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Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 27 mars 2018

(La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Farhan Haq, Porte-parole adjoint de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

Arabie saoudite

Le Secrétaire général devrait avoir un entretien, aujourd’hui, à 17 heures, avec le Prince Mohammad Bin Salman Al Saoud, Prince héritier, Premier Vice-Premier Ministre et Ministre de la défense du royaume d’Arabie saoudite.

La rencontre de cet après-midi vient après la généreuse promesse de l’Arabie saoudite avec les Émirats arabes unis en janvier dernier de donner 930 millions de dollars au Fonds humanitaire pour le Yémen.

Syrie

Le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, a fait un exposé, ce matin, par visioconférence, au Conseil de sécurité, sur la situation humanitaire en Syrie.  Il a déclaré que les derniers mois avaient été parmi les pires pour les populations civiles syriennes.  Plus de 1 700 personnes auraient été tuées par les bombardements aériens dans la Ghouta orientale ces dernières semaines.

Des dizaines de milliers de civils ont été déplacés de Douma, Saqba, Hrasta et Kafr Batna, parmi d’autres localités, ces dernières semaines.  La plupart des abris collectifs pour les personnes déplacées ne disposent pas les installations nécessaires pour accueillir un si grand nombre de personnes.  L’ONU a mobilisé une réponse rapide pour donner aux personnes évacuées accueillies dans les abris, des biens essentiels.

M. Lowcock a déclaré que l’ONU et ses partenaires continuent de demander un accès à Douma.  « Nous sommes prêts à fournir une aide à quelque 16 500 personnes si nous avons l’accès nécessaire », a-t-il dit. 

Myanmar

Dans une déclaration publiée hier, le Secrétaire général s’est dit choqué par les informations circulant au sujet de remarques attribuées au général U Min Aung Hlaing, du Myanmar.  Il exhorte l’ensemble des dirigeants du Myanmar à adopter une position commune contre les incitations à la haine et à promouvoir l’harmonie communautaire.  

Ukraine

Le Haut-Commissaire assistant chargé des opérations au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, M. George William Okoth-Obbo, a appelé aujourd’hui le Gouvernement ukrainien à se pencher sur le sort des personnes touchées par le conflit et à garantir leurs droits, y compris l’accès aux pensions et la liberté de mouvement.

M. Okoth-Obbo vient de terminer une visite d’une semaine en Ukraine où le conflit a déplacé quelque 1,5 million de personnes au cours des quatre dernières années.

Au cours d’une réunion avec les responsables ukrainiens, M. Okoth-Obbo a déclaré que le Haut-Commissariat pour les réfugiés était préoccupé par le faible taux d’acceptation des demandeurs d’asile.  Il a exhorté les autorités à faciliter l’accès du Haut-Commissariat et de ses partenaires aux demandeurs d’asile dans les zones internationales de transit dans les aéroports, afin de leur apporter une aide juridique.

Haut-Commissariat pour les réfugiés

Le Haut-Commissariat pour les réfugiés et le Conseil de l’Europe ont annoncé, aujourd’hui, le lancement du passeport européen des compétences pour les réfugiés qui est un projet visant à évaluer le niveau d’éducation des réfugiés, leurs expériences professionnelles et leurs aptitudes linguistiques en l’absence de documentations complètes.

Le passeport de compétences peut être utilisé par les autorités publiques, les institutions d’études supérieures et les employeurs pour bien évaluer les compétences des réfugiés et les aider à avoir accès au marché du travail ou être admis à parfaire leurs études dans les pays d’accueil.  Le passeport est également valable dans les autres pays européens si les réfugiés se rendent dans un autre pays du continent.

Organisation mondiale de la Santé

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a organisé, hier, une conférence d’annonces de contributions pour son Fonds de réserve pour les situations d’urgence.

Le Fonds a été créé en 2016 au titre des leçons tirées de la crise de l’Ebola en Afrique de l’Ouest, afin de doter l’OMS d’un fonds souple, qui peut être déboursé rapidement pour combler le manque de financement jusqu’à ce que d’autres sources soient disponibles.

Pendant la conférence, les donateurs ont promis 15,3 millions de dollars supplémentaires afin de soutenir l’action rapide de l’OMS pour lutter contre les épidémies et les crises sanitaires et humanitaires en 2018.

En 2017, le Fonds a donné près de 21 millions de dollars pour des opérations dans 23 pays, la plupart des allocations ayant été fournies dans les 24 heures.  Sans ce Fonds, les dernières épidémies de l’Ebola en République démocratique du Congo, la fièvre de Marburg en Ouganda et l’épidémie de peste pulmonaire à Madagascar auraient pu échapper à tout contrôle.

L’OMS cherche à obtenir d’autres engagements des donateurs pour atteindre ses objectifs de financement de 50 millions de dollars pour 2018 et de 100 millions de dollars pour l’exercice biennal 2018-2019.

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.