La déclaration suivante a été communiquée par le Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:
En cours au Siège de l'ONU
Moyen-Orient
L’ONU demeure plutôt préoccupée par les 5,5 millions de personnes qui, à Damas et dans les environs, sont toujours privées d’eau, à cause des dégâts infligés aux infrastructures par les combats en cours à Wadi Barada depuis le 22 décembre dernier.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de janvier, M. Olof Skoog (Suède):
La déclaration suivante a été communiquée aujourd’hui par le Porte-parole de M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU:
Le Conseil de sécurité a exigé, cet après-midi, qu’Israël arrête « immédiatement et complètement » toutes ses activités de peuplement dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est. L’adoption, par 14 voix pour et une abstention –États-Unis–, de la résolution 2334 (2016)*, qualifiée d’« historique » par plusieurs membres, a été accueillie par une salve d’applaudissements par les délégations présentes dans la salle.
Le Conseil de sécurité a renouvelé, ce matin, pour une période de six mois, soit jusqu’au 30 juin 2017, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD).
Pour sa dernière intervention devant le Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient en sa qualité de Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon avait choisi d’aborder la question de la Palestine pour demander au Conseil de commencer immédiatement à élaborer, en consultation avec les parties, un cadre convenu pour trouver une solution définitive à ce conflit sur la base des négociations directes.
Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, M. Ra’ad Zeid Al Hussein, a exprimé sa profonde préoccupation par rapport au projet de loi en Israël qui, s’il était adopté, permettrait la « légalisation » rétroactive des prétendus avant-postes israéliens, construits sur des terrains privés palestiniens en Cisjordanie occupée.
Au sujet de l’attaque d’un convoi humanitaire à Urum al-Kubra, en Syrie, le Gouvernement a finalement accepté que certains membres de la Commission d’enquête se rendent à Damas. Ils y sont arrivés le week-end dernier pour rencontrer les autorités. Le Gouvernement syrien les a également autorisés à se rendre à Alep.
En raison des votes négatifs de la Chine et de la Fédération de Russie, les membres du Conseil de sécurité ne sont pas parvenus, cet après-midi, à s’entendre sur un projet de résolution qui visait notamment à mettre fin à toutes les attaques menées dans la ville d’Alep pour une période renouvelable de sept jours. Le Venezuela a également voté contre ce texte tandis que l’Angola s’est abstenu.