M. Mohammed K. Khiari, Sous-Secrétaire général pour le Moyen-Orient, l’Asie et le Pacifique, a déploré ce matin au Conseil de sécurité l’absence de nouveaux progrès depuis la dernière réunion du Conseil, le 16 juillet dernier, pour parvenir à un accord fondé sur le plan en quatre points de l’ONU au Yémen. Tandis que le Coordonnateur des secours d’urgence a fixé comme priorité la lutte contre la famine, la Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a sonné l’alarme sur le sort des 11,3 millions d’enfants ayant besoin d’aide humanitaire. Le représentant du Yémen a imputé la responsabilité du conflit et de la situation humanitaire aux rebelles houthistes et à l’Iran.
En cours au Siège de l'ONU
Yémen
Le 16 juillet 2021, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2140 (2014) a entendu un exposé de la Représentante spéciale du Secrétaire général pour la question des enfants et des conflits armés, Virginia Gamba, sur la situation des enfants dans le contexte du conflit armé au Yémen.
Dans le nord-est du Nigéria, les travailleurs humanitaires préviennent que, sans un financement durable, des millions de personnes dans les États de Borno, d’Adamawa et de Yobe auront du mal à se nourrir pendant la période de soudure, en raison du conflit, de la COVID-19, des prix élevés des denrées alimentaires et des effets des changements climatiques.
Le Secrétaire général de l’ONU a annoncé aujourd’hui la nomination de M. Hans Grundberg de la Suède comme son Envoyé spécial pour le Yémen. M. Grundberg succède à M. Martin Griffiths du Royaume-Uni qui a été nommé au poste de Secrétaire général aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence. Le Secrétaire général exprime à ce dernier sa gratitude pour son engagement et son dévouement.
Un rapport publié aujourd’hui par les Nations Unies détaille une situation critique, qui continue de se dégrader, en ce qui concerne les droits humains cette année en République centrafricaine, pays qui a essuyé les tentatives de groupes armés visant à interrompre les élections par la violence. Les Forces de défense et de sécurité du pays ont riposté en lançant des opérations militaires afin de reprendre les territoires qu’ils occupaient.
Dans un nouveau rapport publié aujourd’hui, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) tirent la sonnette d’alarme: les conflits, les répercussions économiques de la COVID-19 et la crise climatique entraîneront probablement une augmentation des niveaux d’insécurité alimentaire aiguë dans 23 foyers de famine, au cours des quatre prochains mois.
La Mission des Nations Unies (MINUSS) exhorte les autorités locales et nationales à mettre fin aux exécutions extrajudiciaires après la mort d’au moins 42 personnes accusées d’activités criminelles, sans accès à un procès équitable. La Division des droits de l’homme de la Mission indique par exemple que dans l’État de Ouarrap, des personnes auraient été présentées aux autorités officielles « entendre leur peine ».
Le Conseil de sécurité a décidé aujourd’hui de proroger jusqu’au 15 juillet 2022, le mandat de la Mission des Nations Unies en appui à l’Accord sur Hodeïda (MINUAAH), chargée de faciliter l’application de l’Accord sur la ville de Hodeïda et les ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa comme le prévoit l’Accord de Stockholm*.
L'ONUSIDA vient de publier un rapport qui prouve que les personnes vivant avec le VIH sont plus vulnérables à la COVID-19. Le rapport souligne que l’aggravation des inégalités empêchent l’accès de ces personnes aux vaccins contre la COVID-19 et aux services liés au VIH et que des études menées au Royaume-Uni et en Afrique du Sud montrent que le risque de mourir de la COVID-19 parmi les personnes vivant avec le VIH est le double de celui de la population en général.
La Représentante spéciale du Secrétaire général pour la violence sexuelle dans les conflits, Mme Pramila Patten, a condamné aujourd’hui les attaques généralisées et systématiques de l’armée contre les civils, en particulier les femmes et les enfants, ainsi que les autres violations graves des droits de l’homme depuis le coup d’État du 1er février dernier.