Le Secrétaire général suit avec préoccupation la situation actuelle à Kaboul, en particulier à l’aéroport.
En cours au Siège de l'ONU
Santé
Sahel: Les lourdes pluies et les inondations dans certaines parties de la région, ces dernières semaines, ont fait des dizaines de morts au Tchad et au Niger, affectant plus de 100 000 personnes.
La Mission des Nations Unies en RDC indique qu’elle a facilité les discussions entre les communautés hema et bira dans le territoire d’Irumu, en Ituri. Par conséquent, les groupes rivaux ont signé un protocole de non-agression et de cessation de la violence, et les leaders communautaires ont accepté de travailler au rétablissement de la paix dans le territoire.
La Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) indique qu’à la suite d’une récente recrudescence des attaques dans la région de Tambura, dans l’État de l’Equatoria occidental, les soldats de la paix continuent de patrouiller et d’échanger avec les communautés locales pour répondre à leurs besoins sécuritaires et humanitaires.
Le Secrétaire général continue d’être très préoccupé par la situation au Nicaragua. Il condamne les mesures prises récemment contre l’opposition politique, des développements qui sapent gravement la confiance de l’opinion publique dans le processus démocratique, avant les élections de novembre.
Dans le nord-est du Nigéria, les travailleurs humanitaires préviennent que, sans un financement durable, des millions de personnes dans les États de Borno, d’Adamawa et de Yobe auront du mal à se nourrir pendant la période de soudure, en raison du conflit, de la COVID-19, des prix élevés des denrées alimentaires et des effets des changements climatiques.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré aujourd’hui que les décès liés à la COVID-19 en Afrique ont augmenté de 43% au cours de la semaine écoulée, par rapport à la semaine précédente. L’Afrique du Sud, la Namibie, l’Ouganda, la Tunisie et la Zambie rassemblent 83% des nouveaux décès enregistrés la semaine dernière. Cette poussée de COVID-19 est la plus rapide que le continent ait connue, et elle survient dans un contexte d’insuffisance des approvisionnements en vaccins.
L'ONUSIDA vient de publier un rapport qui prouve que les personnes vivant avec le VIH sont plus vulnérables à la COVID-19. Le rapport souligne que l’aggravation des inégalités empêchent l’accès de ces personnes aux vaccins contre la COVID-19 et aux services liés au VIH et que des études menées au Royaume-Uni et en Afrique du Sud montrent que le risque de mourir de la COVID-19 parmi les personnes vivant avec le VIH est le double de celui de la population en général.
L’Assemblée générale a conclu, cet après-midi, sa Réunion de haut niveau de trois jours sur le VIH/sida qu’elle avait entamée le 8 juin dernier avec l’adoption, à l’issue d’un vote demandé par la Fédération de Russie, d’une Déclaration politique de 23 pages visant à « mettre fin aux inégalités et agir pour vaincre le sida d’ici à 2030 ».
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion du passage du seuil des quatre millions de morts à la suite de la COVID-19: