LE FONDS MONDIAL EST DEVENU UN CHEF DE FILE DU FINANCEMENT DE PROGRAMMES POUR LUTTER CONTRE LE VIH/SIDA, LA TUBERCULOSE ET LE PALUDISME
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LE FONDS MONDIAL EST DEVENU UN CHEF DE FILE DU FINANCEMENT DE PROGRAMMES POUR LUTTER CONTRE LE VIH/SIDA, LA TUBERCULOSE ET LE PALUDISME
On trouvera ci-après la déclaration du Secrétaire général à la Réunion de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme tenue aujourd’hui à Londres:
Je suis très heureux d’être avec vous aujourd’hui. En effet, c’est une journée cruciale de la vie du Fonds mondial.
Je tiens tout d’abord à remercier nos hôtes, Hilary Benn et le Gouvernement du Royaume-Uni, pour l’excellent travail qu’ils ont accompli en organisant cette réunion. Je remercie également les Gouvernements italien et suédois qui ont accueilli les précédentes réunions de reconstitution.
Je remercie aussi tout spécialement notre coprésident, Sven Sandström, dont l’énergie et l’adresse ont permis de mener à bien ce processus de reconstitution; et Richard Feachem, Directeur exécutif du Fonds.
Je me félicite de la présence de distingués ministres et de hauts responsables de nombreux pays. Je suis également heureux de voir les représentants de la société civile, de fondations et du secteur privé. Nous avons tous un rôle indispensable à jouer.
Le Fonds mondial a été créé pour donner corps à la volonté internationale résolue de vaincre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme – volonté qui a vu le jour durant les premières années de ce siècle. En quelques années, le Fonds est devenu un chef de file du financement de programmes visant à lutter contre les trois pandémies.
Les contributions annoncées ici aujourd’hui permettront en grande partie d’assurer la viabilité à plus long terme du Fonds mondial. Elles l’aideront à planifier son action. Elles aideront les pays à mettre en place des programmes d’ensemble pour lutter contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme.
De plus, elles sont pour nous tous une source importante d’encouragement, nous permettant d’espérer que nous pouvons véritablement enregistrer des progrès importants pour ce qui est d’arrêter la propagation du sida et des autres maladies infectieuses.
Permettez-moi donc d’exprimer ma profonde gratitude aux pays qui annoncent une nouvelle contribution. Il a été annoncé que plusieurs donateurs avaient fortement augmenté leur contribution et j’espère qu’il y aura encore d’autres bonnes nouvelles de ce type aujourd’hui.
Toutefois, nous savons bien que nous devons replacer ces engagements dans le contexte des besoins accrus aux fins de la lutte contre ces trois maladies, en particulier le VIH/sida.
Il faut que les augmentations soient substantielles, tant au niveau du financement bilatéral que des ressources provenant des pays les plus touchés eux-mêmes. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons couvrir les dépenses afférentes à la prévention, au traitement et aux soins, et financer les investissements nécessaires pour mettre en place les infrastructures et développer les ressources humaines.
Mais il ne suffit pas de mobiliser des ressources financières. Il est tout aussi important de faire en sorte que l’argent soit utilisé en faveur des personnes qui en ont le plus besoin. Pour cela, nous devons nous efforcer d’améliorer la coordination entre les donateurs.
À ce propos, je note avec satisfaction que vous avez examiné durant l’une de vos sessions aujourd’hui les recommandations de l’Équipe spéciale mondiale chargée d’améliorer la coordination entre les institutions multilatérales et les donateurs internationaux dans le domaine de la lutte contre le sida. Je remercie l’ensemble des parties prenantes et partenaires qui ont participé aux travaux de l’Équipe spéciale mondiale. C’est un précieux exemple de ce que la réforme de l’ONU apporte de mieux au niveau de l’action. Je me félicite aussi des efforts analogues faits pour améliorer la coordination de la lutte contre la tuberculose et le paludisme.
En effet, ces efforts sont cruciaux pour pouvoir porter nos efforts sur la mise en œuvre durant les prochaines années. Nous devons faire en sorte que les programmes soient exécutés efficacement au niveau des pays de façon à ce que les ressources financières à long terme soient disponibles. Nous devons prouver à la communauté internationale que la santé mondiale est un bon investissement.
Je suis par conséquent particulièrement heureux de noter les progrès faits par le Fonds mondial en matière d’évaluation de ses résultats, ainsi que de ceux des bénéficiaires de dons. Les rapports périodiques sur ses évaluations renforceront la confiance et nous aideront à mobiliser des ressources supplémentaires.
Comme vous le savez, la semaine prochaine, des chefs d’État et de gouvernement se réuniront à l’Organisation des Nations Unies pour le Sommet mondial de 2005, qui devrait être l’une des réunions les plus importantes de dirigeants jamais organisée. Ce n’est qu’une fois par génération que se présente une telle occasion d’aborder certains des problèmes les plus urgents de notre époque.
Cela nous permettra de vérifier notre capacité d’agir en considérant que le développement, la sécurité et les droits de l’homme ne sont pas seulement des fins en eux-mêmes, mais qu’ils se renforcent mutuellement et dépendent les uns des autres; que dans notre monde interdépendant, la famille humaine ne peut bénéficier de la sécurité sans développement, ne peut bénéficier du développement sans sécurité et ne peut bénéficier ni de l’un ni de l’autre sans respect des droits de l’homme.
Aujourd’hui, nous sommes tous réunis ici parce que nous savons que le Fonds mondial a un rôle vital à jouer. Je suis reconnaissant à chacun d’entre vous pour l’engagement dont vous faites preuve et je compte sur votre soutien durant la période critique à venir.
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