La Cinquième Commission examine le cadre stratégique de l’exercice biennal 2012-2013 et la gestion des conférences
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Cinquième Commission
4eséance – matin
LA CINQUIÈME COMMISSION EXAMINE LE CADRE STRATÉGIQUE DE L’EXERCICE BIENNAL 2012-2013 ET LA GESTION DES CONFÉRENCES
L’examen des résultats des programmes pour 2008-2009 montre que 28 des 31 chapitres ont connu des taux d’exécution égal ou supérieur à 80%
La Cinquième Commission (questions administratives et budgétaires) a examiné, ce matin, le cadre stratégique proposé pour l’exercice biennal 2012-2013, l’état de l’exécution des programmes dans le cadre du budget pour l’exercice biennal 2008-2009 et la gestion des conférences.
Présentant le cadre stratégique pour l’exercice biennal 2012-2013 (1), le Contrôleur des Nations Unies, M. Jun Yamazaki, a rappelé que ce cadre représentait l’orientation des politiques principales de l’Organisation des Nations Unies (ONU), en tenant compte des résolutions de l’Assemblée générale relatives aux priorités convenues par les États Membres. « La mise en place du progiciel de gestion intégrée (UMOJA) et des Normes comptables internationales pour le secteur public (IPSAS) nous permettra d’améliorer les mécanismes de contrôle interne et de parvenir à une ONU plus responsable », a ajouté M. Jun Yamazaki.
L’examen de cette question a également été l’occasion pour le Chef du service de la coordination des politiques du Bureau du Secrétaire général adjoint à la gestion, M. Mario Baez (2), de préciser, en ce qui concerne l’exécution des programmes 2008, que 18 chapitres sur 31 avaient permis d’atteindre un taux de réalisation de 90% ou plus, et 10 autres avaient un taux de réalisation compris entre 80% et 89%. Seulement trois chapitres ont obtenu des résultats inférieurs à 80%, à savoir le désarmement (71%), la sûreté et la sécurité (71%), et la gestion des ressources humaines (68%). Les délégations étaient également saisies du rapport du Comité du programme et de la coordination (CPC) qui était présenté par le Président du Comité, M. Vladimir Pavlovich (Bélarus) (3).
L’ensemble desdélégations intervenues ce matin, dont le Yémen, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, et de la Belgique, au nom de l’Union européenne, a salué la contribution du Comité du programme et de la coordination, principal organe subsidiaire de l’Assemblée générale et du Conseil économique et social (ECOSOC) en matière de planification. Il a rappelé que les recommandations du Comité constituent la base de la planification des programmes et de l’établissement du futur budget, de son contrôle et sa mise en œuvre.
Le représentant de Cuba a exhorté les organismes de l’ONU à respecter les règles en vigueur –à savoir les paragraphes 4.8 et 4.9 des règles de procédure- en matière de planification des programmes en regrettant que certaines entités persistent à promouvoir des idées ou mesures qui ne recueillent pas le consensus ou qui sont encore en cours de discussion. De son côté, celui du Viet Nam a fait sienne la recommandation du CPC appelant l’Assemblée générale à encourager les directeurs de programmes à améliorer encore les indicateurs de succès pour permettre une meilleure appréciation des résultats, sachant que ces indicateurs doivent être stratégiques, mesurables, réalisables, réalistes et assortis d’échéances.
L’examen du point relatif à la« gestion des conférences » a été l’occasion, pour la plupart des délégations de se féliciter d’un taux d’occupation de 86% des salles de conférence des quatre sièges de l’ONU, bien au-delà du taux minimum fixé de 80%. Les délégations intervenues se sont félicitées des efforts déployés par le Secrétariat pour réduire les retards de la publication des documents, tout en souhaitant qu’il continue à le faire.
La plupart des délégations intervenues ont invité le Secrétaire général à s’assurer que la mise en œuvre accélérée du Plan-cadre d’équipement n’ait aucune incidence négative sur les services de conférences et l’égalité de traitement des six langues officielles. Les délégations du Yémen, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, et du Sénégal, au nom du Groupe des États d’Afrique, ont fait remarquer que l’Office des Nations Unies à Nairobi était le seul des quatre sièges de l’ONU à ne pas disposer d’un poste P-5 d’interprète ou de réviseur. À l’instar du représentant de l’Éthiopie, elles ont souhaité plus d’efforts pour promouvoir le Centre de conférence d’Addis-Abeba et la rénovation de la salle historique que représente le « Hall Afrique ».
S’agissant de la proposition de supprimer l’âge limite de départ à la retraite pour les interprètes et traducteurs afin de faire face à l’insuffisance de personnel linguistique, des délégations ont estimé qu’une telle initiative ne pouvait être prise qu’avec la coopération du Département de la gestion des ressources humaines.
Les rapports relatifs au point intitulé « gestion des conférences » ont été présentés par Mme Claudia Corti (Argentine) (4); M. Shaaban Shaaban, Secrétaire général adjoint aux affaires de l'Assemblée générale et à la gestion des conférences(5) et M. Collen Kelapile, Vice-Président du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB) (6).
La prochaine réunion de la Cinquième Commission aura lieu demain, vendredi 8 octobre à 10 heures, en salle de conférence 3.
(1) A/65/6 (Partie 1)
(2) A/65/70
(3) A/65/16
(4) A/65/32
(5) A/65/122
(6) A/65/384
DOCUMENTATION
PLANIFICATION DES PROGRAMMES
Rapport du Comité du programme et de la coordination (CPC) (A/65/16)
Ce rapport présente les remarques du Comité du programme et de la coordination (CPC) -session d’organisation (29 avril) et session de fond (7 juin - 2 juillet 2010)– sur l’exécution des programmes de l’exercice biennal 2008-2009 et le projet de budget-programme de l’exercice 2012-2013 (Projet de cadre stratégique). Les remarques du CPC relatives au Plan-cadre du projet de cadre stratégique et aux 27 programmes de ce projet de budget 2012-2013 sont présentées à la partie A du chapitre II. La partie B contient les remarques relatives au rapport du Secrétaire général sur l’exécution des programmes pour l’exercice biennal 2008-2009 et la partie C les remarques relatives au rapport du Bureau des services de contrôle interne (BSCI) sur l’examen triennal de l’application des recommandations du CPC.
L’annexe I présente l’ordre du jour de la cinquantième session du CPC et l’Annexe II la liste des documents, dont ceux relatifs aux 27 programmes du projet de budget. Sur les 34 membres du Comité, 30 membres ont participé à cette session, ainsi que 19 pays observateurs.
Plan-cadre du projet de cadre stratégique pour la période 2012-2013
Le 9 juin 2010, le Comité du programme et de la coordination a examiné le Plan-cadre du projet de cadre stratégique pour la période 2012-2013 (premier volet du projet de budget), qui fait la synthèse entre deux démarches: l’une tournée vers l’intérieur et l’autre vers l’extérieur. Le Plan-cadre est tourné vers l’intérieur, s’agissant de définir des priorités et des stratégies claires et de préciser comment et pourquoi l’ONU doit s’acquitter de ses responsabilités, ainsi que les mesures à prendre pour remédier aux problèmes d’efficacité, de responsabilisation et de performance. Il est tourné vers l’extérieur pour ce qui est des réalisations escomptées sur le terrain et des réalisations effectives, s’agissant des réponses à apporter aux besoins des États Membres, compte tenu du rôle de la responsabilité collective dans la réussite du plan.
Dans ses recommandations sur le « Plan-cadre », le Comité du programme et de la coordination réaffirme l’importance des objectifs à long terme adoptés par l’ONU pour atteindre les grands buts fixés. Il invite le Secrétariat à procéder de manière coordonnée de façon à formuler, au moment de l’établissement du budget, des réalisations escomptées qui reflètent vraiment toutes les activités et tous les produits prescrits par les États Membres.
Tout en notant l’amélioration du cadre logique, le Comité du programme et de la coordination recommande que l’Assemblée générale continue d’encourager les directeurs de programmes à améliorer encore les indicateurs de succès pour permettre une meilleure appréciation des résultats, sachant que ces indicateurs doivent être définis de façon à être stratégiques, mesurables, réalisables, réalistes et assortis d’échéances. Il recommande également que l’Assemblée demande au Secrétaire général de faire part des mesures concrètes prises pour promouvoir la culture de responsabilité au sein du Secrétariat dans les futurs Plans-cadres et plans-programmes biennaux du cadre stratégique. Parmi ses sept critiques relatives au contenu du Plan-cadre, le Comité du programme et de la coordination estime que les objectifs orientés vers l’action et les résultats sont insuffisants. Il regrette que l’élimination de la pauvreté ne soit pas considérée comme un des principaux objectifs, mais seulement comme faisant partie des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Il regrette aussi que le Comité de la sécurité alimentaire mondiale de la FAO ne soit pas reconnu comme le principal organe chargé de la sécurité alimentaire.
Exécution des programmes de l’exercice biennal 2008-2009
Dans ses remarques relatives à l’exécution des programmes de l’exercice biennal 2008-2009, le Comité du programme et de la coordination recommande à l’Assemblée générale de prier le Secrétaire général de poursuivre ses efforts pour justifier avec plus de clarté les taux d’exécution ainsi que les raisons motivant l’ajout, le report et la suppression des produits.
Rapport sur le Projet de cadre stratégique pour la période 2012-2013 (Premier volet: Plan-cadre) (A/65/6 (Partie 1))
Le cadre stratégique proposé pour un exercice biennal, comprend un projet de Plan-cadre (premier volet) et un projet de plan-programme biennal (deuxième volet).
L’un des principaux critères choisis par les États Membres pour l’établissement du cadre stratégique a trait à la définition d’objectifs à long terme conformes à tous les mandats pertinents assignés par les organes délibérants dans tous les domaines d’activité de l’ONU. L’ensemble de ces mandats forme la base des propositions pour la période 2012-2013. Par conséquent, le cadre stratégique pour la période 2012-2013 traduit en programmes et sous-programmes les directives données par les organes délibérants. Une liste succincte des principales directives figure à la fin de chaque programme dans le plan-programme biennal.
Les priorités arrêtées pour la période 2012-2013 sont exposées en détail au chapitre III, tandis que le chapitre IV (structure et format) est consacrée au mode d’articulation et à la structure du cadre stratégique et montre comment les directives données par les organes délibérants sont incorporées au cadre stratégique.
Pour les périodes 1998-2001, 2002-2005, 2006-2007, 2008-2009 et 2010-2011, l’Assemblée générale avait retenu huit priorités, qui couvraient la grande majorité des activités de fond menées par l’ONU. Puisque les conditions qui ont présidé au choix de ces priorités existent toujours aujourd’hui, l’Assemblée générale est invitée à envisager de réaffirmer, ou de modifier, selon les besoins, les priorités suivantes pour la période 2012-2013: promotion d’une croissance économique soutenue et du développement durable, conformément à ses résolutions en la matière et aux décisions prises lors des récentes conférences des Nations Unies; maintien de la paix et de la sécurité internationales; développement de l’Afrique; promotion des droits de l’homme; coordination efficace des opérations d’aide humanitaire; promotion de la justice et du droit international; désarmement; contrôle des drogues, prévention du crime et lutte contre le terrorisme international, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations.
Pour chaque programme décrit dans le plan-programme biennal (deuxième volet) sont présentés l’orientation générale du programme, les changements qui devraient résulter de son exécution et les bénéfices que peuvent en attendre les utilisateurs finals; les sous-programmes; et la liste des textes portant autorisation des activités. Chaque sous-programme est présenté conformément aux principes de la budgétisation axée sur les résultats, suivant un cadre logique qui détermine l’objectif de l’Organisation; les réalisations escomptées (Secrétariat) et les indicateurs de succès.
L’annexe du rapport comprend une liste des entités chargées de l’exécution des sous-programmes.
Le rapport A/65/6 (progs.1-27) décrit respectivement l’orientation générale, les sous-programmes et la liste des textes portant autorisation des activités des 27 programmes du projet de budget biennal 2012-2013. Ces 27 programmes constituent le plan-programme biennal, c’est-à-dire le deuxième volet du projet de cadre stratégique pour la période 2012-2013.
Rapport du Secrétaire général sur l’Exécution des programmes de l’ONU pour l’exercice biennal 2008-2009 (A/65/70)
Ce rapport sur l’exécution des programmes du Secrétariat de l’ONU pour l’exercice biennal 2008-2009 est présenté conformément à l’article 6.1 du Règlement et des règles régissant la planification des programmes, les aspects du budget qui ont trait aux programmes, le contrôle de l’exécution et les méthodes d’évaluation. Il contient des renseignements sur les résultats obtenus par l’ONU au cours de l’exercice biennal par rapport aux réalisations escomptées et sur les produits, mesure classique des résultats. Il présente un compte-rendu détaillé des résultats obtenus pour chacun des chapitres du budget pour un total de 712 réalisations escomptées, exécutées au titre des 34 chapitres du budget-programme. En outre, il comporte, au chapitre II, un exposé des principaux résultats obtenus par l’Organisation pour ses 10 éléments de programme, qui devrait permettre aux États Membres d’évaluer la performance du Secrétariat à un niveau plus général. Il ressort de l’examen de l’exécution des programmes sous l’angle des produits, figurant au chapitre III, que le taux atteint pour la réalisation des produits est identique à celui de l’exercice précédent, soit 89 %. Ce chiffre s’applique à plus de 32 100 produits qui ont été exécutés par l’Organisation au cours de l’exercice.
Le chapitre IV présente un exposé des principaux résultats obtenus pour chaque titre du budget, par programme et sous-programme, y compris des indications sur les obstacles rencontrés par les départements. Du fait que le présent rapport contient des renseignements plus détaillés sur le chapitre 22 (Programme ordinaire de coopération technique), les résultats y sont présentés de façon plus complète que dans le rapport sur l’exécution des programmes de l’exercice précédent. Un récent rapport du Secrétaire général intitulé « Élaboration d’un système d’application du principe de responsabilité pour le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies » (A/64/640), mentionnait trois points sur lesquels il convenait de corriger des déficiences structurelles pour améliorer la qualité des rapports sur l’exécution des programmes au Secrétariat: la formulation des cadres logiques de budgétisation, le moment où le rapport sur l’exécution du programme est publié et la capacité de faire le lien, au moyen du système actuel d’information de gestion, entre les résultats obtenus et les ressources mises en jeu. Sachant qu’un bon système de communication d’informations sur l’exécution des programmes est fondamental pour rendre son action plus efficace et plus transparente, l’ONU continuera de travailler en collaboration avec les États Membres pour remédier à ces insuffisances.
PLAN DES CONFÉRENCES
Rapport du Comité des Conférences pour 2010 (A/65/32)
Ce rapport traite de l’activité du Comité des Conférences, abordant des questions d’organisation (chapitre I), le calendrier des conférences et réunions (chapitre II), lequel a fait l’objet de demandes de dérogation. Sur ce point, le Comité recommande à l’Assemblée générale d’autoriser des dérogations pour certains organes, à l’instar du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien. Ce chapitre aborde aussi le projet de calendrier révisé des conférences et réunions des Nations Unies pour 2011.
Le document s’intéresse (chapitre III) à la gestion des réunions en termes d’utilisation des services et des installations de conférence. Parmi les statistiques examinées figure le taux d’utilisation des quatre centres de conférences (New York, Genève, Vienne et Nairobi), qui était de 86% en 2009 contre 85% en 2008, supérieur aux taux de référence de 80%. Est aussi abordée la question de la prestation de services d’interprétation aux réunions, notamment fournis à New York à hauteur de 95% en 2009 et 98% du 1er janvier au 31 mai 2010.
Le rapport consacre un autre chapitre (IV) à l’incidence de l’exécution échelonnée du Plan-cadre d’équipement sur les réunions au Siège, notant que depuis qu’elles se tiennent dans le bâtiment de la pelouse nord, le Département a du mal à accueillir les réunions regroupant un grand nombre de participants du fait de la réduction de la capacité d’accueil des salles. D’autres difficultés sont rapportées, allant du matériel de visioconférence, aux conséquences des travaux sur le personnel de la Section des services de publication en passant par les retards dans l’aménagement du bâtiment de la pelouse nord. Le rapport consacre un chapitre (V) à la gestion intégrée à l’échelle mondiale, un autre (VI) aux questions liées à la documentation et à la publication des documents, et un autre (VII) aux questions relatives à la traduction et à l’interprétation.
Figure en annexe un projet de résolution qui porte sur l’approbation du projet de calendrier révisé pour 2011, sur les règles d’utilisation des services de conférence, sur la gestion intégrée à l’échelle mondiale, sur la publication des documents, et sur les questions relatives à la traduction et à l’interprétation.
Rapport du Secrétaire général (A/65/122)
Ce rapport fait suite aux demandes formulées par l’Assemblée générale dans ses résolutions 64/230 et 64/243. Il contient des informations demandées par les organes de tutelle au sujet des questions liées à la gestion des conférences. Il rend compte des progrès accomplis dans la mise en œuvre de la gestion intégrée à l’échelle mondiale, grâce à la mise en œuvre de son processus de réforme et à l’application des recommandations du Bureau des services de contrôle interne (BSCI) dans son rapport à ce sujet (A/64/166). Le rapport propose des remèdes aux difficultés actuelles, liées notamment à la poursuite du Plan-cadre d’équipement ou au recrutement du personnel linguistique. Il contient, en outre, des suggestions pour optimiser la gestion des conférences et des réunions.
Rapport du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires(CCQAB) (A/65/484)
Le Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB) émet des commentaires et recommandations sur la gestion des réunions (Chapitre II), la gestion intégrée à l’échelle mondiale (Chapitre III), les questions liées à la documentation et à la publication des documents (Chapitre IV), et les questions relatives à la traduction et à l’interprétation (Chapitre V).
En ce qui concerne le Plan-cadre d’équipement, le CCQAB souligne à nouveau qu’il importe que tout soit fait pour que des services de conférence de qualité puissent être fournis sans interruption pendant la durée des travaux liés à l’exécution du Plan-cadre d’équipement.
Le CCQAB considère que l’importance accordée à la qualité des services de conférence fournis aux États Membres ne doit pas empêcher de mettre également l’accent sur l’efficience et l’efficacité de ces services par rapport à leur coût. À ce propos, tout en reconnaissant que la grille de mesure des résultats contient des renseignements utiles, le Comité consultatif estime que les données statistiques présentées à l’annexe VI auraient dû s’accompagner d’une analyse quantitative axée sur l’efficience et l’efficacité par rapport au coût du fonctionnement du Département.
En ce qui concerne les questions liées à la documentation et à la publication des documents, le CCQAB le Comité consultatif se félicite de ces réalisations, et accueille avec satisfaction l’intention du Département d’établir un système dynamique de programmation des documents à l’échelle mondiale, estimant qu’un tel système contribuera à améliorer la planification des capacités.
Le CCQAB insiste à nouveau sur le fait que le respect des délais de présentation des documents est indispensable à la bonne exécution du mandat du Département de l’Assemblée générale et de la gestion des conférences et prie donc le Secrétaire général de veiller à ce que tous les départements auteurs respectent ces délais. Il souligne que les limites et directives applicables à la longueur des rapports d’organes intergouvernementaux doivent être appliquées avec discernement de façon à garantir la qualité et l’intégrité de ces rapports.
PRÉSENTATION ET DÉBAT GÉNÉRAL
Planification des programmes
Intervenant au nom du Groupe des 77 et de la Chine, M. WALEED AL-SHAHARI (Yémen) a rappelé que la planification des programmes avait pour objectif de traduire le mandat intergouvernemental en programmes concrets et a souligné, à cet égard, l’importance du travail du Comité du programme et de la coordination (CPC), qui fournit une excellente base de travail pour l’examen de questions pertinentes en Cinquième Commission. Le Groupe, a-t-il dit, entérine pleinement les conclusions et recommandations du Comité du programme et de la coordination concernant le projet de cadre stratégique pour l’exercice biennal 2012-2013, qui comprend une série importante d’amendements afin qu’il soit conforme avec les mandats établis. Le Groupe fait observer que seuls les États Membres sont habilités à établir les priorités pour les Nations Unies. Le représentant a aussi souligné que la stricte adhésion des diverses entités du Secrétariat aux règles et au règlement régissant la planification des programmes était indispensable. Les écarts et les incohérences entre les mandats adoptés et certaines des propositions faites dans le projet de cadre stratégique ont donné lieu à de longs débats sur des concepts et approches qui, a-t-il fait remarquer, sont loin de faire l’unanimité ente les États Membres, a noté le représentant.
Le Groupe des 77 et la Chine sont fermement convaincus que le Conseil des chefs de secrétariat (CCS) devrait jouer un rôle important dans l’amélioration de la coordination du système des Nations Unies et, partant, de son efficacité. Le Groupe exhorte le Secrétaire général, en sa qualité de Président du CCS, de prendre des mesures pour améliorer la transparence et la responsabilité de celui-ci devant les États Membres.
Le représentant a salué la coopération entre le CCS, la Commission de la fonction publique internationale (CFPI) et le Corps commun d’inspection (CCI), et encourage un dialogue plus efficace sur les sujets d’intérêt commun. Il s’est félicité des mesures prises par les Nations Unies afin d’appuyer le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), tout en se félicitant du débat sur la question. Il s’est étonné du retard enregistré pour pourvoir le poste vacant du Secrétaire général adjoint chargé du Bureau du Conseiller spécial pour l’Afrique.
M. JAN DE PRETER (Belgique), intervenant au nom de l’Union européenne, a félicité le Comité du programme et de la coordination (CPC) pour son rapport, notant que le Comité était parvenu à organiser des discussions publiques et concrètes sur ses actions et le rôle qu’il pourrait jouer au sein du système des Nations Unies. Il a salué la mise en œuvre des mesures approuvées lors de la cinquantième session du CPC, qui devrait aider la Cinquième Commission dans son mandat, qui est de fournir des recommandations pour le processus de planification du budget dans le respect des priorités définies par l’Assemblée générale. Ceci devrait aider à renforcer la coordination, à éviter les doublons et chevauchements mais aussi à améliorer l’efficacité. L’assistance du Secrétariat est inestimable pour la mise en œuvre efficace du travail de la Commission, a-t-il souligné.
M. JORGE CUMBERBATCH (Cuba) a souligné le rôle important du Comité du programme et de la coordination (CPC) en tant que principal organe subsidiaire de l’Assemblée générale et de l’ECOSOC pour exercer les principales fonctions de coordination, de supervision et de contrôle du cadre stratégique. Il est essentiel que toutes les entités de l’ONU respectent les règles en vigueur –telles que stipulées dans les paragraphes 4.8 et 4.9 des règles de procédure- en matière de planification des programmes, a-t-il dit en rappelant qu’il appartient aux organes intergouvernementaux d’examiner les cadres stratégiques avant examen par le Comité du programme de coordination. Il a appelé le Secrétariat à élaborer les cadres stratégiques en respectant les règles à la lettre. Il a exhorté le Haut-Commissariat aux droits de l’homme à respecter strictement le règlement, en estimant que le Conseil des droits de l’homme n’est pas l’organe sectoriel qui doit être chargé d’élaborer le cadre stratégique relatif aux questions des droits de l’homme.
Le représentant a regretté que certaines délégations persistent à promouvoir des idées et démarches qui ne peuvent recueillir le consensus. Il a noté qu’en raison de telles pratiques, le Comité du programme et de la coordination n’a pas été en mesure d’approuver le Plan-cadre du plan stratégique relatif aux questions des affaires politiques, de l’environnement, du trafic des stupéfiants et de l’aide humanitaire. Le représentant a souhaité que l’on cesse de mettre les délégations devant le fait accompli et de promouvoir les intérêts de certains États Membres. Il a souhaité également que l’on accorde la plus grande attention aux recommandations du Corps commun d’inspection contenues dans le rapport sur la sélection et les conditions d’emploi (A/65/71) et celles contenues dans le rapport du Corps commun d’inspection relatif au rôle des représentants spéciaux du Secrétaire général et coordonnateurs résidents (JUI/REP/2009/9).
M.JAVAD SAFAEI (République islamique d’Iran) a apporté son soutien aux déclarations du représentant du Yémen. Le Comité du programme et de la coordination apporte des éléments cruciaux dans le processus de planification et facilite considérablement le rôle de contrôle de l’Assemblée générale, a-t-il noté, ajoutant que l’évaluation détaillée des programmes par le CPC constitue un élément important pour la mise en œuvre des mandats intergouvernementaux. L’Iran appuie fermement les recommandations figurant dans le rapport A/65/16, et juge que le travail du CPC facilite l’examen par la Cinquième Commission des divers programmes. Le représentant a aussi souligné que, pour la première fois depuis 2002, le Comité du programme et de la coordination a conclu avec succès l’examen des 27 programmes du projet de budget, et a aussi félicité le Comité pour avoir finalisé l’examen du projet de budget-programme pour l’exercice 2012 2013 dans les délais impartis. Il est important, a-t-il poursuivi, que le Conseil des chefs de secrétariat déploie tous les efforts possibles pour faciliter la mise en œuvre du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique et qu’il continue à coordonner efficacement l’appui au NEPAD. Le représentant a enfin encouragé un dialogue plus fréquent entre le CCS et les États Membres afin d’améliorer la transparence et l’efficacité des travaux.
M. NGUYEN(Viet Nam) a salué le rôle du Comité du programme et de la coordination en tant que principal organe subsidiaire de l’Assemblée générale et de l’ECOSOC en matière de planification, de coordination et de conception des programmes découlant des principales décisions des différents organismes et conférences de l’ONU. Il a estimé qu’il faudrait déployer des efforts de coordination supplémentaires en vue d’améliorer la réalisation des activités et produits. Il a souligné que l’évaluation était une fonction importante de l’Organisation et qu’elle jouait un rôle important pour prendre des décisions équilibrées et en temps voulu. Il a fait sienne la recommandation du Comité du programme et de la coordination appelant l’Assemblée générale à encourager les directeurs de programmes à améliorer davantage les indicateurs de succès pour permettre une meilleure appréciation des résultats, sachant que ces indicateurs doivent être définis de façon à être stratégiques, mesurables, réalisables, réalistes et assortis d’échéances. Le représentant a appuyé la recommandation du Comité du programme et de la coordination appelant le CCS à faire plus pour améliorer la coordination à l’échelle du système. Il a espéré que toutes les recommandations du CPC seront appliquées dans l’intérêt de la mise en œuvre des programmes de l’ONU.
M. NIKOLAI OVSYANKO (Bélarus) a salué la contribution du Comité du programme et de la coordination qui est, a-t-il rappelé, le principal organe subsidiaire de l’Assemblée générale et de l’ECOSOC chargé d’examiner la planification des programmes. Il a déclaré que les recommandations du CPC constitueront la base de la planification des programmes, de l’établissement du budget, de son contrôle et de sa mise en œuvre. Il a assuré que son pays était prêt à contribuer aux travaux futurs du Comité.
Plan des conférences
M. WALEED AL-SHAHARI (Yémen), s’exprimant au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a salué les recommandations du Comité des conférences pour 2010 et le projet de résolution sur le plan des conférences. Rappelant un taux d’utilisation des conférences supérieur au taux de référence de 80%, avec une moyenne de 86% en 2009 contre 85% en 2008 pour les quatre centres de conférences (New York, Genève, Vienne et Nairobi), il a relevé que le taux avait décru en un an, passant de 100% à 90% en 2009 à Nairobi en raison d’une normalisation des critères d’évaluation. Il a aussi noté que le taux d’utilisation du Centre de conférences de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) était resté stable, à 76%. Avec une étude de marché plus innovante et proactive, ce taux pourrait être amélioré, en dépit de l’existence de centres concurrents dans la région d’Addis-Abeba, a-t-il estimé. Le représentant a estimé que l’Équipe spéciale interdépartementale de la documentation pourrait contribuer à régler le problème que pose la publication tardive des documents de la Cinquième Commission. Le Groupe des 77 et la Chine restent déterminés à examiner des mesures additionnelles, si nécessaire, pour permettre de garantir le respect des délais par tous les départements auteurs de la documentation lors de la prochaine session de l’Assemblée générale. Le Groupe, a dit le représentant, examinera de près la recommandation visant à imposer une limite de mots. Il réitère que la qualité de la présentation et de la teneur des documents ne devrait pas souffrir de la longueur des documents.
S’exprimant sur la qualité des services linguistiques, le représentant a assuré que sa délégation examinera attentivement la proposition du Secrétaire général encourageant des partenariats avec les universités et les instituts de formation linguistique. Le Groupe examinera également les propositions visant à lever ou supprimer l’âge obligatoire de départ à la retraite du personnel linguistique. Il a fait remarquer que si le régime contractuel en matière de traduction peut contribuer à réduire les coûts, il ne doit pas compromettre la qualité des services linguistiques. Dans ce cas, le Secrétariat devrait disposer de capacités internes permettant de contrôler la qualité de la documentation produite à l’extérieur, citant à cet égard le cas du centre de Nairobi. Le représentant a aussi réitéré la position de sa délégation sur la mise en œuvre accélérée du Plan-cadre d’équipement qui, a-t-il dit, ne doit pas affecter la qualité et la disponibilité des services de conférence. Des mesures appropriées doivent être prises pour garantir une continuité de service. Par ailleurs, le représentant a estimé que l’initiative de gestion intégrée à l’échelle mondiale devrait se conformer aux résolutions de l’Assemblée générale, soulignant la nécessité d’assurer une répartition équilibrée du travail entre les différents centres ou encore une harmonisation des méthodes de travail.
Intervenant au nom de l’Union européenne, M. JAN DE PETER (Belgique) a apprécié les résultats concrets obtenus dans l’application de la Gestion globale intégrée, tout en regrettant la lenteur du processus. À cet égard, l’Union européenne soutient le processus d’examen de la structure actuelle de la gestion des centres de conférence dans les quatre lieux d’affectation afin d’en assurer la mise en œuvre intégrale et de garantir des gains en matière d’efficacité et de coûts. Il s’est félicité des efforts déployés par le Secrétariat pour réduire les retards dans la distribution des documents, en souhaitant que ces efforts soient poursuivis. L’Union européenne rappelle l’importance de mettre à la disposition des États Membres des salles de conférence adéquates et des services de traduction et d’interprétation de qualité dans les six langues officielles, lesquels sont essentiels pour le succès des travaux des organes intergouvernementaux de l’ONU et des experts. Il a applaudi les initiatives prises par le Secrétaire général à cet égard. Il a reconnu entre autres les progrès réalisés, dans les divers lieux d’affectation et a pris note des observations et recommandations formulées par le Comité des conférences dans son rapport. Il a appelé le Secrétaire général à veiller à ce que la mise en œuvre du Plan-cadre d’équipement concernant la rénovation du Siège de l’ONU n’ait pas d’incidences négatives sur la qualité des services linguistiques fournis. Il a regretté une multiplication des difficultés techniques perturbant les services d’interprétariat depuis le début de la soixante-cinquième session de l’Assemblée générale.
Intervenant au nom du Groupe des États d’Afrique, M. BABOU SENE (Sénégal) a salué la qualité des travaux du Comité des conférences. Il a indiqué que le projet de résolution présenté par le Comité des conférences constituait une bonne base pour les négociations à venir sur cette question. Il s’est félicité de la qualité du projet de calendrier des conférences révisé pour 2011. Il a noté que le taux d’utilisation des salles de conférence est demeuré au-delà du seuil minimum de 80% en atteignant un taux d’occupation de 86%. Il a regretté que le taux d’utilisation des salles de Nairobi soit passé de 100% à 90% entre 2008 et 2009. Il a souhaité que Nairobi soit traité sur un pied d’égalité avec les autres sièges. Par ailleurs, le représentant du Groupe des États d’Afrique a salué les progrès réalisés depuis 2005 pour accroitre le taux d’utilisation du centre de conférence d’Addis-Abeba, en Éthiopie. Il a invité le Secrétaire général à envisager d’améliorer certaines installations du centre, dont la salle historique que constitue le « Hall Afrique ». Il a reconnu que l’Équipe spéciale pourrait contribuer à trouver une solution pour mettre fin aux difficultés pérennes que pose la publication tardive des documents. Il y a une amélioration dans la mesure où 78% des documents ont été publiés à temps au cours du premier semestre de 2010 contre 71% et 75% respectivement en 2008 et 2009.
Le représentant s’est dit préoccupé par le nombre élevé de fonctionnaires des services linguistiques qui prendront leur retraite dans les prochaines années. Ce problème, a-t-il dit, sera accentué par la lenteur du processus de recrutement pour les remplacer. Il a estimé que la mise en œuvre d’un programme de planification pour le recrutement dans les services linguistiques, en partenariat avec les universités et la simplification des concours pour les services linguistiques sont essentielles. Il a regretté qu’il n’y ait aucune université africaine sur la liste des 14 universités qui ont signé un mémorandum d’accord avec l’ONU pour mettre à disposition du personnel linguistique. Le représentant a salué les efforts du Secrétaire général pour répondre au problème du taux élevé de vacance de postes dans les services linguistiques. Il s’est dit préoccupé que Nairobi soit le seul des quatre sièges de l’ONU à ne disposer d’aucun interprète ou réviseur de niveau P5. Il a noté que 40% de la charge de traduction est réalisée à l’extérieur, avant de saluer la volonté du Secrétaire général de remédier à cette situation dans le cadre de l’exercice biennal 2012-2013.
M. JOSE CUMBERBATCH (Cuba) a fait sienne la déclaration prononcée par le représentant du Yémen, au nom du Groupe des 77 et de la Chine. Il a réitéré la ferme opposition de son pays à l’utilisation de locaux des Nations Unies par certains États pour prendre des mesures clairement hostiles contre d’autres États Membres, rappelant que ces mesures constituent des violations flagrantes de la Charte des Nations Unies, qu’elles nuisent à la réputation et à la crédibilité de l’ONU et mettent en doute le professionnalisme du Secrétariat. Il a noté qu’en dépit de ce qui a été décidé par l’Assemblée générale sur le sujet en vertu de ses résolutions 63/248 et 64/230, des incidents de ce type continuent de se produire, et a demandé au Secrétariat de prendre des mesures pour y mettre fin. Le représentant a assuré que Cuba va continuer de suivre le sujet de près et se réserve le droit de prendre des mesures qui lui sembleront appropriées dans le respect de la Charte de l’ONU.
Le représentant a aussi constaté la réapparition d’anciennes propositions du Secrétariat visant à modifier des critères de publication des rapports établis sur la base des délibérations d’organes intergouvernementaux, faisant remarquer que le Secrétariat n’a pas de mandat pour interpréter ou modifier les documents des États Membres, mais de rendre fidèlement compte de la teneur des débats entre les États Membres. Ceci montre que certains fonctionnaires des Nations Unies pourraient chercher à modifier le contenu des rapports, a-t-il dit, en rejetant toute proposition allant dans ce sens.
M. DANIEL YILMA WORKIE (Éthiopie), abordant la question du centre de conférences des Nations Unies à Addis-Abeba, a salué les efforts du Secrétaire général visant à augmenter le taux d’occupation de ce centre de conférences. Il s’est félicité des activités de promotion que poursuit ce centre, ainsi que des partenariats novateurs avec les organismes de tourisme d’Addis-Abeba et la compagnie aérienne Air Éthiopie. Notant que le centre de conférences a pu être occupé à hauteur de 76%, il a estimé qu’il faudrait cependant redoubler d’efforts pour qu’il soit occupé à au moins 80%. Il faudrait tirer des leçons importantes de l’expérience d’autres centres de conférences en matière de gestion. Il a en outre mis l’accent sur la nécessité de rénover le « Hall africain », salle historique dans laquelle la Charte de l’Union africaine avait été signée.
Mme JOSEPHINE OJIAMBO (Kenya), s’associant aux déclarations faites par les représentants du Yémen et du Sénégal, a souligné le problème du taux élevé de vacances de postes dans les services linguistiques de l’Office des Nations Unies à Nairobi. Tout en reconnaissant des améliorations, elle a estimé qu’il faudrait poursuivre les efforts en vue de trouver une solution à ce problème, aussi bien dans l’immédiat que pour l’avenir. Le Kenya a en outre noté avec appréciation le programme initié par le centre de Nairobi pour fournir une formation aux jeunes traducteurs et interprètes convoqués au concours des Nations Unies, et a salué le projet visant à renforcer les programmes de formation pour de potentiels traducteurs et interprètes sur le continent africain. À cet égard, l’engagement des universités africaines à collaborer pour mettre en œuvre des programmes de deuxième et troisième cycles est remarquable, a noté la représentante, qui a aussi invité à déployer tous les efforts possibles pour y faire participer d’autres universités africaines.
Ces partenariats avec des universités apporteront une solution à long terme au problème que pose le taux élevé de vacances de postes dans les services linguistiques des Nations Unies et, en particulier à Nairobi, a-t-elle dit. À ce titre, la représentante a suggéré que le Département de l’Assemblée générale et de la gestion des conférences s’engage, de manière prioritaire dans la signature d’un mémorandum d’accord avec les universités participant à ce projet pour l’Afrique. Elle a en outre salué les propositions du Secrétaire général visant à assurer des capacités adéquates à l’Office des Nations Unies à Nairobi pour pouvoir contrôler la qualité de la documentation produite à l’extérieur. Elle a cependant regretté que le siège de l’ONU à Nairobi reste le seul à manquer de personnel qualifié, en dépit du fait qu’un poste de grade P-5 ait été approuvé. Elle a enfin souhaité des solutions innovantes pour améliorer l’utilisation du centre de conférence de la Commission économique pour l’Afrique.
M. IRFAN SOOMRO (Pakistan) a mis l’accent sur la nécessité d’éviter les gaspillages dans la fourniture des services de conférences. Il a invité les groupes régionaux à faire preuve de prudence lorsqu’ils demandent des services d’interprétation, surtout si l’ordre du jour de leurs travaux n’est pas chargé. Tout en estimant que la gestion intégrée à l’échelle du système est une bonne solution pour améliorer la gestion des services de conférence, il a regretté une mise en œuvre lente du processus. Il a fait siennes les remarques du CCQAB qui n’émet aucune objection à ce que l’Assemblée générale confirme que la longueur des documents sera désormais mesurée par le nombre de mots plutôt que par le nombre de pages. En dépit d’une amélioration par rapport aux années précédentes pour la publication des documents dans des délais raisonnables, il a regretté que les objectifs fixés ne soient pas atteints. Il a espéré que l’Organisation sera en mesure de réaliser des progrès durables avec la mise en œuvre du système des créneaux. Le représentant a estimé qu’il faudrait une démarche plus dynamique et polyvalente pour examiner les raisons des retards constants dans la publication de documents. Il a regretté que certains rapports ne respectent toujours pas les directives relatives à la rédaction d’un résumé et l’utilisation de caractères gras pour mettre en exergue les questions les plus importantes.
Mme INGRID BERLANGA (Mexique) a déclaré important d’établir des partenariats avec les universités pour attirer des candidats à des postes dans les services linguistiques aux Nations Unies. Elle s’est réjouie, à cet égard, de la signature d’un mémorandum d’accord entre l’ONU et les universités. Elle a souhaité que le Département des affaires de l’Assemblée générale et des services de conférence (DGACM) informe davantage des modalités de collaboration avec les gouvernements, afin de former et de recruter plus de candidats aux postes des services linguistiques. Un tel recrutement permettrait de réduire le nombre de postes vacants et cette option régionale est importante, a-t-elle dit. Le Mexique a par ailleurs estimé que la proposition visant à repousser l’âge de départ à la retraite serait une mesure conjoncturelle qui ne résoudrait pas la question du taux élevé de vacances de postes des services linguistiques. Concernant la proposition du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB) visant à ce que le personnel retraité des Nations Unies puisse de nouveau être engagé pendant 125 jours maximum, la délégation entend examiner les incidences financières que cela engendrerait. La représentante a aussi demandé une étude comparative entre la proposition du CCQAB et le travail contractuel effectué.
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