LA COMMISSION ADMINISTRATIVE ET BUDGÉTAIRE SE PENCHE SUR L’AUDIT DE LA GESTION DES CINQ COMMISSIONS RÉGIONALES DE L’ONU
| |||
Department of Public Information • News and Media Division • New York |
LA COMMISSION ADMINISTRATIVE ET BUDGÉTAIRE SE PENCHE SUR L’AUDIT DE LA GESTION DES CINQ COMMISSIONS RÉGIONALES DE L’ONU
La Cinquième Commission (administrative et budgétaire) a poursuivi ce matin un débat entamé le 12 octobre* sur les activités du Bureau des services de contrôle interne (BSCI), en se concentrant sur l’audit des cinq commissions régionales des Nations Unies.
Présentant le Rapport du Secrétaire général sur l’application des recommandations du BSCI à l’issue de son audit de la gestion des commissions régionales**, M. Rahman, Chef en exercice du Bureau des Commissions régionales à New York, a d’abord relevé que chacune de ces commissions fonctionnait dans un cadre institutionnel différent. Il a déclaré que la plupart des neuf recommandations du BSCI avaient été appliquées ou étaient en cours de l’être en mentionnant qu’une réunion de coordination des activités des commissions régionales en septembre, avait été l’occasion de s’entendre sur une démarche coordonnée pour la mise en œuvre des recommandations du BSCI. Il a également précisé que la coordination des activités opérationnelles et analytiques ainsi que le renforcement des capacités en matière de mobilisation des ressources sera au centre d’une réunion des responsables exécutifs des commissions, la semaine prochaine au Siège des Nations Unies à New York.
Intervenant au nom de l’Union européenne, la représentante du Royaume-Uni a estimé que la recommandation de réévaluation du dispositif intergouvernemental pour augmenter l’efficacité des commissions régionales n’avait pas été prise en compte. De son côté, la représentante du Japon a regretté que l’état de mise en oeuvre des recommandations varie d’une commission à l’autre. Elle a souhaité plus d’informations sur la réunion de coordination qui s’est tenue récemment au siège de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO). Enfin, le Groupe des 77 et de la Chine, par la voix de la représentante de la Jamaïque, a souhaité disposer de plus de temps pour préparer son intervention sur ce point.
Le rapport examiné aujourd’hui note que la dimension régionale des activités de l’Organisation s’est considérablement élargie ces dernières années et que cette évolution a reçu une impulsion décisive du Conseil économique et social quand il a reconnu, à l’annexe III de sa résolution 1998/46, le double rôle revenant aux commissions en tant qu’antennes régionales de l’Organisation et composantes à part entière du paysage institutionnel régional. Il précise aussi que chacune des cinq commissions - Commission économique pour l’Europe (CEE); Commission économique pour l’Afrique (CEA); Commission économique et sociale pour l’Asie et le Pacifique (CESAP); Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC); Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO) - exerçait ses activités dans un environnement économique et institutionnel spécifique et, par conséquent, devait continuer à répondre aux besoins régionaux, tel qu’il ressortait des priorités définies par ses membres.
Dans son rapport d’audit, le BSCI recommande notamment d’accorder le calendrier des sessions de chaque commission avec celui de présentation du plan-programme biennal en invitant les secrétaires exécutifs des commissions à adopter une politique commune d’auto-évaluation. Il suggère également, entre autres, de nommer dans chaque commission régionale un agent de coordination dans le domaine de la collecte des fonds en souhaitant que le recrutement des conseillers régionaux, l’établissement des plans de travail et les mesures de suivi et d’évaluation répondent à des normes communes.
Sont intervenus au cours de ce débat les représentants des pays suivants: Royaume-Uni au nom de l’Union européenne, Nigéria, Japon et Jamaïque au nom du Groupe des 77 et de la Chine.
Est également intervenu: M. Rahman, Chef en exercice du Bureau des Commissions régionales à New York.
La Cinquième Commission poursuivra ses travaux demain matin jeudi 20 octobre à 10 heures pour débattre de la situation financière des Nations Unies.
__________
*communiqué AG/AB/3687 du 12 octobre 2005
** rapport A/60/378
APPLICATION DES RECOMMANDATIONS FORMULEES PAR LE BUREAU DES SERVICES DE CONTROLE INTERNE A L ISSUE DE SON AUDIT DE LA GESTION DES COMMISSIONS REGIONALES (A/60/378)
Rapport du Secrétaire général (A/60/378)
Dans ce rapport, demandé par l’Assemblée générale suite au rapport du BSCI sur son audit des commissions régionales, sont détaillées les neufs recommandations proposées par le Bureau. Les commissions régionales ont acquis une dimension de plus en plus importante ces dernières années et sont maintenant à la fois des antennes régionales de l’Organisation et composantes à part entière du paysage institutionnel régional. Il s’avère que les secrétaires exécutifs ont donné suite à toutes les recommandations formulées.
Selon les recommandations du BSCI, le Bureau des commissions régionales à New York devrait rendre son rapport annuel sur la coopération régionale plus succinct afin d’en faciliter l’examen par le Conseil économique et social (ECOSOC); un débat spécial de l’ECOSOC devrait être organisé pour traiter des questions relatives aux commissions régionales; une réévaluation générale des mécanismes intergouvernementaux des commissions devrait être envisagée; il conviendrait d’accorder le calendrier des sessions de chaque commission avec celui de présentation du plan-programme biennal; les secrétaires exécutifs des commissions devraient adopter une politique commune d’autoévaluation; il conviendrait de nommer dans chaque commission régionale un agent de coordination dans le domaine de la collecte des fonds; le recrutement des conseillers régionaux, l’établissement des plans de travail et les mesures de suivi et d’évaluation devraient répondre à des normes communes; la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale et la Commission économique pour l’Afrique devraient rétablir des divisions de statistiques distinctes; et enfin, il faudrait prévoir la mise en place d’un mécanisme de vérification de la qualité des publications.
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel