En cours au Siège de l'ONU

AG/EF/324

LE RESPECT DES ENGAGEMENTS INTERNATIONAUX ET LE RENFORCEMENT DE LA COOPERATION REGIONALE SONT LA BASE DE LA PROMOTION DU DEVELOPPEMENT DURABLE

20 octobre 2000


Communiqué de Presse
AG/EF/324


LE RESPECT DES ENGAGEMENTS INTERNATIONAUX ET LE RENFORCEMENT DE LA COOPERATION REGIONALE SONT LA BASE DE LA PROMOTION DU DEVELOPPEMENT DURABLE

20001020

La nécessité d’un regain de coopération internationale et régionale a été cet après-midi évoquée par de nombreuses délégations comme une mesure indispensable à la mise en oeuvre des différentes conventions et de leurs protocoles relatifs à la préservation de l’environnement et à une meilleure gestion des ressources naturelles pour un développement durable, lors des travaux de la Commission économique et financière (Deuxième Commission). A cet égard, la représentante de la Barbade, qui s’exprimait au nom des Etats membres de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), a vivement regretté que la communauté internationale n’ait pas suffisamment soutenu les pays membres de la CARICOM dans la mise en oeuvre efficace du Programme de la Barbade. Ce programme, adopté à l’issue du sommet des pays des Caraïbes à la Barbade, préconisait notamment la prise de mesures et la mise en place de politiques nationales et internationales tenant compte des vulnérabilités des petits Etats insulaires en développement. Malheureusement, a déploré la représentante, si les Etats de la CARICOM ont tenu leurs engagements nationaux en matière de promotion de mesures favorables au développement durable, la communauté internationale est pour sa part loin d’avoir rempli sa part du contrat. Elle a, à cet égard, cité la question de la protection de la mer des Caraïbes, qui est l’artère vitale de la survie et du développement économique des pays de la région, mais qui continue de souffrir de déversements illégaux de déchets industriels toxiques et parfois radioactifs. Evoquant la grande vulnérabilité des petits Etats insulaires aux catastrophes naturelles, et leurs difficultés énergétiques, auxquelles sont venus s’ajouter les problèmes d’échanges commerciaux causés par la mondialisation, la représentante de la CARICOM a appelé les Nations Unies à mettre le plus vite au point l’indice de vulnérabilité dont les petites îles ont besoin pour bénéficier des mesures réservées aux pays les moins favorisés et dont devraient faire partie les pays de la CARICOM.

Poursuivant sur le thème des politiques régionales, le représentant de la Hongrie a annoncé que son pays avait proposé que les pays d’Europe centrale et orientale reconnaissent que les politiques de préservation de l’environnement et des ressources naturelles, et notamment de l’air et de l’eau, ne peuvent être efficaces que si elles sont conçues de manière coordonnée au niveau régional. A cet égard, a-t-il dit, les pays d’Europe centrale et orientale devraient établir, avec le soutien du système des Nations Unies et de l’Union européenne, un cadre de contrôle des pollutions industrielles et de prévention et réaction aux conséquences des catastrophes écologiques technologiques. Ce cadre de concertation pourrait d’autre part servir à la mise en oeuvre efficace des conventions sur la défense de l’environnement.

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Prenant la parole sur la question de la sauvegarde de la biodiversité, le représentant de l’Argentine a souhaité que le Centre d’échanges biosécurité, prévu par le Protocole de Carthagène sur la prévention des risques biotechnologiques, soit rapidement mis en place étant donné qu’il représente le moyen d’établir la confiance entre importateurs et exportateurs, et il a dénoncé la lenteur avec laquelle les pays développés ouvrent l’accès aux ressources génétiques aux pays du Sud. La Convention pour la lutte contre la désertification étant un élément important du développement durable, le représentant de la Tunisie a regretté qu’elle ne bénéficie pas du même appui que les autres conventions, ses activités n’étant pas financées par le Fonds mondial pour l’environnement. Intervenant sur cette question, le représentant du Japon a précisé que son pays avait contribué à hauteur de 7,7 millions de dollars aux activités de mise en oeuvre de la Convention au cours des sept dernières années.

Les délégations dont la liste suit ont pris la parole lors de la réunion de cet après-midi: Maldives; Myanmar; Samoa, au nom de l’Alliance des petits Etats insulaires; Japon; Barbade, au nom de la Communauté des Etats des Caraïbes; Tunisie; Hongrie, et Argentine.

La Commission a consacré la dernière partie de sa réunion à l’examen du plan à moyen terme pour la période 2002-2005. Elle était saisie pour ce faire du projet de plan concernant les 11 programmes suivants : affaires économiques et sociales; nouvel ordre du jour pour le développement; commerce et développement; environnement; établissements humains; développement économique et social en Afrique; développement économique et social en Asie et dans le Pacifique; développement économique en Europe; développement économique et social en Amérique latine et dans les Caraïbes; développement économique et social en Asie occidentale; et aide humanitaire. Ce projet de plan est paru sous la cote A/55/6 (Progr.7 à 11, 14 à 18 et Prog.20)

La Commission poursuivra ses travaux lundi 23 octobre et entamera l’examen des questions de politiques sectorielles.

- 2 - AG/EF/324 20 octobre 2000

ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE

Convention sur la diversité biologique

Approvisionnement en eau et assainissement

Poursuite de la mise en oeuvre du Programme d'action pour le développement durable des petits Etats insulaires en développement

Application de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique

Promotion des sources d'énergie nouvelles et renouvelables, y compris la mise en oeuvre du Programme solaire mondial 1996-2005

Fin du débat général

M. HUSSAIN SHIHAB (Maldives) a regretté le manque d'intérêt enregistré dans la mise en oeuvre du Programme d’action sur le développement des petits Etats insulaires en développement. Alors que les pays concernés font des efforts considérables pour respecter les engagements pris à la Barbade, les pays développés continue d’ignorer leurs besoins essentiels, a souligné le représentant. A propos de la question des changements climatiques, il a indiqué que pour un pays comme les Maldives, dont l’économie repose sur les ressources marines et le tourisme, la destruction de l’habitat naturel serait une catastrophe. Nous ne sommes pas responsables de ces changements climatiques, a dit le représentant en regrettant que la communauté internationale, et les pays développés en particulier, ne réalise pas réellement l’impact dévastateur de la détérioration de l’environnement sur les petits Etats insulaires. Mettant en garde contre les conséquences de l’inaction, le représentant a espéré que les participants à la sixième session de la Conférence des Parties à la Convention sur les changements climatiques s’accorderont sur des mesures spécifiques en matière de développement écologiquement sain.

M. U NYUNT SWE (Myanmar) a déclaré que le Myanmar attache une grande importance au Protocole de Carthagène sur la biosécurité, qui permet aux pays en développement d’avoir un accès aux informations et aux biotechnologies, en contribuant ainsi à favoriser la mise en oeuvre du chapitre 16 d’Action 21. Pour ces raisons, le Myanmar envisage de signer prochainement ce Protocole. Concernant la Convention sur la lutte contre la désertification qui affecte aujourd’hui un milliard de personnes et porte atteinte à 30% de la superficie du globe, nous pensons que ce texte devrait être mis en oeuvre au même titre que les autres conventions sur la préservation de l’environnement. Nous espérons que la prochaine conférence des parties, qui aura lieu à Bonn au mois de décembre 2000, nous fournira l’occasion de faire le point sur la mise en oeuvre de la Convention et sur toutes les mesures prises en vue d’arrêter la désertification afin de les renforcer.

- 3 - AG/EF/324 20 octobre 2000

Au niveau national, notre Gouvernement a établi une stratégie nationale connue sous le nom de “Projet vert en faveur des districts critiques de la zone aride du centre du Myanmar”. Dans ce cadre, nous avons lancé des opérations de reforestation dans les zones arides de notre pays. Le résultat de cet effort se traduit aujourd’hui par la disponibilité de 53 200 acres de plantations de forêts. Nous pensons que cet exemple montre que des actions nationales complétées par les fruits de la coopération internationale peuvent efficacement concourir à la préservation de l’environnement au bénéfice des générations futures.

M. TUILOMA NERONI SLADE (Samoa), au nom de l’Alliance des petits Etats insulaires, a souhaité que Rio+10 soit l’occasion de dessiner une nouvelle vision de l’avenir impliquant tous les secteurs de la société, en particulier les jeunes. Parlant de la mise en oeuvre de la Convention sur la diversité biologique, le représentant a indiqué que pour les petits Etats insulaires, la préservation de la diversité biologique a dépassé le stade de la protection des espèces et des écosystèmes menacés pour devenir véritablement un élément fondamental du développement durable. Le représentant a accueilli avec satisfaction l’adoption du Protocole sur la biosécurité et a dit attendre avec impatience la première réunion du Comité intergouvernemental, qui doit se tenir à Montpellier au mois de décembre. Venant au Programme d’action de la Barbade sur le développement des petits Etats insulaires en développement, le représentant a appelé tous les partenaires du développement à créer un environnement favorable à la mise en oeuvre de ce Programme. L’absence de coopération internationale ne pourra que marginaliser davantage les petits Etats insulaires en développement, a insisté le représentant.

Plaidant pour que les programmes et projets de développement tiennent compte des vulnérabilités particulières de ces Etats, le représentant a cité parmi les obstacles au développement l’incapacité à tirer parti des économies d’échelle; la dépendance aux marchés extérieurs; le coût élevé de l’énergie, des transports et des communications, et la fragilité de l’environnement. Il a annoncé, à cet égard, la tenue en 2001 d’un séminaire sur le commerce, l’environnement et les petits Etats insulaires. Il a aussi demandé à la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et à l’Unité des petits Etats insulaires en développement du Département des affaires économiques et sociales de renforcer leur appui aux activités commerciales de ces Etats.

Evoquant la question des sources d’énergie nouvelles et renouvelables, le représentant a souhaité que la Commission travaille davantage à la mise en oeuvre de politiques et de projets efficaces de l’énergie et au développement de sources d’énergie renouvelables. En ce qui concerne les négociations sur le Protocole de Kyoto concernant les émissions de gaz à effet de serre, le représentant s’est opposé à l’inclusion de prétendues “mécanismes souples” qui conduirait inévitablement à des taux élevés d’émissions de gaz. Le Protocole de Kyoto ne doit pas non plus être utilisé comme un mécanisme permettant aux pays cités dans l’annexe I de transférer des technologies démodées et dangereuses pour l’environnement, a dit le représentant avant d’annoncer que l’Alliance des petits Etats insulaires entend convoquer un atelier sur la question à Chypre l’année prochaine. L’Alliance est déterminée à maintenir l’intégrité du Protocole de Kyoto et à assurer le plein respect des engagements pris en vertu de la Convention-cadre sur les changements climatiques, a ajouté le représentant en souhaitant que les Etats parties à la Convention entament les travaux sur la question de l’adaptation à ces changements.

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M. KOICHIRO SEKI (Japon) a déclaré que le Japon, premier donateur d’Aide publique au développement (APD), fournit un soutien financier substantiel aux activités lancées dans le cadre de la mise en oeuvre de la Convention sur la biodiversité, et étend son assistance technique par l'intermédiaire, d’envoi d’experts dans divers domaines liés à la biodiversité. Au cours des sept dernières années, le Japon a contribué à hauteur de 7,7 millions de dollars aux activités de la Convention pour la lutte contre la désertification, et notre pays a mis en oeuvre plusieurs formes d’assistance et de projets bilatéraux officiels d’aide au développement touchant aux domaines de la lutte contre la désertification, de la conservation des forêts et du développement agricole. L’entrée en vigueur du Protocole de Kyoto en 2002 est un exemple de la politique que mène le Japon en matière de préservation de l’équilibre climatique. Chaque pays doit pouvoir ratifier le Protocole et il est donc indispensable qu’un accord soit conclu sur les règles régissant le Mécanisme de Kyoto et l’observation et le respect de son fonctionnement lors de la sixième conférence des parties qui doit se tenir au mois de décembre. A cet égard, nous réaffirmons qu’il est important d'aider les pays en développement à participer aux efforts visant à combattre les changements climatiques. Lors de cette Conférence des parties, des mesures devraient donc être prises pour aider ces pays.

Mme DONNA FORDE (Barbade) a déclaré, au nom des pays membres de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), que lors de la Conférence de la Barbade sur les petits Etats insulaires en développement qui a donné naissance au Programme d’action de la Barbade, les pays de la CARICOM avaient pris des engagements qu’ils ont tenu dans le cadre de leur développement durable. Le Programme de la Barbade a été mis en oeuvre de manière satisfaisante par les pays de la CARICOM, mais les volets que devaient respecter le reste de la communauté internationale n’ont malheureusement pas été mis en oeuvre. La sécurité énergétique est cruciale pour les pays de la CARICOM, les importations d’énergie fort coûteuses et souvent inadaptées aux conditions environnementales des Etats insulaires ayant souvent mené à des échecs. La première phase du Projet de développement d’énergies renouvelables pour les Caraïbes a clairement identifié les déficiences énergétiques auxquelles font face ces pays. Nous sommes en train de concevoir, avec le soutien de l’Allemagne, du PNUD et du FEM, une approche régionale pour trouver des réponses durables aux questions d’énergie que connaissent les Caraïbes. Il est question de créer un Centre d’énergie renouvelable pour toute la région, qui mènerait des études et dispenserait des enseignements de niveau universitaire sur la question. Le Secrétariat de la CARICOM en particulier s’attache à développer des programmes de renforcement des capacités humaines.

Les océans et les mers sont la base vitale de la survie et du développement des petits Etats insulaires. Pour cette raison, les pays des Caraïbes sont concernés par la protection, la préservation et la gestion durable des équilibres de la mer des Caraïbes, et nous demandons que cette zone maritime soit formellement reconnue comme une aire spéciale dans le contexte de la promotion du développement durable. Nous travaillerons avec les autres délégations pour soutenir le projet de résolution que nous aimerions voir adopter sur la question. La mondialisation a multiplié et accéléré les défis auxquels doivent faire face nos pays. Jointe à la baisse de l’APD, la mondialisation et les catastrophes naturelles ont plus que jamais fragilisé nos économies. Il est indispensable, au vu de ces réalités, que l’Organisation des Nations Unies et les institutions financières renforcent les perspectives de développement durable des petits Etats insulaires en développement.

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Nous demandons que l’Organisation des Nations Unies complète rapidement les travaux de définition d’un index de vulnérabilité pour nos petits pays, et nous remercions sur cette question, la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) pour les efforts qu’elle a déployés en notre faveur.

M. (Tunisie) a réaffirmé l’importance que son pays attache à la mise en oeuvre de la Convention sur la lutte contre la désertification, convaincu que cette lutte et l’atténuation des effets de la sécheresse sont des éléments du développement durable, en particulier le développement agricole et rural. Le représentant s’est donc félicité de l’adhésion de 169 Etats à la Convention ce qui en démontre ainsi l’universalité et l’intérêt accru de la communauté internationale. Se félicitant aussi du respect par les Etats Parties de leur engagement à présenter des rapports, le représentant a estimé qu’il s’agit là d’un un élément important de la mise en oeuvre de la Convention. Il a poursuivi en regrettant que contrairement aux autres Conventions issues de la Conférence de Rio, la Convention sur la lutte contre la désertification ne bénéficie pas du financement du Fonds mondial de l’environnement. Dénonçant cette approche sélective, le représentant a rappelé aux pays développés les engagements pris dans le cadre d’Action 21 et de la session d’examen quinquennal de 1997. Les pays développés, a dit le représentant, doivent mobiliser des ressources financières additionnelles, faciliter le transfert des technologies, des connaissances et du savoir-faire, et appuyer les efforts des Etats Parties concernés notamment les pays d’Afrique. La Tunisie, qui abrite l’Observatoire du Sahel et du Sahara, est disposée à partager son expérience, a dit le représentant en rendant compte des activités menées par son pays. Les efforts entrepris n’ayant pas permis d’arrêter la progression du fléau, le représentant a rappelé que la tâche ne peut être menée que dans un cadre collectif qui engage toute la communauté internationale. Abordant la question de la gestion de l’eau, le représentant s’est fait l’écho de l’appel du Secrétaire général visant à mobiliser le public pour faire prendre conscience de la crise actuelle de l’eau. Terminant sur la question des sources d’énergie nouvelles et renouvelables, le représentant a fait part de l’inauguration, dans son pays, de la première centrale éolienne dotée de 32 aérogénérateurs. Il a lancé un appel pour le transfert de technologie liée aux énergies nouvelles.

M. SANDOR MOZES (Hongrie) a déclaré que son Gouvernement proposait que les Etats d’Europe centrale et orientale reconnaissent que la sécurité environnementale ne peut se concevoir comme une affaire purement nationale. Les considérations touchant à cette question devraient être étendues au niveau régional à travers les agences gouvernementales et au moyen d'un échange de données en assurant la transparence entre Etats voisins et en fournissant des informations sur les dangers et les sources potentielles de pollution, qui découlent des technologies industrielles employées par chaque industrie nationale. Un contrôle pourrait de cette façon exister au niveau régional. L’initiative de la Hongrie vise aussi à créer des arrangements institutionnels pour aider à éliminer les facteurs qui mettent en danger l’environnement, et en particulier ceux qui peuvent avoir des impacts transfrontaliers. Cette proposition mettrait aussi en place des moyens de prévention et de réaction contre des catastrophes écologiques en vue de limiter leurs dégâts. La Hongrie pense que l’Europe central et orientale souffre d’une pollution de l’air et de l’eau qui de par leur caractère transfrontalier, appelle à une concertation accrue.

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M. GUSTAVO AINCHIL (Argentine), soulignant l’importance de la Convention sur la diversité biologique, a estimé que les travaux du Comité intergouvernemental du Protocole sur la biosécurité doivent aboutir à des accords concrets sur le fonctionnement du Centre d’échanges biosécurité qui contribuera à instaurer la confiance entre importateurs et exportateurs d’organismes vivants génétiquement modifiés. Le processus tendant à l’identification de ces organismes doit être non bureaucratique et transparent pour que le commerce mondial de ces organismes ait lieu sans autres barrières que les barrières techniques. Pour avancer sur la question, il faut que les pays développés fassent preuve d’une volonté politique plus affirmée. En ce qui concerne les ressources phytogénétiques pour l’agriculture et l’alimentation, l’Argentine appuie l’établissement d’un système multilatéral d’accès, négocié au sein de la FAO, et qui doit aboutir à un compromis international sur la mise en oeuvre de la Convention. Ayant dit cela, le représentant a dénoncé la lenteur avec laquelle les pays développés ouvrent l’accès aux ressources génétiques. Si la mise en oeuvre des accords sur la prospection biologique ne s’accélère pas, les difficultés d’accès aux ressources génétiques se multiplieront, en particulier en ce qui concerne la pharmacologie. Il est particulièrement important, a conclu le représentant, d’accélérer la mise en oeuvre de l’article 7 du Protocole sur l’identification et l’inventaire des composantes de la diversité biologique.

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