SG/SM/10486

LE SECRETAIRE GÉNÉRAL FÉLICITE LE COMITÉ SCIENTIFIQUE DES NATIONS UNIES POUR L’ÉTUDE DES EFFETS DES RAYONNEMENTS IONISANTS À L’OCCASION DE SON CINQUANTIÈME ANNIVERSAIRE

30 mai 2006
Secrétaire généralSG/SM/10486
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LE SECRETAIRE GÉNÉRAL FÉLICITE LE COMITÉ SCIENTIFIQUE DES NATIONS UNIES POUR L’ÉTUDE DES EFFETS DES RAYONNEMENTS IONISANTS À L’OCCASION DE SON CINQUANTIÈME ANNIVERSAIRE


(publié le 12 juin, retardé à la traduction)


Message du Secrétaire général Kofi Annan à l’occasion du cinquantième anniversaire du Comité scientifique des Nations Unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants, prononcé à Vienne, le 30 mai, par Antonio Costa, Directeur général de l’Office des Nations Unies à Vienne:


Au cours des cinquante dernières années, le Comité scientifique des Nations Unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants a rempli avec efficacité et sans fanfare le mandat important qui lui est confié par l’Assemblée générale. 


La commémoration de cet anniversaire nous rappelle avec force l’importance du travail du Comité, du fait qu’elle coïncide avec le vingtième anniversaire de l’accident tragique qui s’est produit dans la centrale nucléaire de Tchernobyl.  Cet accident, le plus grave de l’histoire de l’énergie atomique, a entraîné l’émission de matières radioactives qui se sont dispersées sur de vastes superficies au Bélarus, en Ukraine et en Fédération de Russie.  L’accident a non seulement été source de contamination dans ces pays, mais il a aussi semé la panique dans le monde entier.  Il nous a surtout enseigné une vérité fondamentale: le rayonnement est silencieux et nous ne pouvons ni le voir, ni le sentir ni le toucher. 


Pour la plupart d’entre nous, la perception des rayonnements est reliée à l’inquiétude relative aux armes nucléaires à laquelle s’ajoute la peur du cancer et des dommages héréditaires.  Pour mesurer les degrés de rayonnement et protéger les êtres humains, nous avons besoin d’informations scientifiques fiables, évaluées honnêtement par les meilleurs spécialistes.  C’est précisément dans ce contexte que le Comité scientifique a fait ses preuves. 


Pendant un demi-siècle, le Comité a, pour le monde entier, fait autorité en matière de rayonnements ionisants.  De l’évaluation des retombées des essais d’armes nucléaires dans les années 1950 à l’étude des effets des rayonnements sur le génome humain aujourd’hui, il a toujours opté pour l’indépendance et l’objectivité dans son travail.  Sur les questions qui sont souvent émotionnelles et politiques, les rapports du Comité sont impartiaux, neutres et rationnels et aboutissent à des réductions rapides de l’exposition aux rayonnements dans le monde entier. 

Nous vivons dans un monde nucléaire qui nous fait bénéficier d’importantes applications dans le domaine des sciences, de la médecine et de l’industrie énergétique, mais qui, hélas, nous apporte aussi la menace des armes atomiques et radiologiques.  Pour prendre des décisions judicieuses sur ces questions, nous devons comprendre les effets des rayonnements.  Le travail du Comité sera également fondamental pour relever les défis écologiques associés à l’énergie nucléaire. 


Ainsi, je suis heureux de saluer cette cérémonie qui rend hommage au Comité scientifique des Nations Unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants et de féliciter les nombreux scientifiques et gouvernements qui ont soutenu le Comité et ses activités.  Vous contribuez tous à faire du monde un lieu plus sûr, plus sain et plus pacifique pour tous ses habitants. 


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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