AG/EF/3280

La dernière journée de son débat général offre à la Deuxième Commission l’occasion de préciser ses priorités pour cette session

6/10/2010
Assemblée généraleAG/EF/3280
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Deuxième Commission

5e & 6e séances – matin & après-midi


LA DERNIÈRE JOURNÉE DE SON DÉBAT GÉNÉRAL OFFRE À LA DEUXIÈME COMMISSION L’OCCASION DE PRÉCISER SES PRIORITÉS POUR CETTE SESSION


Le débat général de la Commission économique et financière (Deuxième Commission) s’est achevé cet après-midi par une déclaration de sa Présidente, qui a fait un bilan des 77 interventions des délégations qui ont à tour de rôle pris la parole au cours des trois derniers jours et ont exprimé les préoccupations les plus saillantes des États Membres en matière de développement, de préservation de l’environnement, de commerce international et de réforme de l’architecture financière internationale.


Mme Ochir Enkhtsetseg, de la Mongolie, Présidente de la Deuxième Commission, a relevé la récurrence du thème des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), dont la mise en œuvre doit être accélérée à l’issue du Sommet qui s’est tenu il y a une douzaine de jours au Siège à l’initiative du Secrétaire général.  Cet appel a été, encore aujourd’hui, repris par la quasi-totalité des délégations, observateurs et organisations internationales ayant participé à la discussion.


La Présidente a donc instamment souhaité que les projets de résolution qui seront présentés à la Deuxième Commission au cours de cette session reflètent ce nouvel élan, les délégations étant encouragées à y inclure les éléments principaux du Document final du Sommet sur les OMD, ainsi que leurs propres propositions.


Prenant note des inquiétudes manifestées quant à la lenteur du redressement de l’économie mondiale, ainsi qu’aux disparités constatées, d’un pays à l’autre, dans la reprise de la croissance, Mme Ochir Enkhtsetseg a estimé que les Nations Unies pouvaient offrir un terrain d’entente aux pays en développement, qui demandent le respect des engagements pris au niveau international, et à leurs pays partenaires du monde développé.


« Premier pays africain en voie de réduire de moitié la pauvreté et la faim avant 2015 » selon les mots de sa délégation, le Ghana a demandé ce matin le renforcement des rôles de l’Assemblée générale et du Conseil économique et social (ECOSOC), qui doivent devenir les enceintes privilégiées où la communauté internationale pourrait débattre, à l’avenir, des questions macroéconomiques et de celles liées à la coordination pour le développement.


Après le segment de haut niveau que l’Assemblée générale a consacré, les 24 et 25 septembre derniers, aux petits États insulaires en développement, la quatrième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (PMA IV), qui se tiendra à Istanbul en 2011, permettra de prendre en considération la situation de ces États qui sont affectés par des vulnérabilités qui leur sont spécifiques, s’est félicité la Présidente.


Par ailleurs, de nombreuses délégations ont souligné le caractère déterminant des délibérations de la Deuxième Commission pour les préparatifs de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable, qui se tiendra à Rio de Janeiro, au Brésil, en 2012 et offrira aux États Membres l’opportunité d’une évaluation de la mise en œuvre des engagements pris 20 ans auparavant au Sommet de la Terre à Rio et il y a huit ans au Sommet mondial pour le développement durable de Johannesburg.  Là aussi, la Présidente de la Commission a souhaité que les projets de résolution présentés dans les semaines à venir aillent en ce sens.


« La voix de la Deuxième Commission devra également se faire entendre dans le plaidoyer encourageant une conclusion dans le succès des négociations commerciales du Cycle de Doha, qui sont dans l’impasse ».  Elles doivent, a insisté la Présidente, jeter les bases d’une nouvelle gouvernance économique mondiale, qui doit s’appuyer sur une architecture financière régulée et un commerce international équitable.  Ces propos de la Présidente ont fait écho aux appels lancés par le Sri Lanka et la Malaisie, qui se sont fait également les promoteurs des coopérations Sud-Sud et triangulaire.


La prochaine séance plénière de la Deuxième Commission se tiendra vendredi 8 octobre, à 10 heures.  Elle sera consacrée à l’amélioration des méthodes de travail de la Commission.


Suite du débat général


M. MAGED A. ABDELAZIZ (Égypte) a souligné l’importance pour les pays donateurs de tenir les engagements qu’ils ont pris pour porter l’Aide publique au développement (APD) à des niveaux acceptables.  Il a jugé inquiétant, lui aussi, que sur les 25 milliards d’aide supplémentaire promis au Sommet du G-8 de Gleneagles en matière d’APD pour l’Afrique, seulement 11 milliards aient été versés jusqu’à présent.  Il a estimé qu’il était impossible de parler de développement sans réitérer les besoins urgents de l’Afrique, compte-tenu du retard pris par le continent pour réaliser à temps les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).  Les pays africains ont été gravement touchés par la crise économique et financière, par la flambée des prix des denrées alimentaires et des carburants, ainsi que par les effets des changements climatiques, a rappelé le représentant.  « Beaucoup des gains douloureusement acquis sont soudain sur le point d’être perdus », a prévenu M. Abdelaziz.  C’est la raison pour laquelle il a été déçu de constater que la plupart des accords conclus lors de la Réunion de haut niveau sur les besoins de développement de l’Afrique au cours de la soixante-troisième session de l’Assemblée générale n’ont toujours pas été traduits dans les faits.  Il a ajouté qu’il était temps de donner effet à la Déclaration politique adoptée à cette occasion.  L’établissement d’un mécanisme de surveillance est également nécessaire, et ce afin d’assurer un suivi de tous les engagements relatifs au développement africain en particulier, a suggéré M. Abdelaziz.  Il a dit en conclusion que des mesures vigoureuses devaient être prises pour alléger la dette non seulement des pays les plus pauvres, mais aussi de tous les pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire.


M. ESPEN BARTH EIDE (Norvège) a remarqué que durant la crise financière, le G-20 a semblé jouer un rôle prépondérant pour trouver des solutions à cette crise.  Cette implication pose néanmoins le problème de la représentativité au sein du
G-20 et de sa légitimité à parler au nom de tous, a relevé M. Barth Eide.  De ce fait, le dialogue devrait être renforcé entre les Nations Unies et le G-20, a-t-il noté.  La Norvège va continuer à tenir ses engagements relatifs au financement de l’effort international en faveur du développement.  À ce propos, a-t-il indiqué, dans le budget de la Norvège pour l’année 2011, l’objectif d’allouer plus de 1% du Produit intérieur brut (PIB) du pays à l’assistance au développement sera une fois de plus dépassé.  Le montant global de cette enveloppe consacré à l’aide est évalué à 4,6 milliards de dollars, a-t-il affirmé.  En outre, M. Barth Eide a relevé l’importance pour les pays en développement de mobiliser les ressources locales pour leur développement, notamment par des mesures telles que la lutte contre la corruption et le renforcement des mesures de transparence dans les affaires publiques.


M. SIRAT ABU (Malaisie) a déclaré que les questions de la lutte contre les changements climatiques, du redressement économique et financier, et de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) d’ici à 2015 étaient étroitement liées.  Aussi les Nations Unies devraient veiller à une conclusion couronnée de succès des négociations visant à trouver un successeur au Protocole de Kyoto, a-t-il estimé, avant de dire qu’une meilleure coordination des ressources disponibles pour le développement permettrait d’accélérer la mise en œuvre des OMD.  Pour cette raison, les Nations Unies doivent garantir le respect des engagements pris en matière d’aide publique au développement, réfléchir à des cadres de coopération efficaces, et s’appuyer sur les sciences et les technologies pour évaluer la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement, a ajouté le représentant.  En conclusion, il a déclaré que le Cycle des négociations commerciales de Doha devait être finalisé aussi vite que possible.


Mme LILA PITA (Tuvalu) a relevé que son pays fait partie des petits États insulaires en développement et que de ce fait, il souffre particulièrement des effets néfastes liés aux changements climatiques.  L’élévation du niveau de la mer et la destruction des récifs coralliens sont autant de phénomènes qui menacent le fondement de notre existence, a-t-elle déclaré.  Dans ce contexte, la représentante a demandé la mise en place par l’ONU d’une catégorie distincte de pays dans laquelle seraient classés les petits États insulaires en développement.  Elle a ensuite appelé les pays développés à les assister pour la mise en place de technologies relatives à l’usage des énergies renouvelables, qui sont les plus appropriées pour Tuvalu.  Elle a aussi exprimé l’espoir qui l’habite avant les négociations sur le climat qui auront lieu à Cancún au Mexique en décembre prochain.


M. NIKOLAY SAHAKOV (Arménie) a commencé son intervention en soulignant la nécessité de galvaniser le partenariat mondial pour le développement, qui demeure la pierre angulaire de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).  Il a demandé la reconnaissance de la vulnérabilité spécifique des pays comme le sien, qui a été durement touché par la crise économique et financière de 2008.  Grâce à la réponse du Gouvernement arménien, qui a pris les mesures de relance qui s’imposaient, notamment sur le plan fiscal, l’Arménie a cependant réussi à améliorer son bilan de santé économique, a indiqué le représentant.  En outre, la protection sociale est devenue une priorité nationale, de même que le développement agricole et rural, dans le respect des normes environnementales, a-t-il ajouté.  M. Sahakov a cependant appelé à une réforme radicale du système économique et financier, des institutions de Bretton Woods en particulier, qui doivent inclure de manière plus large les pays en développement.


M. KYAW ZWAR MINN (Myanmar) a indiqué que, face à la crise, son pays avait établi un programme de sécurité alimentaire axé sur l’augmentation de la productivité agricole.  Entre 1990 et 2010, a-t-il noté, ce programme a permis au Myanmar d’augmenter sa production alimentaire, permettant ainsi de nourrir une population qui a augmenté de 39,2 millions en 1990 à 59,1 millions en 2010.  En outre, des programmes ont été lancés dans le domaine de l’éducation pour permettre à notre pays de réaliser l’Objectif du Millénaire pour le développement numéro 2, a indiqué le représentant.  Le Gouvernement met actuellement en œuvre un plan de santé étalé sur 30 ans en vue de réduire les mortalités infantile et maternelle.  Pour y parvenir, a-t-il expliqué, l’accent a été mis sur l’établissement de centres de soins dans les zones rurales et isolées et des campagnes de vaccination massives.  Le Plan national de santé porte également ses fruits, s’agissant de la lutte contre le VIH/sida, le paludisme et la tuberculose, a assuré M. Minn, qui a expliqué que le taux de prévalence du VIH était passé de 0,94% en 2000 à 0,61% en 2009.  La mortalité provoquée par le paludisme est elle passé de 13 pour 1000 en 1990 à 10,7 pour 1000 en 2008, s’est-il félicité en conclusion.


M. SEIF IDDI, Vice-Ministre des affaires étrangères de la République-Unie de Tanzanie, a indiqué que son pays a mis en place un fonds d’urgence d’un milliard de dollars pour faire face aux effets de la crise économique et financière mondiale.  Relevant que 80% des populations de la Tanzanie vivent en zone rurale, M. Iddi a noté que son gouvernement a adopté un programme dénommé « l’agriculture d’abord’ », et qui vise à transformer le secteur agricole.  Il a ensuite souligné que les prix des produits agricoles et alimentaires ne cessent d’augmenter, faisant du mal aux pays en développement comme la Tanzanie.  À ce propos, il a invité les partenaires au développement à s’engager en faveur de l’aide au commerce.


M. WILFRIED I. EMVULA (Namibie) a souhaité que la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques demeure l’enceinte privilégiée des négociations destinées à trouver un successeur au Protocole de Kyoto.  La délégation namibienne souhaite par ailleurs que la dixième réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique, qui se tiendra le mois prochain à Nagoya, au Japon, soit couronnée de succès, a dit M. Emvula.  Il a ensuite souligné l’importance que revêtent une plus grande volonté politique et une meilleure mobilisation de la part des États parties en vue d’adopter le Protocole sur l’accès aux ressources biologiques et sur le partage des bénéfices qui en sont tirés, qui constituera le cadre multilatéral de référence en la matière.  Il a affirmé que ce protocole deviendrait un mécanisme à même de garantir que les objectifs d’après 2010 seront atteints grâce à des ressources financières additionnelles suffisantes et à des transferts de technologies adéquats aux pays en développement.


M. AMJAD HUSSAIN B. SIAL (Pakistan) a déclaré que son pays a publié en août dernier son quatrième rapport sur la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).  Au Pakistan, nous sommes en voie de réaliser la plupart des OMD, a-t-il noté, tout en regrettant tout de même que les défis sécuritaires et les inondations qui ont frappé son pays en juillet dernier hypothèquent les résultats escomptés.  Mentionnant que son pays est très vulnérable aux changements climatiques, M. Sial a fait des propositions concrètes qui pourraient découler des discussions sur le climat prévues à Cancún au Mexique en décembre prochain.  Il a notamment évoqué la mise en place d’un nouveau fonds international relatif au climat, un cadre de négociation sur les principes qui devraient guider les discussions sur les mesures d’atténuation entre les rencontres qui vont avoir respectueusement lieu à Cancún -seizième COP-Conférence des Parties sur la Convention-cadre des Nations Unies relatives aux changements climatiques- et plus tard en Afrique du Sud –dix-septième COP-.  Le représentant a également mis l’accent sur l’importance de la mise en place d’un mécanisme d’adaptation; de la prise d’une décision claire sur les modalités de décaissement des fonds d’urgence de 30 milliards de dollars destinés à la lutte contre les impacts du réchauffement de la planète; et la nécessité de conclure un accord sur l’après-Protocole de Kyoto, qui couvrirait la période allant de 2012 à 2020.


M. MURAD ASKAROV (Ouzbékistan) a mis l’accent sur la transition réussie de son pays, qui est passé d’une économie « communiste » vers une économie « de marché régulée ».  Il s’est félicité du rôle important que joue l’éducation dans cette transformation couronnée de succès.  Les dépenses nationales en matière d’éducation se chiffrent à 10% ou 12% du produit intérieur brut, contre 3% en moyenne dans le reste du monde, a-t-il affirmé.  En outre, 82,5% de la population ouzbèke ont accès à l’eau potable et 83,5% au gaz naturel, tandis que l’Ouzbékistan est l’un des rares pays à avoir vu sa croissance progresser en 2008 et 2009.  Attirant ensuite l’attention sur la « tragédie » de la mer d’Aral, il a estimé que dans la mesure où la population ouzbèke représente la moitié de celle d’Asie centrale, son pays avait le « droit moral » d’être « leader » dans la coordination des efforts visant à trouver une solution à la baisse du niveau des eaux de cette mer intérieure, touchée par la désertification.  Le représentant a suggéré la construction de stations hydrauliques, moins dangereuses que celles qui existent actuellement, et plus économiques sur les fleuves de la région.


M. SHIGEKI SUMI (Japon) a rappelé que le Premier Ministre du Japon, M. Naoto Kan, a fait savoir, au cours de la dernière session de haut niveau de l’Assemblée générale, que le rôle des dirigeants politiques est de réduire la souffrance humaine.  À ce propos, le Japon compte prendre un certain nombre de mesures afin que les OMD soient réalisés d’ici à 2015, a dit M. Sumi.  Le Japon, a-t-il révélé, compte investir 5 milliards de dollars dans le domaine de la santé dès 2011 en focalisant son attention sur la santé maternelle et infantile, la lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme.  Dans le secteur de l’éducation, le Japon va engager des fonds à hauteur de 3,5 milliards de dollars au cours des 5 prochaines années afin de permettre la réalisation de l’OMD sur l’éducation en permettant notamment à 7 millions d’enfants d’avoir un environnement scolaire sain. 


Rappelant que le Japon accueille à la fin de ce mois la dixième Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la biodiversité, M. Sumi a fait savoir la détermination de son pays à faire tout son possible afin de favoriser des accords sur les questions qui seront à débattre, avec le soutien des autres pays participants.  Pour terminer, le représentant du Japon a dit soutenir la prise en compte de l’aspect genre au sein des Nations Unies et a salué la mise en place de l’entité « ONU-Femmes ».


M. HENRY TACHIE-MANSON (Ghana) a annoncé que le résultat le plus spectaculaire obtenu par son pays s’agissant de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) était la réduction de la pauvreté, dont le taux est passé de 34% à 9% entre 1990 et 2004.  « Le Ghana est en voie de devenir le premier pays africain à réduire de moitié la pauvreté et la faim avant 2015 », s’est félicité le représentant.  Il a souligné la détermination de son pays à mettre en œuvre les actions et stratégies nécessaires à la réalisation de la totalité des OMD.  La crise économique et financière a cependant démontré la fragilité des marchés financiers et la nécessité de réformer les institutions financières internationales pour les doter d’une architecture et d’une gouvernance orientée vers les objectifs de développement, a rappelé le représentant.  « Dans ce contexte, le rôle des Nations Unies doit être renforcé », a-t-il estimé, «  et en particulier celui de l’Assemblée générale et du Conseil économique et social, qui doivent devenir les enceintes privilégiées pour discuter à l’avenir des questions macroéconomiques et de la coordination pour le développement ».  En conclusion, M. Tachie-Manson a plaidé pour la mise en place d’un mécanisme d’allègement de la dette des pays les plus pauvres.


M. VIDYA CHARAN SHUKLA (Inde) a indiqué que son pays est l’un des plus touchés par les changements climatiques.  De ce fait, l’Inde va continuer à s’impliquer dans les négociations relatives au climat lors de la prochaine Conférence de Cancún, a dit M. Shukla.  L’Inde, a-t-il ajouté, reconnaît les méfaits que les changements climatiques ont sur les petits États insulaires en développement (PEID) et l’urgence de trouver des mesures d’atténuation et d’adaptation pour y répondre.  Il a relevé que l’Inde compte elle-même de nombreuses populations vulnérables vivant dans des îles et de vastes zones côtières.  Évoquant la Convention sur la biodiversité, dont la dixième Conférence des Parties qui aura lieu au Japon à la fin de ce mois, M. Shukla a demandé la création urgente d’un panel intergouvernemental sur la biodiversité et les écosystèmes.


M. DANIELE D. BODINI (Saint-Marin) a appelé la communauté internationale à faire preuve de plus de volonté politique et à procéder à une mobilisation plus importante des ressources nécessaires à la stabilisation de l’économie mondiale, après les perturbations engendrées par la crise financière.  Il a estimé qu’il n’y avait pas de meilleure enceinte pour le faire que l'Assemblée générale de l’ONU.  Selon lui, la question prioritaire à traiter est celle du chômage, à laquelle il faut répondre aux niveaux international, régional et national.  Il faut également aborder, au cours de cette session des travaux de la Deuxième Commission, la question du niveau d’emprunt atteint à l’échelle mondiale, en particulier dans les pays développés, a estimé le représentant.  Aussi a-t-il proposé que sur propositions de la Deuxième Commission, l’Assemblée envisage un nouvel ensemble de règlementations financières pour mettre fin à la spéculation financière qui est à l’origine de la crise économique et financière de 2008.


M. FRANCISCO CARRIÓN-MENA (Équateur) a dénoncé la primauté de l’économie spéculative qui a été à l’origine de la crise de 2008 et a demandé que soit menée d’urgence la réforme des institutions financières internationales pour leur permettre de mieux veiller au rétablissement de l’économie réelle.  Il a proposé que soit créé un groupe de travail ad hoc qui fournirait des recommandations à l'Assemblée générale pour faciliter une telle réforme.  En Amérique du Sud, des mesures ont été prises par les pays de la région, comme la création de la Banque du Sud, qui vise à garantir la stabilité des marchés financiers locaux, a dit le représentant.  Évoquant ensuite la situation des migrants, durement touchés par les effets de la crise, M. Carrión-Mena a estimé qu’il fallait tenir compte de la vulnérabilité extrême de ce groupe de personnes, dont les envois de fonds monétaires revêtent une importance non négligeable pour le développement de leurs pays d’origine.  Le représentant a, à l’instar de son homologue de la Bolivie, hier, souligné l’importance d’un développement durable respectueux de l’environnement et des droits des peuples autochtones, comme en témoignent les mesures prises à cet égard par l’Équateur.  Il a toutefois souhaité que les partenaires de développement concrétisent leurs promesses de contribution le plus rapidement possible pour soutenir de telles priorités nationales.


M. HAN SUNG IL (République populaire démocratique de Corée) a déclaré que les mesures économiques coercitives de nature unilatérale et extrajudiciaire qui enfreignent la souveraineté des pays en développement et freinent leur développement socioéconomique devraient prendre fin.  Il a souligné que les pays développés devraient abolir les conditionnalités diverses et le néoprotectionnisme dont ils font preuve envers les pays en développement, s’ils veulent sincèrement établir des partenariats avec ceux-ci.  Le représentant a indiqué que son Gouvernement s’attèle à faire de la République populaire démocratique de Corée « une nation prospère et puissante à l’horizon 2012 ».  Il a indiqué que la recherche de cet objectif devrait contribuer au développement économique de la région et devrait assurer la paix et la sécurité dans la région et au-delà.


M. PALITHA T.B. KOHONA (Sri Lanka) a fait état de la tendance à la baisse « déprimante » que l’on observe concernant l’Aide publique au développement (APD) et les autres formes d’aides internationales destinées aux pays à revenu intermédiaire et à faible revenu.  S’il a salué l’annonce récemment faite par le Fonds monétaire international (FMI) d’attribuer 250 milliards de dollars aux marchés émergents et aux pays en développement pour stimuler leurs avoirs de réserves, le représentant a cependant souhaité que le FMI double ses quotas de crédit d’ici à la fin de son prochain cycle financier, en 2011.  Il est également indispensable de parvenir à conclure le Cycle des négociations commerciales de Doha, a ajouté M. Kohona.  Il a ensuite fait part des efforts déployés par le Sri Lanka, qui est partie à la Convention des Nations Unies sur la biodiversité, pour mettre au point un cadre légal afin de développer des biotechnologies et un cadre institutionnel pour la biosécurité qui soit conforme au Protocole de Carthagène.  Après avoir encouragé la coopération Sud-Sud, le représentant a estimé que la mise au point de stratégies locales de développement était le moyen le plus efficace de réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).  Aussi, le Gouvernement sri-lankais a-t-il entrepris de réduire la fracture numérique dans le pays et de donner un accès à l’informatique à 50% des ménages d’ici à 2015, a précisé M. Kohona.


Mme KANIKA PHOMMACHANH (République démocratique populaire lao) a déclaré que les progrès dans l’application du Programme d’action de Bruxelles en faveur des pays les moins avancés (PMA) pour la décennie 2001-2010 ont été inégaux et insuffisants.  Les PMA continuent d’être marginalisés et ont été incapables de profiter de façon significative du processus de mondialisation, a regretté la représentante.  La quatrième Conférence des Nations Unies sur les PMA (PMA IV) qui aura lieu à Istanbul, l’an prochain, devra mener une réflexion sérieuse sur les moyens qui permettraient d’accélérer la réalisation des OMD, a-t-elle ajouté.


S’agissant des pays en développement sans littoral, malgré quelques progrès socioéconomiques, il reste encore beaucoup à y faire pour que le Programme d'action d'Almaty, adopté en 2003, puisse devenir réalité, a poursuivi la représentante lao.  Ces États continuent de se retrouver à la périphérie de l’économie globale et demeurent extrêmement vulnérables aux chocs extérieurs.  Il est temps que la communauté internationale intensifie le soutien dont ils ont besoin, en mettant à leur disposition des ressources financières flexibles.  Mme Phommachanh a également mis l’accent sur le besoin d’encourager le commerce par l’intermédiaire de mesures de facilitation et par la réalisation des projets d’infrastructures dont les pays enclavés ont tant besoin.  En République démocratique populaire lao, l’économie a crû à un rythme annuel de 7%, la pauvreté a reculé de façon continue, et la vie de la population lao s’est progressivement améliorée.  Cependant, face à la crise économique et financière, le pays a un besoin urgent de l’aide et du soutien de la communauté internationale, a conclu la représentante.


M. PATRICK MUGOYA (Ouganda) a constaté que de nombreux pays en développement, notamment les pays les moins avancés (PMA), ont été affectés par la crise financière et économique mondiale et ne seront pas en mesure d’atteindre les OMD en 2015.  Il est essentiel d’entamer une action collective d’urgence pour réformer les systèmes de gouvernance économique et financière afin de corriger les lacunes inhérentes que connaissent encore les institutions financières internationales, a dit le représentant.  Le besoin d’améliorer la représentation des pays en développement dans la gouvernance de la finance internationale, y compris à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international, se fait sentir de manière aigüe.  L’Ouganda appelle également à une élimination des mesures qui créent des distorsions au sein du système commercial multilatérale, et prône de ce fait l’établissement d’un système de commerce juste, équitable et ouvert.


M. Mugoya a ajouté que son pays continuera à donner la priorité au développement de l’infrastructure, ainsi qu’à l’énergie, à la gratuité de l’éducation primaire et secondaire, et à l’accès des populations aux soins médicaux.  L’économie ougandaise a été plutôt robuste ces dernières années, avec un taux de croissance projeté de 6% pour 2010-2011.  Ce n’est que dans le domaine de la santé maternelle et infantile que l’Ouganda est en passe de ne pas atteindre l’OMD qui y est relatif en 2015, mais le pays a développé une feuille de route pour accélérer les progrès dans ce domaine, a dit M. Mugoya.


M. JEAN CLAUDY PIERRE (Haïti) a relevé que son pays a été frappé de plein fouet le 12 janvier dernier par l’une des catastrophes naturelles les plus meurtrières et dévastatrices de l’histoire de l’humanité.  Cet évènement a vu l’économie d’Haïti régresser de plusieurs décennies, y rendant problématique la réalisation des OMD.  Rappelant que les donateurs, réunis au siège de l’ONU le 31 mars dernier, ont fait des promesses de financement pour la reconstruction d’Haïti à hauteur de 9,9 milliards de dollars, M. Pierre a regretté que les fonds arrivent au compte-goutte.  Il a poursuivi son intervention en indiquant que plus d’un millions d’Haïtiens vivent encore sous des tentes ou dans des abris provisoires après le tremblement de terre du début de l’année 2010.  Haïti est le seul État des Amériques faisant partie du Groupe des pays les moins avancés (PMA), a-t-il signalé, avant de dire l’intérêt que son pays accorde à la quatrième Conférence des Nations Unies sur les PMA, qui se déroulera à Istanbul, en Turquie, du 30 mai au 03 juin 2011.


M. DANIEL ANTÓNIO (Mozambique) a déclaré que son pays va bientôt adopter son Plan national d’adaptation pour faire face aux changements climatiques.  Ce plan s’inscrit en droite ligne dans la foulée du Plan d’adaptation aux changements climatiques pour l’Afrique, que le Japon soutient, et qui est mis en œuvre dans 21 pays pilotes, dont le Mozambique, a dit M. António.  Il a aussi relevé l’importance de l’intégration économique et sociale à l’échelle sous-régionale et régionale dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et pour le développement économique.  À ce propos, il a lancé un appel à la mise en œuvre du Plan stratégique intégré de développement de la Communauté de développement des États d’Afrique australe (SADC), ainsi que du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).


M. ABDUL GHAFOOR MOHAMED (Maldives) a déclaré que son pays avait déjà réalisé cinq des huit Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).  Mais il a expliqué que cet accomplissement avait paradoxalement donné lieu à l’un des plus grands défis qui se soit jamais posés à l’archipel des Maldives.  « En effet, la radiation des Maldives, à la fin de cette année, de la liste des pays les moins avancés aura un impact significatif sur nos programmes de développement en cours », a expliqué le représentant, qui a précisé que la suppression d’un certain nombre d’aides qui avait permis à différents secteurs de l’économie des Maldives de rester compétitifs ne resterait pas sans conséquence.  Il serait donc regrettable de penser que les vulnérabilités bien connues des Maldives, qui sont celles d’un petit État insulaire en développement, s’évanouiront du jour au lendemain, a prévenu M. Mohamed.  Aussi a-t-il insisté sur l’importance pour son pays d’un développement durable et viable qui tienne compte de la préservation de sa biodiversité et de ses écosystèmes. 


M. FEDERICO ALBERTO CUELLO CAMILO (République dominicaine) a déploré le fait que des millions d’enfants ne puissent jamais terminer leurs études, ou encore que de nombreuses femmes décèdent des suites d’accouchement à travers le monde.  Il a réclamé la possibilité pour les millions de malades du VIH/sida à travers le monde de pouvoir se soigner à des coûts réduits.  Rappelant l’engagement irréversible de son pays dans la voie de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), M. Cuello Camilo a évoqué l’exploit de son compatriote, Marcos Diaz, champion de natation, qui a relié à la nage les continents du monde.  Allant de Papouasie-Nouvelle-Guinée en Indonésie, de Jordanie en Égypte, du Maroc en Espagne, de la Fédération de Russie à l’Alaska et de la statue de la Liberté de New York au Siège des Nations unies.  S’il a pu réaliser ces exploits malgré des dangers tels que la piraterie ou les températures extrêmes, a souligné le représentant, pourquoi les États ne pourraient-ils donc pas réaliser les OMD à l’horizon 2015?  M. Cuello Camilo a conclu son intervention en appelant la création d’un partenariat mondial dans le cadre de la prévention des catastrophes naturelles afin de permettre aux États d’échanger les expériences et pratiques en la matière.


M. Enrique José VÁsquez Romero (El Salvador) a dit que plus d’un tiers de la population de son pays vivait à l’étranger, ce qui rend le thème des migrations d’autant plus cher à sa délégation.  La coopération Sud-Sud revêt également une importance capitale pour El Salvador, de même que les technologies au service de l’information, a poursuivi le représentant, qui aussi cité la nécessité de promouvoir le développement durable.  Á cet égard, il a souhaité que la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques soit couronnée de succès.  Le représentant a enfin jugé indispensable que cette soixante-cinquième session de l’Assemblée générale de l’ONU soit l’occasion pour la Deuxième Commission de faire avancer les préparatifs de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable, prévue en 2012 à Rio de Janeiro.


M. S.K. MAINA (Kenya) a indiqué que le développement durable est étroitement lié à l’éradication de la pauvreté.  De ce fait, a-t-il relevé, investir dans les sources d’énergie propre et dans des infrastructures de transport propre pourraient, par exemple, permettre de réaliser certains Objectifs du Millénaire pour le développement.  Rappelant que son pays a une diversité biologique très riche, M. Maina a émis le vœu que la prochaine Conférence des Parties à la Convention sur la biodiversité, prévue à Nagoya au Japon, soit couronnée de succès.  Évoquant la pluralité institutionnelle qui prévaut dans la gestion des questions environnementales à l’échelle internationale, il a suggéré que le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) devienne une agence spécialisée de l’ONU afin d’assurer pleinement le leadership en matière environnementale dans le monde.


M. ENAYETULLAH MADANI (Afghanistan) a estimé qu’au nombre des questions dont la Deuxième Commission devait se saisir de toute urgence figurait celle de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), en particulier dans les pays en développement sans littoral, comme le sien.  L’Afghanistan est convaincu que l’éradication de la pauvreté ne peut être atteinte qu’à travers le déploiement d’une coopération efficace entre toutes les parties prenantes, notamment pour accroître l’Aide publique au développement (APD), a dit M. Madani.  Les pays donateurs devraient envisager de canaliser une partie de leurs contributions vers les budgets des États en développement, conformément au principe de l’appropriation nationale, a-t-il préconisé.  Enfin les questions conjointes du développement agricole et de la sécurité alimentaire devraient être débattues en profondeur lors des travaux de la Deuxième Commission, a souhaité le représentant de l’Afghanistan, qui a rappelé que l’économie de son pays dépendait à 80% de l’agriculture.


M. AMMAR HIJAZI, Observateur permanent de la Palestine, a relevé que le territoire palestinien fait partie des pays en développement.  Mais la Palestine est dans une situation particulière du fait de son statut de territoire vivant sous une occupation militaire étrangère: celle d’Israël.  Cette situation, a-t-il mentionné, a plombé l’économie des territoires palestiniens occupés et plongé la population dans un état de pauvreté imposée et souvent de famine.  Relevant que les derniers rapports estiment que le produit national brut du territoire palestinien devrait augmenter de 8% cette année, il a indiqué que cela témoigne du dynamisme du peuple palestinien.  Il a aussi exhorté les membres de la Deuxième Commission à examiner avec attention le point 60 de l’ordre du jour de cette session, qui est relatif à la souveraineté permanente du peuple palestinien sur les ressources naturelles du territoire palestinien occupé.


M. BERTRAND DE LOOZ KARAGEORGIADES, Observateur de l’Ordre militaire souverain de Malte, a rappelé que les activités du bras international de l’Ordre, « MALTESER INTERNATIONAL », lui permettaient de fournir son aide à 200 projets dans plus de 20 pays, et que MALTESER INTERNATIONAL avait signé en 1994 avec l’Union européenne, un accord de partenariat constamment renouvelé.  Par ailleurs, en 2009, en Indonésie, l’Ordre de Malte a prêté une assistance immédiate au lendemain du tremblement de terre qui a secoué l’île de Sumatra en septembre et après les typhons qui se sont abattus sur les Philippines et le Viet Nam au même moment.  L’Ordre de Malte a également fourni une assistance au Pakistan, où un million et demi de réfugiés ont du quitter leur domicile en raison du conflit entre l’armée et les Taliban, a indiqué M. de Looz Karageorgiades.  Dans le nord du Sri Lanka, a-t-il ajouté, l’Ordre militaire souverain de Malte a aidé des personnes déplacées, forcées par la guerre civile, à chercher refuge dans des camps de transit.  Enfin, l’Observateur a attiré l’attention sur la situation des enfants dans le monde, dont 1,2 million de ceux qui sont âgés de moins de cinq ans mourront d’ici à 2015, comme l’a rappelé le Président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, au cours du Sommet de haut niveau qui s’est tenu le 20 septembre sur les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).


Mme JANE STEWART, Organisation internationale du Travail, a indiqué que selon le dernier rapport publié cette année sur l’état du travail dans le monde, on remarque que l’économie mondiale se remet de la crise qui s’est déclenchée il y a trois ans.  Néanmoins, les signes laissent percevoir que le monde de l’emploi ne devrait retrouver son niveau d’avant la crise qu’en 2015, et non en 2013 comme initialement annoncé, a dit Mme Stewart.  Elle a ajouté que près de 210 millions de personnes sont sans emplois à travers le monde, ce chiffre marquant un record en la matière.  Enfin, Mme Stewart a relevé que la crise climatique actuelle offre des opportunités d’emplois sur lesquelles il faudrait capitaliser.  À ce propos, l’Organisation internationale du travail a mis en place l’initiative « Travail vert » visant à promouvoir des emplois dans le secteur des énergies renouvelables afin de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.


Mme ELYSE MOSQUINI, Observatrice de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, a déclaré qu’elle partageait le fond des déclarations entendues au cours des trois derniers jours de débat général, qui toutes ont souligné la nécessité de mettre l’accent sur la promotion du développement durable.  Pour sa part, a-t-elle précisé, la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge mettent l’accent sur une approche qui place l’individu au cœur des activités de développement, ce qui permet de répondre plus rapidement aux causes sous-jacentes de la vulnérabilité des populations.  Mme Mosquini a cité en exemple l’action de la Croix-Rouge à Kibera, au Kenya, où le manque d’électricité et d’eau courante, associé à la surpopulation et à une vulnérabilité à des maladies comme le choléra, la typhoïde, la dysenterie et la grippe, a mis les populations dans une situation précaire.  En travaillant au sein de réseaux associatifs locaux de femmes et de jeunes, la Croix-Rouge du Kenya a été en mesure de faire une différence sur place et de sensibiliser l’opinion publique nationale à la situation dans cette ville, a expliqué la représentante.


M. JAVIER MOLINA, Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, a relevé que le nombre de personnes souffrant de la faim et de la malnutrition a diminué en 2010 passant à 925 millions.  Il a souligné que pour réaliser l’Objectif du Millénaire numéro 1, portant sur la réduction de la faim et de la pauvreté, le taux de personnes souffrant de la faim dans les pays en développement doit être diminué de 10% d’ici à 2015.  Il a enfin lancé aux États Membres une invitation à participer à l’initiative « un milliard de pétitions contre la faim », et à s’associer à l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) lors de la célébration de la Journée mondiale de l’alimentation le 4 novembre prochain, dont le thème sera « Unis contre la faim ».


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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