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AG/11109

Assemblée générale: sortis de la catégorie des PMA, le Cap-Vert et les Maldives continueront à recevoir l’aide de l’ONU pour leurs frais de voyage

29/06/2011
Assemblée généraleAG/11109
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Assemblée générale

Soixante-cinquième session

105e séance plénière – matin


ASSEMBLÉE GÉNÉRALE: SORTIS DE LA CATÉGORIE DES PMA, LE CAP-VERT ET LES MALDIVES

CONTINUERONT À RECEVOIR L’AIDE DE L’ONU POUR COUVRIR LEURS FRAIS DE VOYAGE


L’Assemblée générale a décidé* aujourd’hui que le Cap-Vert et les Maldives, sortis de la catégorie des pays les moins avancés (PMA), continueront à recevoir l’aide de l’ONU pour couvrir leurs frais de voyage.


L’Assemblée a aussi adopté, à l’issue d’un vote, un texte sur la situation des personnes déplacées et des réfugiés d’Abkhazie et de la région de Tskhinvali/Ossétie du Sud et, sans vote, une résolution sur le renforcement du Conseil économique et social (ECOSOC). 


Elle a prorogé** pour une période supplémentaire de six mois, commençant le 1er  juillet 2011, les mandats des juges Jean-François Cousin (France) et Nkemdilim Amelia Izuako (Nigéria), au Tribunal du contentieux administratif des Nations Unies.


Dans la résolution adoptée sans vote sur la « Mise en œuvre de la stratégie de transition sans heurt pour les pays retirés de la liste des PMA », qui a été présentée par l’Argentine, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, l’Assemblée générale dit attendre avec intérêt le rapport que le Secrétaire général doit présenter, dans deux ans, sur l’appui offert par les partenaires du développement et les pays commerciaux aux pays qui sont sortis ou doivent partir de la catégorie des PMA et sur les moyens possibles de mieux assurer leur transition sans heurt.


En attendant, l’Assemblée décide que l’aide que l’ONU octroie de longue date aux PMA, au titre des frais de voyage, sera offerte au Cap-Vert et aux Maldives pour un maximum de trois ans et que ce même avantage sera accordé à tout pays sortant de la catégorie des PMA. 


Le représentant des Maldives a estimé que ce texte appuiera la mise en œuvre du Programme d’action d’Istanbul sur les PMA, adopté au mois de mai de cette année.


L’Assemblée générale a également adopté par 53 voix pour, 13 contre et 74 abstentions une résolution, présentée par la Géorgie, sur la « Situation*** des personnes déplacées et des réfugiés d’Abkhazie (Géorgie) et de la région de Tskhinvali/Ossétie du Sud (Géorgie) ».


Elle y reconnaît le droit qu’ont tous les déplacés et les réfugiés, et leurs descendants, indépendamment de leur origine ethnique, de rentrer chez eux partout en Géorgie, y compris en Abkhazie et en Ossétie du Sud.  Elle souligne qu’il faut fixer un calendrier pour le retour « volontaire sans entrave, dans la sécurité et la dignité » de tous les déplacés et réfugiés.


La mise aux voix de cette résolution avait été demandée par le représentant de la Fédération de Russie, qui estime que ce texte « n’a rien à voir avec la réalité, ni avec les objectifs humanitaires dont se réclament ses auteurs ».


Il a avancé que la « réalité objective » montre qu’il existe aujourd’hui deux nouveaux États indépendants dans la région, l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud.  « Il faudra que la Géorgie se rende à l’évidence tôt ou tard », a-t-il ajouté.  Il a parlé du sort des Abkhazes et Ossètes qui, a-t-il affirmé, souffrent des actions perpétrées par la Géorgie.


De son côté, la représentante du Bélarus a estimé que les questions touchant aux réfugiés devaient être discutées aux pourparlers de Genève, seule instance appropriée.  Adopter une énième résolution « dans la confrontation » ne participera pas au règlement des questions, a estimé la représentante.


Son collègue de la Turquie a, lui aussi, jugé que les pourparlers de Genève constituaient le cadre idéal pour parvenir à un règlement de la question.  Après avoir rappelé que le conflit avait des conséquences dans tout le Caucase, il a déclaré que son pays était disposé à déployer tous les efforts nécessaires pour contribuer à la recherche d’une solution.  La délégation de la Suisse, qui s’est abstenue, a elle aussi soutenu les efforts pour trouver une solution consensuelle à ce problème. 


Enfin, le représentant de la Géorgie a déclaré que cette résolution nourrissait l’espoir de milliers de réfugiés et de déplacés désireux de rentrer chez eux.  Tout en reconnaissant que le soutien à cette résolution n’était pas aisé, il a déclaré que son pays continuerait d’œuvrer à la recherche d’une solution avec toutes les parties prenantes.


Pour l’examen de cette question, l’Assemblée générale était saisie du rapport du Secrétaire général**** sur la situation des personnes déplacées et des réfugiés d’Abkhazie (Géorgie) et de la région de Tskhinvali/Ossétie du Sud (Géorgie).


L’Assemblée générale a par ailleurs engagé les États Membres, le Conseil économique et social (ECOSOC), les commissions régionales et les autres entités du système des Nations Unies à examiner les recommandations figurant dans le rapport du Président de l’Assemblée générale sur l’examen de l’application de la résolution 61/16 relative au renforcement de l’ECOSOC*****. 


« Quoique modeste, c’est un pas en avant réaliste et concret », s’est félicité le représentant du Chili à l’issue de l’adoption sans vote de cette résolution.


De son côté, le représentant de l’Union européenne a souligné qu’il fallait continuer à améliorer l’impact des délibérations de l’ECOSOC, ainsi que la division du travail entre le Conseil et les autres organes des Nations Unies dans les domaines économique, social et environnemental. 


Son homologue de l’Argentine, qui s’exprimait au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a souligné la pertinence de garantir une participation au plus haut niveau aux réunions de l’ECOSOC.  Elle a jugé utile de créer un mécanisme de suivi pour l’ensemble des sujets discutés au Forum de la coopération au développement.


* A/65/L.66/Rev.1

 ** A/65/853

  *** A/65/L.74

   **** A/65/846*

    *****A/65/L.81


*   ***   *

À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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