mise à jour de ses mandats. Il a aussi salué la restructuration des sessions de travail annuelles des Commissions régionales.
Le partage de bonnes pratiques et de connaissance nous permet d’opérer avec plus d’efficacité, a relevé le Secrétaire exécutif de la CEE. Il a dit que la CEE concentrait ses efforts sur le plan de travail suggéré par les États Membres.
Le Secrétaire exécutif adjoint de la CESAP a indiqué, pour sa part, que la durée de la session de travail de cette Commission régionale allait être réduite d’un jour. La CESAP travaille en outre sans faire usage de papier, a-t-il ajouté.
De son côté, la Secrétaire exécutive de la CEA a assuré que cette Commission régionale chargée de l’Afrique essayait d’éviter les double emplois.
La Secrétaire exécutive de la CEPALC a, quant à elle, mis l’accent sur l’importance de l’inclusion sociale. Elle a aussi indiqué que sa commission travaillait au renforcement des institutions dans les pays de sa zone d’opérations. Concluant le débat, elle a assuré que les Commissions régionales allaient continuer à travailler activement en faveur de la coopération et du développement.
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