Ce matin, le Président du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2140 (2014), relatif au régime de sanctions applicables au Yémen, a fait au Conseil de sécurité un bref exposé sur les activités de cet organe subsidiaire du Conseil.
En cours au Siège de l'ONU
Yémen
L’ONU est alarmée par les violents combats, en particulier dans l’État de Shan, dans la partie nord du Myanmar, avec des informations faisant état de bombardements d’artillerie et de frappes aériennes qui ont fait des victimes civiles et entraîné le déplacement de dizaines de milliers de personnes à l’intérieur du pays et de centaines de personnes de l’autre côté de la frontière.
Gaza: le nombre des déplacés est estimé à un million, dont 353 000 personnes installées dans les écoles de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA) dans le centre et le sud de Gaza. Ces gens vivent dans des conditions de plus en plus difficiles. Pour le neuvième jour consécutif, Gaza est plongée dans l’obscurité. Les hôpitaux sont au bord de l’effondrement et opèrent avec une capacité minimale, luttant pour garder opérationnelles les salles d’urgence, suspendant certaines interventions chirurgicales, travaillant dans le noir et limitant l’usage des ascenseurs.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de septembre, M. Ferit Hoxha (Albanie):
Après avoir examiné une recommandation figurant dans le bilan à mi-parcours présenté en 2022 par le Groupe d’experts sur le Yémen en application du paragraphe 16 de la résolution 2624 (2022), le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2140 (2014) a décidé de prendre des mesures pour y donner suite.
Réfugiés rohingya: le Programme alimentaire mondial indique que sept ans après leur exode du Myanmar, les réfugiés rohingya continuent de faire face à une crise qui s’ajoute à la crise. Les chocs climatiques répétés et la diminution actuelle des financements des donateurs aggravent leur vulnérabilité. La baisse du financement des donateurs a contraint le PAM à réduire son aide vitale à l’ensemble de la population rohingya de Cox’s Bazar – qui est passé de la ration complète de 12 dollars à 10 dollars en mars, puis à 8 dollars par personne et par mois en juin.
En République démocratique du Congo (RDC), le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) se dit vivement préoccupé par les cas persistants de violences basées sur le genre, en particulier dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu touchées par le conflit, dans l’est du pays. Entre janvier et juin de cette année, 35 000 survivants ont été soignés. Le nombre réel de survivants est probablement beaucoup plus élevé, dans la mesure où seule une fraction d’entre eux se présentent ou recherchent de l’aide.
Hier, l’équipe de pays des Nations Unies au Costa Rica, dirigée par la Coordonnatrice résidente, Mme Allegra Baiocchi, a lancé un nouveau guide visant à protéger les femmes en politique de la violence numérique, en prévision des élections locales prévues en février 2024.
Soudan: au Darfour occidental, le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) a dépêché des personnels de santé et sociaux afin de fournir des soins de santé génésique et des services de protection à des milliers de femmes et de filles déplacées et vulnérables, y compris des survivantes de violences sexistes.
Haïti: le Haut-Commissariat fait état d’une intensification de la violence des gangs dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince. Il précise que près de 5 000 personnes ont fui ces quartiers depuis le week-end dernier et se sont réfugiées dans des sites improvisés ou auprès de communautés d’accueil.