Plus de 70 délégations ont participé aujourd’hui au débat public du Conseil de sécurité sur les violences sexuelles liées aux conflits, tenu sous la présidence du Ministre d’État du Royaume-Uni Tariq Ahmad De Wimbledon, sur le thème de « la responsabilité comme stratégie de prévention ».
En cours au Siège de l'ONU
Questions de genre et de femmes
L’équipe de pays des Nations Unies est alarmée par la détérioration de la situation humanitaire au Myanmar, au moment où les civils continuent de souffrir des combats constants, en particulier dans le sud-est et le nord-ouest du pays. Dans tout le pays, plus de 900 000 hommes, femmes et enfants ont fui, dont plus de 560 000 personnes toujours déracinées par le conflit depuis le coup d’État militaire de février 2021.
La Commission de la condition de la femme a poursuivi jusque tard dans la soirée, les négociations sur les conclusions concertées de sa soixante-sixième session qui avait pour thème: « réalisation de l’égalité des genres et avancement de toutes les femmes et de toutes les filles dans le contexte des politiques et programmes dans les domaines des changements climatiques et de la réduction des risques environnementaux et des risques de catastrophes ».
À la veille de la clôture de sa soixante-sixième session, la Commission de la condition de la femme a planché, ce matin, sur les moyens de tirer parti de la relance post-COVID-19 pour faire progresser l’égalité entre les sexes. La table ronde organisée sur ce thème a permis de souligner l’importance du secteur des soins dans les efforts de relèvement économiques et de tracer les contours d’un « pacte vert féministe » pour relever le défi de l’après-pandémie et des changements climatiques.
La déclaration suivante a été faite, aujourd’hui, par M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:
Le dernier jour du débat général de la Commission de la condition de la femme a été l’occasion pour les représentants de la société civile et des ONG d’appeler à faire des femmes et des filles, qu’elles soient urbaines, rurales, autochtones ou handicapées, des partenaires et des agentes actifs de la lutte climatique, tout en reconnaissant que la crise climatique n’est pas du tout neutre du point du vue du genre puisque les femmes et les filles sont frappées de plein fouet.
Le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien organise un événement virtuel en marge de la soixante-cinquième session de la Commission de la condition de la femme (CSW selon l’acronyme anglais) sur « l’impact des déplacements forcés sur les femmes palestiniennes » le 23 mars 2022, de 10 heures à 12 heures (heure de New York), via WebEx.
La Commission de la condition de la femme a entendu, aujourd’hui, pas moins de 12 exposés volontaires sur le thème de « l’autonomisation économique des femmes dans un monde du travail en mutation », l’occasion pour les États concernés de faire le point sur l’application, à l’échelon national, des conclusions concertées de la soixante et unième session de la Commission en 2017.
Une soixantaine de délégations, dont une vingtaine de ministres et plusieurs organisations internationales, ont, au quatrième jour de travaux de la Commission de la condition de la femme, présenté leurs initiatives pour renforcer la parité entre les genres aux fins de l’amélioration de la réponse aux défis climatiques.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) dit qu’après des attaques répétées, l’accès aux gens dans le besoin est devenu plus difficile dans le territoire de Beni de la province du Nord-Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC).