AG/EF/317

LE LIEN ENTRE CULTURE ET DEVELOPPEMENT A ETE SOULIGNE A LA DEUXIEME COMMISSION

12 octobre 2000


Communiqué de Presse
AG/EF/317


LE LIEN ENTRE CULTURE ET DEVELOPPEMENT A ETE SOULIGNE A LA DEUXIEME COMMISSION

20001012

La Guinée, la Tunisie et la Chine ont souligné le lien indéniable entre culture et développement devant la Commission économique et financière (Deuxième Commission) qui poursuivait, cet après-midi, l’examen de la question relative au développement durable et à la coopération économique internationale, avec comme sous-point le développement culturel. La Guinée a argué, pour obtenir l’adhésion et la participation des populations aux décisions et aux projets de développement, de la nécessité d’assurer la promotion de leur identité culturelle dans le cadre d’une stratégie globale de développement. Plaçant la question du développement culturel dans le contexte de la mondialisation, la Tunisie a mis l’accent sur l’importance de la culture en expliquant cette importance par le renforcement du rôle de la culture au fur et à mesure que s’amplifie le secteur des services dans les échanges commerciaux et que se multiplient les réseaux et les technologies des communications.

La culture est la pierre angulaire de la paix mondiale et du développement, a affirmé, pour sa part, la Chine qui a appelé la communauté internationale, dans un esprit d’égalité et de démocratie, à respecter la diversité et les différences culturelles des nations et à encourager le dialogue plutôt que la confrontation et les échanges plutôt que l’exclusion pour que les nations puissent apprendre les unes des autres et atteindre ainsi un développement commun. Parlant de développement, la Chine a évoqué la question d’une nouvelle stratégie de développement pour le nouveau millénaire en se déclarant disposée à travailler à partir des propositions du Secrétaire général. Elle a souligné l’importance qu’il y a à attendre les résultats de la réunion internationale de haut niveau sur le financement du développement et ceux de la troisième conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (PMA) qui doivent se tenir en 2001.

Outre les représentants de pays déjà mentionnés, ceux des pays suivants ont pris la parole : Venezuela, Mali, Népal, Roumanie et Costa Rica ainsi que le représentant du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP).

En début de séance, la Commission a été saisie d’un projet de résolution –texte de négociations - sur la mise en place d’une nouvelle architecture financière internationale, qui a été présenté par le Nigéria, au nom du Groupe des 77 et de la Chine ainsi que par le Mexique.

La Commission reprendra l’examen de ses travaux lundi 16 octobre à 10 heures.

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QUESTIONS DE POLITIQUE MACROÉCONOMIQUE

Financement du développement, y compris le transfert net de ressources entre pays en développement et pays développés

Le projet de résolution, relatif à la mise en place d’une nouvelle architecture financière internationale, capable de répondre aux priorités de la croissance et du développement, et de promouvoir la justice économique et sociale (A/C.2/55/L.2), dont le préambule contient 19 alinéas, présente dans son dispositif de 24 paragraphes, les moyens de mettre en place une architecture financière internationale bénéfique à tous les pays. Le projet propose notamment la participation accrue des pays en développement aux travaux des institutions internationales qui s’emploient à réformer l’architecture financière. Il exprime, par ailleurs, la nécessité d’une surveillance multilatérale, exercée par le Fonds monétaire international et par les institutions régionales et sous-régionales, des grands pays industrialisés dont les politiques macroéconomiques retentissent sur la croissance du commerce mondial et des mouvements internationaux de capitaux et peuvent être à l’origine de chocs et de vulnérabilités systémiques. Le projet réitère également la nécessité d’accroître le potentiel d’alerte rapide afin d’écarter sans perdre de temps les menaces de crise financière.

En présentant ce projet de résolution, le représentant du Nigéria, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a d’abord précisé que le Mexique s'est joint aux coauteurs du projet. Evoquant le dispositif du projet, le représentant a estimé que les évènements, qui ont mené au Sommet du millénaire et qui ont suivi sur le front social et économique, ont mis en lumière les problèmes de développement et le rôle que peut et doit jouer le transfert net des ressources vers les pays en développement. Le document tient compte des problèmes du passé comme des engagements pris par les dirigeants du monde lors du Sommet du millénaire. Il souligne l’importance qu’il y a à mobiliser, de façon cohérente, toutes les ressources disponibles qu’il s’agisse des flux de capitaux privés, de l’Aide publique au développement (APD), de l’accès aux marchés ou encore de l’allègement de la dette. Le projet apporte des solutions pour renverser la tendance à la stagnation dans les flux financiers vers les pays en développement depuis 1989. Le projet met également en évidence l’importance des investissements à long terme et propose des solutions pour contrebalancer la volatilité des capitaux spéculatifs et le faible niveau de l’APD. Pour consolider les efforts, le projet suggère l’adoption d’une approche globale qui peut être dessinée à la prochaine réunion de haut niveau qui doit se tenir en 2001 sur le financement du développement.

Intervenant à son tour, le représentant du Mexique a souligné que le projet de résolution reprend le contenu substantiel de la Déclaration du millénaire et reconnaît les liens avec le processus préparatoire de la réunion de haut niveau sur le financement du développement. Le projet est équilibré et se situe au centre du consensus, a dit le représentant en soulignant que “le texte est mûr et reflète les progrès réalisés dans les réflexions des Nations Unies et l’évolution des débats dans d’autres enceintes au sujet de l’architecture financière internationale”. Les moyens proposés par le projet se fondent sur le rôle que les Nations Unies peuvent jouer aux côtés de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international et d’autres acteurs pertinents. Le Mexique est disposé, a conclu le représentant, à oeuvrer avec toutes les délégations pour arriver à un texte consensuel.

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DEVELOPPEMENT DURABLE ET COOPERATION ECONOMIQUE INTERNATIONALE

Respect des engagements et application des politiques convenus dans la Déclaration sur la coopération économique internationale, en particulier la relance de la croissance économique et du développement dans les pays en développement et application de la Stratégie internationale du développement pour la quatrième Décennie des Nations Unies pour le développement

Intégration de l'économie des pays en transition à l'économie mondiale

Développement culturel

Dialogue de haut niveau sur le renforcement de la coopération économique internationale pour le développement par le partenariat

Application des décisions de la Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (Habitat II)

Suite du débat général

M. KONIO WAKI, Directeur exécutif adjoint du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), a déclaré que pratiquement toute la croissance démographique prévue durant la période 2000-2030 se concentrerait dans les agglomérations urbaines. Au cours de cette période, la population urbaine s’accroîtra de 2 milliards de personnes, soit la totalité du nombre de personnes supplémentaires que l’on prévoit sur la planète. Cette population se concentrera en grande majorité dans les pays en développement et dans les pays les plus pauvres, et la plupart de ces populations composeront la tranche la plus pauvre de la population de la planète. Il est clair d’un autre coté que cette évolution pèsera énormément sur les conditions de vie dans les zones rurales, qui risquent d’en subir le contrecoup et de se dégrader.

Les activités du FNUAP en matière d’habitat et de développement humain sont guidées par le Plan d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement, qui reconnaît que les concentrations de populations dans les espaces urbains sont une dimension intrinsèque du développement. La conférence quinquennale d’évaluation de la CIPD a reconnu le besoin de prendre en compte la relation entre les questions de population et les objectifs de réduction de la pauvreté, de la sécurité alimentaire, du logement, de l’emploi, et des services sociaux de base pour tous. Atteindre les buts fixés par la CIPD est vital si l’on veut résoudre les problèmes posés par le VIH/sida, la nécessité de la réduction de la mortalité, la réduction du fossé d’éducation entre femmes et hommes, et la recherche même du développement durable. Le FNUAP appuie les gouvernements dans la satisfaction des besoins qui conditionnent ces objectifs. Nous travaillons au niveau du Cadre d’assistance au développement intégré de l’Organisation des Nations Unies (UNDAF) en vue de fournir aux pays l’assistance dont ils ont besoin pour renforcer leurs institutions à travers la collecte de données qui leur permettent de mieux planifier leurs politiques de population et d’habitat en milieu urbain.

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M. ALPHA OUMAR DIALLO (Guinée) a souligné le lien entre culture et développement qui se traduit dans une conception associant les finalités sociales et culturelles et les objectifs économiques. Cette vision, a-t-il dit, explique le fait que la notion quantitative de croissance cède graduellement la place à celle plus riche du développement intégré où la dimension culturelle prend toute son importance. Le représentant a donc regretté que les programmes d’aide extérieure ne mettent pas suffisamment l’accent sur le secteur culturel alors que celui-ci en tant que domaine vital de l’activité sociale pourrait être un véritable moteur de la croissance économique. Qu’il s’agisse de lutte contre l’analphabétisme, de la promotion des langues nationales ou du soutien de la créativité artistique, les pays africains ont aujourd’hui un besoin urgent de la coopération internationale. Le représentant s’est d'autre part réjoui de l’initiative de la Banque mondiale qui a établi un programme de prêts en faveur de projets culturels. Il a estimé que pour obtenir l’indispensable adhésion et la participation active des populations aux décisions et aux projets de développement, il est nécessaire de reconnaître et d’assurer la promotion de leur identité culturelle dans le cadre d’une stratégie globale de développement harmonieux.

Mme MARITZA CAMPO (Venezuela) a dit que l’Assemblée générale a reconnu que des progrès ont pu être réalisés en matière de coopération internationale pour le développement et d’appui aux pays en développement. La stratégie internationale de développement, adoptée lors des décennies écoulées, n'a pas eu l'impact souhaité à cause d’un manque de soutien évident à sa mise en oeuvre. Le Gouvernement du Venezuela appelle donc la communauté internationale à réellement s’engager dans la mise en oeuvre de la nouvelle stratégie pour le développement de manière à assurer un développement juste et équilibré. La réforme de l’architecture financière internationale doit entrer dans ce cadre, et des mesures doivent être promues en vue de donner aux pays en développement de vraies chances de s’intégrer dans les échanges mondiaux. Le Gouvernement de notre pays est convaincu qu’une nouvelle forme de coopération internationale est nécessaire en vue de créer de vrais partenariats Nord-Sud. Sur le plan politique nous sommes pour des liens positifs entre nations, qui laissent chaque peuple libre d’évoluer sur la voie de la démocratie à sa guise et selon ses propres convictions et réalités.

M. TIDIANI TRAORE (Mali) a estimé que l'assistance des Nations Unies dans son pays pourrait se traduire de diverses manières: d'abord, en intensifiant les implications du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) dans les actions touchant le développement durable; ensuite, en sensibilisant les bailleurs de fonds et partenaires du développement pour les impliquer davantage dans le financement des programmes de développement; et enfin en accélérant le processus de mobilisation des fonds en vue du démarrage des activités du Programme intégré de développement. Le représentant a par ailleurs fait observer que le rapport mondial sur le développement humain indique qu’un grand nombre de nations sont blessées dans leur dignité à cause de leur état de pauvreté et de marginalisation croissantes. Plusieurs d’entre elles ont le sentiment d’être rejetées par la communauté internationale, étant donné leur faible participation à la croissance et aux institutions internationales. Si la communauté internationale souhaite réellement construire un monde meilleur pour les générations à venir, les défis qui se posent à cette époque doivent être relevés par des actions nationales et internationales, a estimé le représentant.

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M.RAMBHAKA THAKUR (Népal) a déclaré que le Népal est un pays montagneux dont 87% du territoire sont couverts de hauts pics aux flancs desquels vivent 53% de sa population. Aussi bien physiquement que spirituellement, les montagnes sont une réalité quotidienne au Népal. Aussi leur préservation est-elle un impératif pour nous tous, a dit le représentant. Les activités humaines, notamment le tourisme, mettent de plus en plus en danger notre cadre naturel. Pour protéger cet environnement et son fragile écosystème, le Gouvernement a choisi de n’accorder désormais qu’un nombre limité de visas et d’autorisations aux groupes désireux d’escalader les pics montagneux, ceci en vue de prévenir la pollution. Nous avons aussi décrété que certaines zones montagneuses de notre pays seraient désormais classées comme sites naturels protégés, du fait de leur riche biodiversité. Des études sont aussi en cours pour prévenir le débordement, dû à l’effet de serre, de nombreux lacs de glaciers.

Le Centre international de Katmandu pour le développement intégré des zones de montagnes couvre toute la chaîne des montagnes de l’Hindkusk, dont la chaîne de l’Himalaya. Ses activités comprennent la promotion de méthodes de fermage en zones de montagne, la gestion durable des ressources naturelles, le renforcement des capacités locales, et la collecte et la dissémination des informations. Mais une coopération internationale plus substantielle et plus soutenue serait nécessaire pour, en venant s’ajouter aux efforts locaux, aider la promotion d’un développement dans nos régions. Les problèmes qui se posent à nous ont en effet besoin d’être traités à travers une approche holistique, et seule la coopération internationale peut nous en donner les moyens.

M. OVIDIU IERULESCU (Roumanie) a estimé que le processus d’intégration d’une économie donnée à l’économie mondiale passe, dans le contexte de la mondialisation, par une intégration régionale et la consolidation des efforts dans les secteurs économique, financier et social. Le représentant s’est, dans ce cadre, félicité de l’assistance de l’Union européenne aux pays à économie en transition et salué l’engagement du système des Nations Unies à renforcer la coopération entre les institutions régionales et sous-régionales et à intensifier le dialogue avec la société civile et la communauté des affaires des pays à économie en transition. Le représentant a aussi estimé que la disposition des pays développés à offrir aux pays à économie en transition une assistance spécialisée dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et des communications est un élément essentiel de l’intégration de ces pays à l’économie mondiale. Se félicitant des activités de l’ONU en Roumanie, le représentant a reconnu le rôle de l’Organisation dans l’intégration des pays à économie en transition dans l’économie mondiale. Il a indiqué que le projet de résolution, qui sera présenté sur la question, visera à renforcer l’appui de la communauté internationale en la matière.

Mme BAI YONGJIE (Chine) a déclaré que la Chine a pris note du document de travail sur la nouvelle Stratégie du développement de la première décennie du millénaire présenté par le Secrétaire général. Ce document contient dans ses grandes lignes des recommandations issues des grandes conférences internationales des années 90. La délégation chinoise, a dit la représentante, est ouverte à toutes négociations sur ce document, et à celles liées à une nouvelle stratégie internationale de développement. En ce qui concerne le développement au cours de la prochaine décennie, nous pensons que les résultats de la réunion internationale sur le financement du développement et ceux de la Troisième conférence sur les pays les moins avancés devraient retenir toute notre attention.

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En ce qui la concerne, la Chine a mené des réformes en profondeur dans le domaine structurel au cours de la dernière décennie. Elle sait que malgré les risques qui leur sont inhérents, ces stratégies sont capables de créer les conditions dont un pays a besoin pour atteindre une croissance et un développement durable. Mais dans le cadre actuel, il est clair que les pays du Sud ont été lancés dans la compétition internationale pour la conquête des marchés sur des bases qui leur sont défavorables. Ils ont besoin d’un environnement international plus favorable et qui les soutient mieux pour pouvoir économiquement décoller.

Concernant la culture, la Chine pense fermement qu’elle est un complément indispensable au développement, et qu’un plus grand accent doit être mis sur des stratégies nationales permettant d’atteindre un développement harmonieux sur les plans économique, social et environnemental. Dans le monde globalisé mais si diversifié d’aujourd’hui, il apparaît clairement que chaque nation a une culture et des traditions qui lui sont propres et qui sont les conditions de sa survie et de son existence, tout en contribuant à la richesse du genre humain. Ces considérations sont la pierre angulaire de la paix et du développement dans le monde. La communauté internationale devrait donc, dans un esprit d’équité et de démocratie, pleinement respecter la diversité culturelle des nations, et elle devrait plaider pour la coexistence entre les cultures au lieu des conflits, et pour le dialogue à la place de la confrontation, les échanges devant pour leur part être préférés aux exclusions. Ceci nous permettrait d’aboutir à un développement partagé par toute l’humanité.

M. MOHAMED FADHEL AYARI (Tunisie) a estimé que l’importance grandissante de la culture face aux défis et enjeux de la mondialisation n’est plus à démontrer. Le premier de ces défis, a-t-il dit, consiste à assurer à la civilisation et à l’histoire la place qu’elles méritent dans le contexte de la complémentarité que nous recherchons entre les différentes cultures. Un tel objectif n’est pas facile à atteindre aujourd’hui, dans le contexte de l’ordre mondial naissant, a reconnu le représentant. C’est ce qui fait de la culture, a-t-il estimé, un enjeu capital dans tout projet politique et pour toutes les sociétés. Nous nous devons d’agir, a-t-il dit, pour faire en sorte que la mondialisation soit le cadre de l’interaction des divers courants des civilisations humaines, sans exclusion ni marginalisation aucune. Tout en renforçant les valeurs communes, la mondialisation et l’interdépendance devraient stimuler et soutenir le développement au niveau local, compte tenu des traditions, de la culture et de l’identité des populations qui constituent le patrimoine commun de l’humanité pacifique. La culture est aujourd’hui, a poursuivi le représentant, une industrie au sens économique du terme en même temps qu’un facteur de développement. A mesure que s’amplifie le poids du secteur des services dans les échanges commerciaux internationaux et que se multiplient et s’entrecroisent les réseaux et communications, l’importance de la culture s’accroît, a conclu le représentant.

Mme NURY VARGAS (Costa Rica) a déclaré que sa délégation tenait à dire que la mise en oeuvre du développement économique dont on a parlé pendant 30 ans aux Nations Unies a été un échec flagrant. Nous sommes cependant heureux que certains organes des Nations Unies suivent pas à pas ce qui s’est passé pour nous donner la possibilité de jeter aujourd’hui un regard en arrière et analyser les raisons de cet échec. Il semble que nous ayons trop agi à court terme, au niveau national, sur des vues et des logiques erronées.

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La lutte contre la pauvreté nous enseigne qu'il nous faut adopter des actions concertées pour promouvoir un véritable développement à visage humain. Aussi le Costa Rica, s’inquiète-t-il que les discours d’aujourd’hui, ne soient une nouvelle fois que des mots creux, comme cela est trop souvent le cas. Nous disons cela face en particulier à la situation désastreuse des centres urbains dans le monde en développement.

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